Le Figaro, 1 octobre 2015 :
Le collectif international Clean Clothes Campaign, qui vise à améliorer les conditions de travail dans l’industrie textile, explique dans un rapport publié hier que le géant de la mode suédois H&M n’a pas tenu ses promesses en matière de sécurité des usines fabriquant ses vêtements au Bangladesh. Le groupe avait signé l’Accord sur la sécurité des bâtiments au Bangladesh après l’effondrement du Rana Plaza, qui a tué 1138 ouvriers du textile. Aujourd’hui, l’Accord a été rejoint par plus de 200 marques de plus de 20 pays.

« Notre analyse montre que H&M n’a pas respecté ses engagements pour assurer la sécurité des ouvriers du Bangladesh qui fabriquent ses vêtements », assure le rapport. Les sites concernés auraient tous pris du retard dans les travaux de rénovation, notamment l’installation de portes pare-feu ou encore l’amélioration des issues de secours. « Les ouvriers bangladais qui cousent les vêtements H&M travaillent toujours dans des conditions extrêmement dangereuses », déclare Liana Foxvog de l’International Labor Rights Forum. « Pour la première fois, grâce à l’Accord, H&M sait désormais quelles rénovations sont nécessaires pour que ses usines soient enfin sûres afin que les ouvriers ne risquent plus leur vie et ne s’inquiètent plus à l’idée de devenir les prochaines victimes d’un accident comme le Rana Plaza », ajoute Bob Jeffcott du Maquila Solidarity Network.
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