Archives quotidiennes : 02/02/2013

5 février : Avec les ouvriers de PSA Aulnay contre la répression patronale

Communiqué de la CGT Randstadt :

4 salariés convoqués pour des entretiens préalables à licenciement !

Rassemblement de lutte sur le parking de l’usine PSA Aulnay le 5 février à 13h30

Près de 300 personnes sont venue apporter leur soutien à Agathe Martin, salariée de PSA convoquée par la sûreté territoriale de Bobigny. Des militants de tout le département et des salariés de l’usine d’Aulnay se sont rejoint pour rappeler que les casseurs d’usine ne se trouvaient pas dans les rangs des travailleurs ! A ceux qui subissent la violence sociale, la direction de PSA souhaiterait même leur retirer le droit de revendiquer et de se défendre, c’est scandaleux !

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Qui pratique l’intimidation à PSA Aulnay ?

Pendant que la direction licencie, calomnie, et fait convoquer des grévistes par la police, elle utilise des méthodes de patron de choc : groupes de cadres (gilets jaunes et oranges) par 10 ou par 50 pour intimider grévistes et non-grévistes, et vigiles privés en treillis noir sur le site, en toute illégalité.

12 février : Avec les ouvriers de Goodyear, contre les licenciements

Le 12 février, les salariés de dizaines d’entreprises victimes de plans sociaux manifesteront leur solidarité avec Goodyear.

Le 12 février, au moins un millier de salariés visés par des plans sociaux (Sanofi, Fralib, Faurecia, Virgin, Pilpa…) devraient se regrouper à 8h30 à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), devant le siège de l’entreprise Goodyear. Un geste de solidarité envers les 1173 employés de l’usine d’AmiensNord, qui apprendront officiellement ce jour-là la fermeture de leur site lors d’un comité central d’entreprise (CCE).

Tract CGT Goodyear:

Compte rendu du Comité Central d’Entreprise du 31 janvier 2013

La direction annonce qu’elle a un projet visant à fermer le site d’Amiens nord, sans donner de date.

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Goodyear : l’usine qui résiste encore et toujours aux licenciements

Basta Mag, 1 février 2013 :

Encore une. La multinationale Goodyear, à Amiens, s’apprête à fermer son usine de pneus et à licencier les 1 250 ouvriers du site, menaçant 4 000 emplois indirects. Une fermeture de plus, avec son lot de résignation ? Pas tout à fait. Car chez Goodyear, cela fait cinq ans que la fermeture est annoncée. Malgré les pressions de la direction et son manque de considération pour la santé des salariés, pas un licenciement, ni une baisse de salaire. Et ce, grâce à la résistance collective des ouvriers. Pour combien de temps encore ?

« On entame notre sixième année de lutte, toujours victorieuse », lance Evelyne Becker, membre du Comité d’entreprise. Dès 2007, cela s’annonçait pourtant plutôt mal pour les Goodyear. Le fabricant états-unien de pneumatiques promet à l’époque l’investissement de 52 millions d’euros dans ses deux usines d’Amiens. Un investissement conditionné à une réorganisation du travail et 400 licenciements. Les salariés se divisent : à l’usine Dunlop, les syndicats et salariés acceptent le passage de cinq à quatre équipes (les « 4X8 »), tandis qu’à Goodyear, la CGT, majoritaire, refuse de signer. Le bras de fer s’engage avec la direction. À cinq reprises, elle va tenter des plans de licenciement. Trois seront suspendus par la justice, les deux autres seront abandonnés suite à la mobilisation ouvrière.

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Manifestation contre le bal de l’extrême droite à Vienne

Le Nouvel Observateur, 2 février 2013 :

L' »Akademikerball » était organisé au palais impérial Hofburg pour remplacer le traditionnel Bal des corporations estudiantines proches de l’extrême droite.

Un bal du parti populiste et d’extrême droite FPÖ à Vienne a donné lieu vendredi 1er février à une série de contre-manifestations à l’appel d’organisations anti-fascistes rassemblant environ 3.000 personnes, selon la police.

Tout autour de l’ancien palais impérial d’hiver (Hofburg) de la dynastie des Habsbourg, environ 3.000 personnes ont manifesté pour « marquer le coup » face à l’extrême droite, comme stipulé sur l’une des banderoles brandies par les contre-manifestants. Selon un porte-parole de la police, Roman Hahslinger, deux policiers et deux participants ont été légèrement blessés, tandis qu’une vingtaine de personnes étaient interpellées.

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Monceau-sur-Sambre : Piquet de grève devant Bemis

L’Avenir, 2 février 2013 :

Les travailleurs ont barré hier l’accès à l’entreprise. Ils dénoncent un certain empressement de la direction.

Les travailleurs de Bemis à Monceau-sur-Sambre ont surpris leurs responsables en plantant hier aux aurores un piquet de grève devant leur entreprise spécialisée dans l’impression sur emballage. Cette dernière est engagée dans une restructuration, 47 emplois sont menacés.

Au cours des trois derniers mois, syndicats et direction se sont ainsi rencontrés à intervalles réguliers pour l’aborder. Mais voici quelques jours, les responsables ont semblé vouloir précipiter les événements. «C’est-à-dire qu’ils ont décidé unilatéralement que la première phase de la procédure, celle dédiée à l’information, était terminée et qu’ils entendaient désormais passer à la suite», explique Marc Moreau, permanent CSC.

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