On ne répond pas à la misère par une tasse de café et des petits gâteaux…

Comité National CGT des Privés d’Emploi et Précaires, 8 décembre 2012 :

Les 10 et 11 décembre 2012 se tient à Paris la conférence de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale initiée par le nouveau gouvernement PS/ Verts.

La CGT sera présente dans les sept groupes de travail dont les thématiques recoupent nos dix droits (emploi, logement, santé…).

Nous n’attendons rien de cette conférence quand on en connaît les positions de certains intervenants comme Louis Gallois qui a offert une prime de Noël de 20 milliards au patronat.

Deux demi journées pour combattre la pauvreté et de l’autre côté la précarité, la flexibilité, le chômage, les bas salaires que veulent nous imposer le Medef et l’ensemble du patronat.

Le Comité National des Privés d’Emploi et précaires CGT sera présente au rassemblement place Inéa devant le Conseil Economique et Social à Paris dans la continuité du 1er décembre avec les associations de chômeurs pour refuser cette mascarade et rappeler que 2000 nouveaux chômeurs chaque jour sont exclus de l’entreprise.

Il est temps que ce gouvernement qui nous a promis le changement fasse preuve de courage politique et répondent aux 5 millions de demandeurs d’emploi en instaurant un véritable revenu de remplacement financé par le salaire socialisé jusqu’au retour à l’emploi.

De l’argent il y en a dans les caisses du patronat, dans leurs banques et leurs paradis fiscaux. Revendiquons une autre répartition des richesses équitable pour tous sachant rien qu’entre 2007 et 2010 les actionnaires ont reçu 150 milliards pendant que des milliards de gens crèvent.

C’est pour ces raisons que nous appelons tous nos comités locaux à se mobiliser le 13 décembre 2012 dans les rassemblements interprofessionnels contre la précarité, la flexibilité, le chômage, les bas salaires que le patronat veut nous imposer.

La CGT propose :

• d’instaurer une modulation des cotisations patronales liées aux politiques d’emploi et de salaires des entreprises : plus elles précarisent, plus elles cotisent ;
• mettre à contribution les revenus financiers au même niveau que les cotisations en vigueur;
• soumettre à cotisation l’épargne salariale, les bonus et les stocks options.
• rendre effectif la transférabilité des droits et le maintien dans l’emploi ;
• instaurer des droits nouveaux d’intervention des représentants des salariés pour intervenir sur les stratégies des entreprises, notamment par un droit suspensif sur les licenciements et pour transformer la précarité en emploi stable ;
• davantage de droits pour les salariés saisonniers ;
• dissuader le recours abusif aux contrats précaires, agir sur le travail dissimulé et les ruptures abusives de contrats de travail.

Le 10 on y sera, le 13 on continuera jusqu’à l’obtention de nos revendications.

On ne lâchera pas !

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