En Yiddish

Le yiddish, langue germanique avec un apport de vocabulaire hébreu et slave, était la langue vernaculaire aux communautés juives d’Europe centrale et orientale jusqu’au génocide nazi. Langue de la rue ouvrière du Yiddishland, elle a été largement utilisé pour la propagande communiste, socialiste, syndicaliste ou anarchiste chez les travailleurs juifs ainsi que pour plusieurs chansons en Europe de l’Est.

  • Die  Internationale : L’Internationale en yiddish

  • Par des anciens militant(e)s du Bund à l’occasion du 1 Mai 2006 à Tel Aviv :

  • In ale Gasn (« dans toutes les rues ») : Chanson de l’époque tsariste, le refrain reprend « In ale Gasn / Hey Hey Daloï Politsey ! » (Dans toutes les rues / à bas la police ! »)

  • Die Schvue (le serment). Hymne du Bund (Algemeyner Yidisher Arbeter Bund in Lite, Poyln un Rusland – Union Générale des Travailleurs Juifs en Lituanie, Pologne et Russie), organisation ouvrière socialiste juive créée en 1897 à Vilnius, première organisation socialiste « nationale » de l’Empire Russe, elle n’a finit pas rejoint le Parti Ouvrier Social-Démocrate de Russie fondé en 1898.

  • Die grine Kusine (La cousine verte) : chanson de l’émigration il s’agit de la « carte verte » permettant de s’installer aux Etats-Unis, et une chanson sur les désillusions de l’émigration et les souffrances de l’exil, puisqu’après avoir chanté la beauté de cette « cousine verte », la chanson se termine par « Que brule  le pays découvert par Colomb ».

  • Arbetlose Marsch (La Marche des Chômeurs) : Version en yiddish d’une chanson de Brecht. Après avoir parlé de la marche de chômeurs qui n’ont pas de pain, la chanson que les chômeurs marchent en chantant un pays libre sans chômage. Années 1930.

  • Im Kamf (En lutte) :

  • Zog nit kayn’mol : Ne dis jamais que c’est ton dernier chemin. Chant des partisans juifs, écrit dans le ghetto Vilnius 1943.

  • Rivkele : Ecrite après la rafle du ghetto de Bialystok du 12 juillet 1942, Rivkele  travaille dans une usine du ghetto, pense à son amoureux qui n’est plus là et demande « Où est-il mon amoureux ? Vit-il encore ? Est-il dans un camp de concentration à travailler dur ? »

  • Schtil die Nakht (Calme est la nuit), chant de partisans juifs en hommage à Kempner Vitke, militante de l’Hachomer Hatzaïr et combattante du Front Uni des Partisans, participa à une des premières actions de guérilla contre du matériel militaire nazi dans la banlieue de Vilnius.

3 réponses à “En Yiddish

  1. La « grine kusine » n’est pas la carte verte… On dit « un vert » en yiddish (et en anglais d’ailleurs) comme on dit « un bleu » en français: c’est simplement un nouveau débarqué, nouvel immigrant.

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  2. Grine Kusine: jeu de mots entre carte verte et cousine verte dans le sens de  » qui vient d’arriver, nouvellement installée ici, récente… »

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