Archives quotidiennes : 08/12/2012

Le RSA activité, ce sont les patrons qui en profitent.

Article de juin 2012 paru sur le site actuchomage.org :

On se souvient de la campagne «Le RSA, c’est quand on travaille et qu’on ne s’en sort pas». La direction de Camaïeu n’a jamais oublié ce slogan aguicheur.

Ils touchent un RSA de complément parce que leur salaire est trop faible. Desrsa salariés de l’entreprise de prêt-à-porter Camaïeu demandent à rencontrer « au plus vite » le ministre du Travail pour dénoncer leur situation, a-t-on appris vendredi auprès de FO.

« Lorsque je suis allé voir mon DRH pour lui demander une augmentation de salaire, il m’a clairement dit : Pourquoi tu veux une augmentation ? Tu as le complément du RSA pour ça », a expliqué Cherif Lebgaa, délégué syndical Force Ouvrière. « Cette mesure, c’est clairement un effet d’aubaine pour la direction de Camaïeu qui en profite pour maintenir ses salariés dans la misère. C’est écœurant d’exploiter les gens ainsi », a ajouté cet employé logistique dans les entrepôts roubaisiens de la marque.

M. Lebgaa a précisé qu’après dix-huit ans d’ancienneté dans l’entreprise, il touche 1.180 euros nets de la part de son employeur, et 296 euros au titre du RSA activité. Selon lui, son cas est « très répandu dans l’entreprise. Rien que dans l’entrepôt à Roubaix, on est au moins une vingtaine dans le même cas. Je dis au moins une vingtaine mais c’est sans doute plus, car beaucoup de gens ont honte d’en parler. Toucher le RSA, personne n’aime s’en vanter », a-t-il souligné.

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A Vendargues, première grève des ouvriers de Régie linge développement

Midi Libre, 8 décembre 2012 :

Les ouvriers de Régie linge développement, blanchisserie industrielle installée zone du Salaison, à Vendargues, étaient, hier, en grève. Avec un seul mot d’ordre : la revalorisation de leurs conditions salariales.

Depuis vingt ans dans l’entreprise, Nathalie Boulet est élue FO au comité d’entreprise et déléguée du personnel. Elle manipule 350 vêtements mouillés à l’heure, pour un salaire proche du plancher. Et pour la première fois de sa carrière, elle a lancé une grève. « En vingt ans, c’est la première fois. Preuve que les personnes n’en peuvent plus. Avec le Smic, on ne s’en sort plus. Le coût de la vie ne cesse d’augmenter, jamais nos salaires. »

Dénonciation des conditions de travail

Les conditions de travail sont également évoquées. Pêle-mêle, fruits d’une exaspération. « On manipule le linge de cliniques ou de maisons de retraite sans gants… On inhale de la poussière de coton… Les locaux en tôle sont glacés l’hiver, une fournaise l’été. Beaucoup d’entre nous sont victimes de pathologies… » Jusqu’au jour où certaines petites humiliations ne passent plus. « Hier, j’ai fait 7 h 45 avec un quart d’heure de pause, raconte une ouvrière. Ils voulaient nous la réduire à douze minutes en déduisant l’habillage. On a refusé.

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Dijon : 80% de grévistes parmi les conducteurs de tram

Le Bien Public, 8 décembre 2012 :

La CGT Divia, par la voix de son délégué syndical Frédéric Pissot, revendique aujourd’hui  » 80% de grévistes parmi les conducteurs de tramway ». « Cela fait six samedis de suite qu’on est en grève, nos revendications restent les mêmes : nous dénonçons nos conditions de travail et le fait que les efforts que nous avons fournis ne soient pas pris en compte par la direction », conclut le délégué syndical.

Gazette Infos, 8 décembre 2012 :

Comme lors de l’inauguration de la ligne T1 en septembre dernier, des manifestants du syndicat CGT ont symboliquement tenté de bloquer le tramway devant le Centre d’Exploitation et de Maintenance.

La mise en service de la ligne T2 du tramway en ligne de mire, voilà six semaines que le mouvement de grève de la CGT Keolis Dijon persiste. Samedi 8 décembre, ils sont 79 % des salariés CGT à participer à la grève, qui va fortement impacter le réseau. Dès l’aube, ils étaient une vingtaine à faire barrage sur les rails devant le Centre d’Exploitation et de Maintenance, rue des Ateliers. Ils ont été délogés, sans violence, par les CRS, laissant ainsi la voie libre aux rames en service.

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On ne répond pas à la misère par une tasse de café et des petits gâteaux…

Comité National CGT des Privés d’Emploi et Précaires, 8 décembre 2012 :

Les 10 et 11 décembre 2012 se tient à Paris la conférence de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale initiée par le nouveau gouvernement PS/ Verts.

La CGT sera présente dans les sept groupes de travail dont les thématiques recoupent nos dix droits (emploi, logement, santé…).

Nous n’attendons rien de cette conférence quand on en connaît les positions de certains intervenants comme Louis Gallois qui a offert une prime de Noël de 20 milliards au patronat.

Deux demi journées pour combattre la pauvreté et de l’autre côté la précarité, la flexibilité, le chômage, les bas salaires que veulent nous imposer le Medef et l’ensemble du patronat.

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Ljubljana : Manifestation contre la dictature du capital

Les protestations contre les politiques d’austérité et la corruption du gouvernement continuent en Slovénie. Le 7 décembre, 2.000 personnes ont manifesté dans les rues de Ljubljana (ville de moins de 300.000 habitants) pour demander la démission du premier ministre et la libération des manifestants arrêtés ces derniers jours. Sur la banderole de tête de la manifestation une dénonciation de la dictature du capital.

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« Vendredi du Carton Rouge » en Egypte

Extraits du Parisien, 8 décembre 2012 :

Pour cette journée intitulée «Vendredi du carton rouge», plus de 10.000 personnes se sont rassemblées devant le palais d’Ittihadiya à Héliopolis, en banlieue du Caire, devenu l’épicentre des tensions ces derniers jours et désormais protégé par l’armée. Des manifestants ont même franchi une barrière de fils barbelés érigée devant le palais présidentiel au Caire, mais des soldats les ont empêchés d’entrer dans le complexe.

Place Tahrir (Le Caire), 7 décembre

La tension était palpable alors que des affrontements entre pro et anti-Morsi au même endroit ont fait sept morts et plus de 600 blessés dans la nuit de mercredi à jeudi. Plusieurs chars de l’armée étaient stationnés sur la place et aux alentours mais les soldats n’ont fait aucun geste en direction des protestataires, dont certains sont montés sur les chars pour fraterniser avec les militaires. (…)

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