Les protestataires dénoncent la «sourde oreille» du groupement d’entreprises portugaises chargé de l’extension du métro.
En grève depuis une vingtaine de jours, les ouvriers du Métro d’Alger maintiennent la pression. La réunion organisée, hier, avec la direction de l’entreprise et l’inspecteur du travail n’a pas donné satisfaction aux grévistes. «Les représentants des travailleurs se sont réunis avec la direction de la société et l’inspecteur du travail. Nous avons exigé, en plus de l’application des clauses du contrat de travail qui engage toutes les parties, la réintégration des 68 ouvriers licenciés abusivement après le lancement de notre mouvement.
L’inspecteur, qui devait défendre les intérêts des employés, a été insolent. Il n’a pas même voulu, comme l’exige la réglementation, nous remettre le PV de réunion», s’indigne Amar Mokhtar, membre du syndicat d’entreprise. Les travailleurs ont décidé de maintenir leur grève, lancée depuis le 21 septembre dernier. Les chantiers du projet d’extension de la ligne 1 vers la place des Martyrs seront à l’arrêt
«jusqu’à la satisfaction totale des revendications», confirment les travailleurs qui se sont rassemblés, hier, à la place des Martyrs. Les chantiers des rues Ali Boumendjel, Abane Ramdane, de la place des Martyrs et du jardin Marengo, sont tous à l’arrêt.