Archives quotidiennes : 14/03/2011

Veolia Avignon : La grève s’invite au Conseil Municipal

11 mars : Les salariés de VEOLIA Avignon se sont invités au Conseil Municipal pour interpeller les élus et les mettre face à leurs responsabilités. Face aux risques de panne sur le réseau, Mme Marie José ROIG ne semble pas s’inquièter d’avoir confié la gestion de l’eau à une entreprise privé. La CGT appelle la population à soutenir l’action des salariés et à refuser de payer l’avidité des actionnaires.

Lampedusa : « Les racistes dehors ! »

L’Express, 14 mars 2011 :

LAMPEDUSA (Italie) : La dirigeante du FN, Marine Le Pen, a été accueillie lundi à son arrivée sur la petite île italienne de Lampedusa par une centaine de manifestants clamant « les racistes dehors! », a constaté une journaliste de l’AFP.

Dans ce rassemblement à l’appel d’une association de Lampedusa, Askavusa, un slogan en français « solidarité avec les sans-papiers » cotoyait des banderoles en italien proclamant « les racistes dehors », « Lampedusa n’est pas raciste » et « le monde est en couleurs, faites-vous en une raison »

Les ouvriers de Faurecia d’Hénin-Beaumont en lutte pour les salaires

Boursorama, 14 mars 2011 :

Environ 80 salariés de l’équipementier automobile Faurecia, en grève depuis jeudi pour obtenir une revalorisation salariale, ont bloqué lundi le site d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), a-t-on appris de source syndicale.

Les postiers de Soyaux et d’Angoulême en grève

Charente Libre, 14 mars 2011 :

Depuis ce matin, les facteurs de Soyaux et d’Angoulême sont tous en grève. Ils protestent contre la réorganisation annoncée au 17 mai.

Pas de courrier à Soyaux. Très peu à Angoulême. Depuis ce matin, les facteurs sont tous en grève, «sauf les CDD», précise Patrick Moimaux, délégué CGT à la poste d’Angoulême. Le fond du problème, la réorganisation qui va être mise en place à partir du 17 mai.

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Grève des travailleurs de la Transtu

G Net, 14 mars 2011 :

Les bus de la Transtu ont disparu ce lundi de la circulation, au grand dam des usagers qui ont eu beaucoup de difficultés à rejoindre leurs lieu de travail, et les établissements éducatifs et universitaires.

Et pour cause, un débrayage général observé par les agents d’exploitation de la société, que le ministère de tutelle considère comme « un refus de travail et non une grève, car, il n’a été précédé d’aucun préavis », nous indique une source informée du ministère du Transport et de l’Equipement.

Le débrayage a commencé depuis vendredi, aux entrepôts d’al-Bokri et de Tebourba. Une délégation du ministère soit le secrétaire général et un chargé de mission ont rencontré les représentants des grévistes dont la revendication principale est le départ de Sassi Yahia, l’actuel PDG de la société des Transports de Tunis (Transtu), étant un ancien membre du comité central du RCD.

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Nouveaux heurts entre étudiants et gendarmes à Ouagadougou

Afrik.com, 14 mars 2011 :

La tension ne baisse pas au Burkina Faso. Alors que leur mouvement de vendredi a été violemment dispersé, les étudiants n’entendent pas lâcher du lest et promettent de nouvelles manifestations. Le gouvernement qui les accuse d’être manipulés par l’opposition multiplie les mises en demeure. Le président Blaise Compaoré appelle au calme.

Blaise Compaoré sort de son mutisme. De retour d’Addis-Abeba, vendredi, le Chef de l’Etat burkinabè, pour la première fois, s’est exprimé au sujet des violentes manifestations consécutives à la mort suspecte de l’élève Justin Zongo. « Les manifestations dans un Etat de droit sont tout à fait légitimes et normales. Mais ce qui est inadmissible, ce sont les destructions et les actes de vandalisme observés ça et là qui touchent des édifices publics », a-t-il déclaré. Il a appelé ses concitoyens au calme : « L’Etat de droit, c’est la liberté, mais une liberté qui respecte celle des autres et les biens publics. Le Burkina Faso est un pays aux ressources limitées, mais qui fait des efforts immenses pour son développement, pour sa marche vers le progrès et il faut que les Burkinabè se mobilisent autour de cet idéal de construction du pays », a-t-il poursuivi.

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Unité des régimes féodaux pour étouffer la révolte au Bahreïn

AFP,14 mars 2011 :

Plus d’un millier de soldats saoudiens faisant partie de la force commune du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont arrivés à Bahreïn, en proie à des troubles, a indiqué lundi un responsable saoudien à l’AFP.

« La force est arrivée à Bahreïn dimanche soir », a affirmé ce responsable qui a requis l’anonymat. Le quotidien bahreïni Alyam, proche de la famille royale des Al-Khalifa, avait affirmé lundi que « des forces du Conseil de coopération du Golfe doivent arriver à Bahreïn pour participer au maintien de l’ordre ».

L’Arabie saoudite est le chef de file du CCG, groupement des monarchies arabes du Golfe dont fait partie Bahreïn. Le CCG a exprimé plus d’une fois sa solidarité avec les autorités bahreïnies qui font face à une contestation grandissante, animée essentiellement par des activistes chiites.

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Travailleurs iraniens solidaires des travailleurs du Wisconsin

Révolution en Iran, 14 mars 2011 :

Message du Comité de Coordination pour Aider à la Formation d’Organisations Ouvrières (Iran) de solidarité aux travailleurs américains du Wisconsin.

Travailleurs américains,

Nous avons entendu le son de vos protestations contre l’attaque d’airain contre vos droits, que vous impose le système capitaliste. Le plan du gouverneur du Wisconsin n’est que la dernière attaque, avec bien d’autres attaques, contre vous nos frères et nos soeurs de classe. Selon ce que nous avons entendu de ce plan, la contribution des travailleurs pour la retraite serait augmentée de 5,8%, aux services de soins de 12,6% et les salaires seraient baissés de 8% avec une hausse des heures de travail. En plus, la place des représentants des travailleurs dans les négociations avec les employeurs serait réduite et des avantages spéciaux seraient garantis aux employeurs pour licencier les employés.

Nous nous souvenons comment le capitalisme aux Etats-Unis a toujours tenté de résoudre ses crises en renforçant les pressions contre vous les travailleurs. L’Etat protecteur du capital (que se soit sous l’administration républicaine ou démocrate), dans le contexte de la crise économique de 2008, a, pour éviter la banqueroute de plus de banques, institutions financières et autres sociétés, pris d’énormes sommes d’argent dans les poches des gens et sur les impôts pour injecter plusieurs milliards de dollars dans ces banques et institutions afin d’éviter un effondrement en chaîne des institutions clefs du capital. Nous savons comment pendant la période du développement du capital et des capitalistes, d’énormes montagnes de richesses ont été extraites et volées sur votre travail et vos vies, et comment lors des période de baisse de la rentabilité, ils tentent d’obtenir encore plus de prise sur nous, esclaves salariés, de peur que leur système d’exploitation soit touché ou s’effondre.

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Multiplication des mouvements sociaux en Algérie

RFI, 14 mars 2011 :

Divers corps socioprofessionnels expriment leurs revendications ces jours-ci en Algérie. Dans l’administration, des salariés de l’agence de presse officielle APS, des fonctionnaires du ministère de la Justice ou encore des salariés du secteur des hydrocarbures, tous réclament l’amélioration de leur revenus tandis que les étudiants demandent une révision de tout le système pédagogique.

 

Le 7 mars 2011 à Alger, c'est la police locale qui manifestait pour demander une hausse des salaires

Après les gardes communaux qui attendent impatiemment des réponses à leurs revendications socioprofessionnelles, dimanche 13 mars 2011, ce sont des salariés de l’agence de presse APS qui pour des raisons similaires se sont rassemblés devant le siège de leur entreprise.

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Grève à l’usine de munitions de Batna

El Watan, 14 mars 2011 :

Privés du droit d’exercice syndical, les travailleurs de cette entreprise de l’ANP, revendiquent surtout une augmentation des salaires.

Environ 2500 employés de l’entreprise de réalisation industrielle de Seriana (ERIS) ont tenu, hier, un sit-in devant leur usine, spécialisée dans la production de munitions de guerre. C’est le deuxième mouvement de protestation après une semaine de grève, achevée jeudi dernier, restée sans écho. Privés du droit d’exercice syndical, les travailleurs de cette entreprise située dans la commune de Seriana (à l’est de Batna), appartenant à l’ANP, revendiquent en premier une augmentation des salaires. «La majorité des travailleurs est permanente, et pourtant on ne touche pas le SMIC», s’indigne S. B., l’un des protestataires. Une réalité confirmée par un employé de l’administration, lequel, au bout de 25 ans de service, ne dépasse pas les 13 600 DA par mois.

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