Les conducteurs de train allemands ont déclenché jeudi une grève de 47 heures à l’encontre de 22 compagnies privées qui refusent une négociation générale sur les salaires, a annoncé le syndicat GDL qui les représente.
La grève, entamée à 3h jeudi et qui doit s’achever samedi à 2h, ne concerne pas la compagnie publique Deutsche Bahn qui a entamé des négociations avec le syndicat.
Elle ne concerne pas non plus la compagnie privée Keolis, une filiale de la compagnie française SNCF, qui a accepté mercredi l’ouverture de négociations en vue d’aligner les salaires et avantages des 26.000 conducteurs de train en Allemagne, selon GDL.
La décision de Keolis, un des six grands concurrents privés de la Deutsche Bahn, de se désolidariser des autres groupes privées « ouvre une brêche » dans leur front jusqu’alors uni, a estimé le patron de GDL Claus Weselsky dans un communiqué.
Claus Weselsky estime nécessaire un accord avec les concurrents de Deutsche Bahn afin d’éviter une « concurrence sur les salaires » et d’éventuels licenciements lors d’un changement d’opérateur.
Cette grève fait suite à un premier arrêt de travail de 24 heures lundi à l’encontre des compagnies privées.
Pour obtenir l’ouverture de négociations avec la Deutsche Bahn, GDL avait mené en février et début mars trois grèves courtes, qui avaient fortement perturbé le trafic ferroviaire allemand, encore très largement dominé par la compagnie publique.
Belga
RTBRinfo