La FSU a fait savoir jeudi, lors de son 7e congrès national à Poitiers, qu’elle s’associerait à la journée de mobilisation du 5 mars organisée par la CGT et FO contre le projet de loi sur la « sécurisation de l’emploi », l’union syndicale Solidaires indiquant qu’elle ferait de même.
« Le 5 mars, nous serons ensemble dans cette bataille contre cet accord », a indiqué la secrétaire générale de la FSU Bernadette Groison, s’adressant au futur chef de file de la CGT, Thierry Lepaon, venu intervenir devant les congressistes. Quelques minutes avant, ce dernier avait appelé les adhérents de la FSU, principale fédération de l’Education et seconde force de la fonction publique d’Etat, à être « au coude à coude » avec la CGT pour protester contre l’accord sur l’emploi , un accord « en trompe l’oeil » qui « sécurise juridiquement les employeurs et flexibilise au maximum les salariés ».
D’une manière générale, il a dit « constater le retard pris par la politique pour trouver des voix de sortie de crise. Depuis plus de 5 ans, depuis l’été 2007, nous ne pouvons noter aucune action d’envergure, au contraire: les politiques d’austérité on aggravé la crise », a-t-il ajouté. « Seule l’intervention massive des salariés et de leurs syndicats peut permettre de changer la donne, de modifier le rapport de force en faveur du travail », a-t-il poursuivi, soulignant que « c’est dans ce cadre que depuis 2009, la CGT et la FSU ont choisi d’approfondir leurs relations ».