RFI Pierre Nkurunziza 09-03-2015
Au Burundi, le Collectif contre la vie chère menace de lancer un nouvel appel à la mobilisation après l’arrêt de travail national du jeudi 5 mars. Une journée que l’organisation avait qualifiée de succès alors que le gouvernement avait minimisé son importance. Dans tous les cas, les revendications du collectif n’ont pas été satisfaites. Il exige toujours la suppression de la taxe sur les appels téléphoniques et la diminution du prix de l’essence. Et après une réunion d’évaluation ce week-end, le mouvement a décidé de maintenir la pression.
Les quelque 1 500 organisations de la société civile et des syndicats, regroupés au sein de la Campagne contre la vie chère, sont unanimes : le gouvernement burundais a refusé de les écouter malgré le succès de leur mobilisation jeudi pour la grève générale. « Mais cela ne nous décourage pas », assure Gabriel Rufyiri, l’une des grandes figures de la société civile du Burundi parmi les principaux leaders de ce mouvement.