3 Avril 2015 : Manifestation des dockers en grève à Lomé (Togo) pour l’amélioration de leurs conditions de travail et une réévaluation de leur rémunération.
3 Avril 2015 : Manifestation des dockers en grève à Lomé (Togo) pour l’amélioration de leurs conditions de travail et une réévaluation de leur rémunération.
Publié dans Luttes des travailleurs et mouvement ouvrier, Togo
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Midi Libre, 5 avril 2015 :
La grève des chauffeurs de bus de BMT qui tournent sur le territoire de l’Agglo risque de se durcir après le retour des vacances scolaires. Des dossiers pourraient aussi être débattus devant la justice.
Vendredi, les chauffeurs de bus de Béziers Méditerranée transport ont de nouveau débrayé 59 minutes. Ce sera la même chose vendredi prochain, à partir de 17 h, et le mouvement pourrait se durcir à la rentrée. Sur ce dernier point, Gilles Escarguel, le responsable du syndicat Unsa, n’a pas souhaité évoquer les mesures qui seraient mises en place pour se faire entendre.
Article de « Communisme-Ouvrier n°53 » , bulletin de l’Initiative Communiste-Ouvrière :
« Y a-t-il une place de libre chez vous pour aujourd’hui ? Parce que là … » , nous a lancé une travailleuse sociale en passant la porte de l’un d’une longue liste de squats ouverts dans cette ville de Nord-Ouest de France pour héberger les personnes expulsé-e-s des centres d’hébergement d’urgence. « Je n’ai vraiment pas le choix là. La petite n’a que 15 ans et vient d’arriver. Le Conseil Général est en train de vérifier son dossier. On ne peut pas la laisser à la rue. »
De la place, on n’en avait plus et on était sous le coup d’expulsion. Les flics pouvaient arriver à n’importe quel moment pour expulser les résidents du squat, majoritairement les familles avec enfants, dont les demandes d’asile étaient toujours en cours d’être étudiées et à qui la préfecture avait refusé le financement de l’hébergement par « faute de moyens », disaient-ils.
Europe 1, 5 avril 2015 :
La direction et les syndicats ont repris le dialogue à Radio France, mais le mouvement social se poursuivra au moins jusqu’à mardi.
La grève à Radio France se poursuivra au moins jusqu’à mardi. La direction et les syndicats ont repris le dialogue, samedi, sans pour autant parvenir à une sortie de crise. Entré dans sa troisième semaine, ce conflit est le plus long depuis dix ans à Radio France, qui coûte un million d’euros par semaine au groupe public en perte de recettes publicitaires. A l’issue de « négociations » qui se sont déroulées samedi après-midi, les syndicats ont fait savoir à la direction « que leurs revendications n’étaient toujours pas prises en compte », indique la direction du groupe public dans un document d’information interne. « La direction a pourtant (…) apporté tout au long des 7 heures de négociations des avancées majeures sur les revendications contenues dans les préavis », affirme ce même document.
Article de « Communisme-Ouvrier n°53 » , bulletin de l’Initiative Communiste-Ouvrière :
Les salariés de Radio France sont en grève depuis le 23 mars contre un plan de 200 à 300 suppressions d’emplois. Si, une fois encore, c’est sur le dos des travailleurs que l’on compte faire des économies, par contre Mathieu Gallet, le PDG, a fait rénover son bureau pour la somme de 100.000 euros.
A Lyon, les agents de la métropole sont en lutte contre la dégradation des conditions de travail et la remise en question d’acquis sociaux. Les anciens agents du département, en intégrant la Métropole, devraient par exemple perdre plusieurs primes, soit en moyenne 3.000 euros par an. Mais là aussi, ce plan d’économies sur le dos des travailleurs, n’a pas empêché les élus de cette même métropole de s’octroyer une hausse de 20% sur leurs indemnités.
Article de « Communisme-Ouvrier n°53 » , bulletin de l’Initiative Communiste-Ouvrière :
Dans son rôle de serviteur zélé du patronat, le gouvernement s’en prend directement au Conseil des Prud’hommes dans la loi Macron.
Il s’agit dans les faits de réduire les prérogatives des conseillers des salariés et de dégrader fortement leur condition d’exercice en les soumettant à un contrôle accru, s’apparentant à une véritable mise sous tutelle.
Challenge, 4 avril 2015 :
Quelque centaines de Brésiliens ont marché de nouveau « pour réclamer la paix » dans une favela de Rio samedi, au lendemain d’une manifestation dispersée violemment par la police après la mort d’un enfant de dix ans dans un échange de tirs présumé.
Selon des journalistes de l’AFP sur place, les habitants de cette communauté du complexe de favelas Alemao, où vivent 70.000 personnes, brandissaient des pancartes blanches et réclamaient la fin de la violence et le départ de la police des favelas.
Des travailleurs bangladais, népalais ou pakistanais, en jeans et en tongs, en pleine chaleur, amenés par vagues en bus depuis leurs dortoirs, avec l’obligation de courir et l’interdiction d’abandonner, C’est la vision qu’a offerte un marathon organisé à Doha, au Qatar, vendredi dernier. Al-Sadd, le principal club de sport du Qatar, voulait tout simplement battre le record du monde de coureurs engagés sur un marathon (50 000 selon le Guinness Book).
libé, l’express.fr, 4/04/2015
Déjà pointé du doigt pour ne pas respecter les conditions de travail, le Qatar aurait obligé des ouvriers immigrés à participer au marathon qui s’est tenu le vendredi 27 mars à Doha, selon The Telegraph. Des participants racontent : «Plusieurs travailleurs essayaient de partir, mais on leur ordonnait de faire demi-tour. Les organisateurs leur criaient dessus, leur disant de rester et de franchir la ligne d’arrivée.» Un des participants, dans des propos rapportés par Doha News, explique même qu’il s’agissait «d’un des événements les plus chaotiques et mal organisés auquel j’ai eu le déplaisir de participer.» Lire la suite