La Dépêche de Tahiti, 2 mars 2015 :
La situation des droits de l’homme à Nauru sera examinée par les Nations unies en novembre prochain. Et si le pays veut faire bonne figure, il faut que le gouvernement revienne sur ses dernières prises de position, préviennent des militants des droits de l’homme.
Daniel Webb, du Human Rights Law Centre, une organisation australienne de défense des droits de l’homme, pointe du doigt la politique menée depuis plus d’un an à Nauru : « Des employés de l’ONU et d’ONG telles que Amnesty International n’ont pas été autorisés à se rendre dans le pays. Le gouvernement a aussi augmenté de 3 900% les frais de dossier pour les visas accordés aux journalistes, ce qui exclut de fait les journalistes étrangers de Nauru. Et en l’espace de quelques jours, tous les magistrats ont été limogés. Tout cela fait qu’il n’y a plus de contrepoids au pouvoir exécutif, alors que c’est essentiel dans toute démocratie. »