Initiative publique organisée par le comité de soutien le jeudi 18 février à 18h au Centre d’embauche des Dockers de Marseille en présence de Mickael Wamen (CGT Goodyear) et de Fiodor Rilov (avocat des Goodyear) :
Initiative publique organisée par le comité de soutien le jeudi 18 février à 18h au Centre d’embauche des Dockers de Marseille en présence de Mickael Wamen (CGT Goodyear) et de Fiodor Rilov (avocat des Goodyear) :
Quelques vidéos du rassemblement et des interventions lors de la manifestation du 4 février à Paris pour la relaxe de nos huit camarades de Goodyear.
Quelques vidéos des manifestations et rassemblements à travers la France ce 4 février pour la relaxe des huit ouvriers de l’usine Goodyear condamnés à 24 mois de prison dont 9 mois fermes pour avoir défendu l’emploi.
– Alençon :
– Le Mans :
La Nouvelle République, 5 février 2016 :
Comme dans de nombreuses villes de France, plusieurs dizaines de personnes se sont réunies devant le palais de justice de Niort, hier soir, pour manifester leur solidarité avec les syndicalistes de Goodyear. Un rassemblement à l’appel de la CGT et de FO pour dénoncer la condamnation, en janvier, à neuf mois de prison ferme de huit ex-salariés de l’entreprise d’Amiens-Nord, menacée de fermeture, pour avoir retenu durant trente heures deux cadres de Goodyear.
« Nos camarades n’ont pas été condamnés par le fait du hasard, pointe Michel Ferré, membre du secrétariat de l’UD-CGT. Il s’agit bien d’une justice de classe, le procureur de la République a poursuivi au nom de la Chancellerie. » Poursuivant : « Qu’ont-ils fait, au juste, nos camarades ? Il n’y avait aucune violence. On ne calera pas sur le sujet, la procédure d’appel est en cours ». A son tour Jocelyne Baussant, secrétaire générale de l’union départementale Force ouvrière, a fustigé la « répression syndicale », voire la « syndicalophobie » : « Ce gouvernement organise non seulement la répression mais aussi l’intégration des organisations syndicales pour les empêcher de jouer leur rôle, mais qu’elles soient le relais de leur politique », a-t-elle déclaré. Réclamant « la relaxe pour les salariés de Goodyear et tout autre militant mis en cause ».« Supprimer un emploi, n’est-ce pas une forme de violence condamnable ? »
L’Humanité, 3 février 2016 :
Aujourd’hui, pour des centaines d’ouvriers, après leur licenciement, plane un risque de maladies graves dues à leur exposition prolongée à certains produits nocifs tels que les HAP-CMR utilisés dans la composition des pneus. Or la direction de Goodyear a soigneusement omis de les informer des risques encourus alors même que la loi l’y oblige. Du coup c’est la double peine pour les victimes et leurs familles, non seulement ils sont malades, pour ceux qui ne sont pas décédés, mais ils doivent se battre pour faire reconnaitre leurs pathologie comme maladie professionnelle.
Aidés par les organisations syndicales, ils ont créé une association et entamé une action collective (class action) contre la direction américaine de Goodyear. Il ont des chance de voir leurs droits reconnus .. à moins que les récentes peines infligées aux ex employés de l’usine ne les empêche l’aller défendre leur dossier outre atlantique. Une condamnation qui arrange bien Goddyear… Entre 2006 et 2012, Mourad Laffitte suit le conflit social des Goodyear qui frappe durement les 1300 salariés de l’entreprise américaine. Après un plan social dévastateur, il aborde le chapitre des conditions de travail de ces salariés et les risques sanitaires qu’ils encourent dans son documentaire « Googyear, la mort en bout de chaîne »
Publié dans France, Luttes des travailleurs et mouvement ouvrier
Tagué Amiens, chimie, conditions de travail, Goodyear, santé au travail
La Dépêche, 5 février 2016 :
L’appel national au rassemblement contre la répression syndicale a réuni entre 500 et 700 manifestants hier à midi au square de Gaulle. Cette mobilisation était organisée par la CGT et FSU Solidaires «contre la criminalisation du mouvement social» en soutien aux 8 salariés de Goodyear condamnés à de la prison à Amiens, suite à une plainte du Parquet, pour avoir «séquestré» des cadres de leur entreprise.
«Il est honteux qu’un syndicaliste soit emprisonné» dit Geneviève, militante de gauche et retraitée de la fonction publique. «C’est important de montrer la solidarité dans ce contexte où on pénalise des travailleurs qui n’ont fait que défendre les droits des salariés» souligne Aymeric, étudiant en psycho. «Partout en France les syndicalistes se sentent attaqués» dit Cédric Caubère secrétaire général de la CGT 31, qui a annoncé la création d’un comité de soutien à Toulouse pour les salariés Goodyear.
Paris Normandie, 5 février 2016 :
À l’appel de la CGT, près de 90 personnes se sont réunies devant la sous-préfecture de Dieppe, hier après-midi, pour montrer leur soutien aux salariés de l’entreprise Goodyear, basée près d’Amiens. Ces derniers, qui avaient retenu deux cadres de leur entreprise menacée de fermeture, ont été condamnés par le tribunal correctionnel d’Amiens à neuf mois de prison ferme.
« La répression syndicale est encore montée d’un cran, scande Mathias Dupuis, secrétaire général de la CGT à Dieppe. Le but est de faire peur aux syndicalistes pour qu’ils cessent de se battre pendant que le gouvernement prépare la suppression de la moitié du code du travail ».
Paris Normandie, 5 février 2016 :
Une centaine de cégétistes, rejoints par des militants de Force ouvrière et de la FSU (Fédération syndicale unitaire), ont répondu à l’appel de l’union départementale CGT, hier jeudi midi. Elle organisait un rassemblement près du palais de justice, rue Joséphine.
Le choix de ce site ne devait rien au hasard. L’un des mots d’ordre de ce rendez-vous, qui s’inscrivait dans le cadre national d’une campagne intitulée « Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales », avait trait à la condamnation de huit ex-Goodyear. Ils ont écopé de neuf mois de prison ferme pour séquestration.
Est Républicain, 4 février 2016 :
Les drapeaux de la CGT sont visibles de loin. La sono d’un vieux camion diffuse « Je rêvais d’un autre monde » sous une pluie battante. Imperturbables malgré les bourrasques, des dizaines de personnes se blottissent entre deux arrêts de la place de la République. Deux courageux déploient une banderole sur laquelle on peut lire : « Pas de militants condamnés pour activité syndicale ». Une pétition « Nous sommes tous des Goodyear » circulent dans les rangs. Sale temps pour les « délégués syndicaux » selon Sandrine Sonrel, secrétaire de l’espace revendicatif à l’UD 54 : « On est pris à partie pour un oui un non »
Quelque 400 de personnes se sont rassemblées place de la République avant de défiler en ville, répondant à l’appel de la CGT. Une action nationale. La plupart viennent d’ailleurs des différentes « UD » (Union départementale) de Lorraine.
France 3 Normandie, 4 février 2016 :
Ce jeudi, la CGT mobilise un peu partout en France pour demander la relaxe des huit ex-salariés de Goodyear condamnés à de la prison ferme. Une centaine de personnes ont manifesté leur soutien à Cherbourg.
Ils étaient une centaine ce jeudi matin à avoir répondu à l’appel de la CGT devant le tribunal de Cherbourg. Le syndicat organise une grande journée de mobilisation un peu partout en France pour demander la relaxe des huit ex-salariés de Goodyear condamnés à de la prison ferme et, plus généralement, « l’arrêt de la chasse aux sorcières » contre les syndicalistes.