Il y a environ un an, on se souvient des déclarations racistes de membres du gouvernement à l’encontre des Roms, et depuis les expulsions et Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) à l’encontre de Roms bien souvent citoyens européens, les expulsions de campements roms et la chasse et discriminations à l’encontre des Roms n’ont pas cessés en France. En Italie aussi, les Roms sont désignés comme bouc-émissaires, et ils sont discriminés et victimes de violences racistes sur tout le continent, en particulier en Roumanie, en Hongrie ou dans l’ex-Yougoslavie. Une des revendications des Roms est la reconnaissance du génocide dont ils ont été victimes dans toute l’Europe par le régime nazi. Dans un article publié en avril 2010 par « Le patriote résistant », Jean-Luc Bellanger montre l’étendu du génocide Rom par les nazis dans l’URSS occupée de 1941 à 1944.

Estimation du nombre de victime du génocide des Roms dans l'Europe nazie
Le génocide nazi des Tsiganes en URSS occupée (1941-1944)
Les assassinats de masse perpétrés par les nazis dans les territoires occupés de l’Est européen visant les populations tsiganes ainsi que les malades mentaux sont encore peu connus. Des chercheurs allemands ont commencé à explorer les archives russes, ukrainiennes ou biélorusses qui ne manquent pas d’éléments pour attester de ces crimes. (…)
Voici un petit livre, 142 pages, dont le sous-titre est : Rapport d’expertise pour le Centre de documentation et de culture des Sinti et Roma allemands (1). Le président de ce « Conseil central des Sinti et Roma », Romani Rose, explique en introduction le pourquoi de cette étude : l’assassinat des Tsiganes qui se trouvaient durant les années de guerre dans les territoires du « Reich grandallemand» (Grossdeutscher Reich) est relativement bien connu. Par contre ce qui s’est passé dans les territoires occupés de l’Est européen et dans les pays alliés des nazis reste en grande partie inconnu, et les recherches à ce sujet ont à peine débuté. En particulier les sources soviétiques attestant du génocide contre les Tsiganes ont été presque totalement négligées jusqu’à maintenant. Pourtant il n’a fallu que quelques mois à l’historien allemand Martin Holler, spécialiste de l’Est européen, pour rassembler, par des recherches intensives dans les archives russes et ukrainiennes, quantité de données encore ignorées. C’est le contenu de cet ouvrage.
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