Archives de Catégorie: Kosovo

8 mars à Priština/Prishtine, Kosovo

Près de deux milles personnes se sont réunies aujourd’hui 8 mars sur la principale place de Priština, capitale du Kosovo, pour marquer la journée internationale de la lutte pour les droits des femmes.
Les militantes voulaient informer et sensibiliser le plus large public aux principaux problèmes que rencontrent les femmes au Kosovo, notamment  : les inégalités professionnelles, la violence et l’harcèlement de rue.

image

Lire la suite

Diaporama du 1er Mai 2015

Diaporama du 1er Mai 2015 à travers le monde : cinq continents, une seule classe ouvrière !

Le 1er Mai est ce jour où travailleuses et travailleurs des cinq continents descendent dans la rue pour défendre leurs revendications. Sous des climats, dans des langues et des contextes différents, ce sont pourtant des revendications similaires, pour les salaires, la réduction du temps de travail, contre les licenciements, l’austérité et le chômage, mais aussi contre le racisme et les discriminations, contre les violences policières ou contre l’oppression des femmes. Bref, une journée où le mot d’ordre « Prolétaires de tous les pays, unissons-nous » prend tout son sens.

France

Lire la suite

Cinquième série de photos du 1er Mai 2015

Quatrième série de photos de manifestations du 1er Mai 2015, journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs (voir la première série de photos, la deuxième série la troisième série  et la quatrième série de photos ; première et deuxième et troisième série de vidéos) :

Aarhus (Danemark) :

1mai-AARHUS-DK

Accra (Ghana) :

1mai-ACCRA Lire la suite

Kosovo : les mineurs de Trepça remettent en cause les privatisations

Le Courrier des Balkans, 27 janvier 2015 :

L’immense combinat minier de Trepça demeure toujours le « coeur » du Kosovo, même si Albanais et Serbes qui travaillaient ensemble autrefois, sont désormais séparés. En 1989, la grève des mineurs fit trembler toute la Yougoslavie, celle de 2015 rebattra-t-elle les cartes ? Les mineurs exigent une renationalisation du combinat, qui doit appartenir au Kosovo.

Agim Ferizi, 58 ans, sort de la mine sans un regard pour le panneau qui surplombe l’entrée, sur lequel chaque mineur jette les yeux avant de plonger dans les profondeurs de la terre, et qui proclame : « Me fat », « Bonne chance ». « La chance, oui, on en a bien besoin. Dans la mine, le danger est partout ».

Lire la suite

«On meurt de faim, on n’a pas de travail» : Leonarda et sa famille veulent revenir en France

Plusieurs mois après les remous de « l’affaire Leonarda », la jeune lycéenne Rom et sa famille vont-ils pouvoir revenir en France ? C’est en tous cas la demande formulée par l’avocate des parents de la jeune femme, qui a déposé lundi un recours contre leur expulsion et demandé un titre de séjour « vie privée et familiale », comme le rapporte Le Figaro.

Leonarda Dibrabi entre son père Resat et sa soeur Ljaria, le 28 janvier 2014 à Mitrovica à l'annonce de la décision du tribunal administratif de Besançon

Leonarda Dibrabi entre son père Resat et sa soeur Ljaria, le 28 janvier 2014 à Mitrovica à l’annonce de la décision du tribunal administratif de Besançon

Reconduits au Kosovo en octobre dernier, les Dibrani, qui ont obtenu l’aide juridictionnelle, ont chargé leur conseil de saisir la cour administrative d’appel de Nancy. L’avocate, Me Brigitte Bertin, pointe du doigt des dysfonctionnements dans la procédure d’expulsion. Selon elle, le préfet du Doubs avait souligné lors du renvoi de la famille kosovare que « la durée de séjour des intéressés » était « relativement faible au regard du nombre d’années passées dans leur pays d’origine», et que «rien ne faisait obstacle à ce que la vie familiale se poursuive dans le pays d’origine». Lire la suite

Kosovo : une quinzaine de blessés lors de la manifestation d’étudiants

La Voix de la Russie, 7 février 2014 :

Cinq policiers et une dizaine d’étudiants ont été blessés jeudi à Pristina lorsque la police a dispersé à coups de matraque et de gaz irritants une manifestation d’étudiants réclamant la démission du recteur de leur université, selon un journaliste de l’AFP sur place.

Les étudiants, empêchés par la police de pénétrer dans le bâtiment de l’Université de la capitale, ont jeté des pierres contre les unité anti-émeute qui protégeaient les entrées du campus, selon le journaliste.

Lire la suite

Hasan Abazi libéré

D’après LabourStart du 24 avril :

Nous avons appris hier, la libération de Hasan Abazi (Président du Syndicat Indépendant des travailleurs de la métallurgie du Kosovo) de sa prison en Serbie. Il a été relâché vendredi dernier et est maintenant de retour à son domicile.

La libération de Hasan vient à la suite, entre autres, d’une campagne en ligne durant deux semaines organisée et diffusée par LabourStart. Elle a généré près de 8 000 messages de protestation envoyés au gouvernement serbe en quelques jours.

« La mobilisation dans le monde, dont la réaction immédiate des militants de LabourStart et des syndicats pressant le gouvernement serbe, à travers l’UE, les ambassades et d’autres canaux diplomatiques, a clairement été un facteur décisif dans la décision de relâcher Hasan », a déclaré Jyrki Raina, Secrétaire général de la Fédération Internationale des Ouvriers Métallurgistes.

Lire la suite

Violences domestiques au Kosovo : « ne pas deshonorer la famille »

Le Courrier des Balkans, 23 septembre 2011 :

Chaque année, près de 1.000 cas de violences domestiques sont enregistrés par les services de police kosovars. Un chiffre élevé pour un pays de moins de deux millions d’habitants et qui est sûrement très inférieur à la réalité, les victimes n’osant, souvent, pas les dénoncer. Dans une société patriarcale, les femmes préfèrent se taire plutôt que trahir et déshonorer la famille. Le reportage de l’Osservatorio sui Balcani e Caucaso.

Près de 1.000 cas de violence domestique sont enregistrés par la police du Kosovo chaque année dans un pays qui n’atteint pas les deux millions d’habitants. Dans un cas sur cinq, les victimes sont des femmes et dans la moitié de ces cas de violence, les enfants sont aussi victimes. Les chiffres officiels ne dévoilent pas l’ensemble des informations sur ce phénomène. De plus, les victimes ne trouvent pas le courage de dénoncer la violence subie.

Le phénomène est plus répandu dans les zones rurales du pays, où le niveau d’instruction et les conditions économiques sont inférieures aux zones urbaines. Dans ce contexte, les hommes peinent à remplir leur rôle de « chef de famille ». Ils appliquent des comportements traditionnels et finissent par afficher leur pouvoir à travers la violence.

Lire la suite