Archives quotidiennes : 11/03/2011

Occupation des locaux de l’UNEDIC

Jeudi 10 mars 2011, des dizaines de travailleuses et de travailleurs privé(e)s d’emploi ont occupé les locaux de l’UNEDIC de la rue Traversiére à Paris dans le cadre de la négociation de la nouvelle convention UNEDIC pour défendre leurs revendications comme l’arrêt des radiations, le maintien de l’allocation-chômage jusqu’au retour à l’emploi et l’arrêt des exonérations de cotisations patronales.

Salariés, chômeurs, refusons de payer pour la crise des capitalistes !

Protestations au Koweit

AFP, 11 mars 2011 :

Les forces anti-émeute au Koweït ont dispersé à coups de grenades lacrymogènes des centaines d’apatrides arabes qui manifestaient aujourd’hui, réclamant d’être naturalisés, ont indiqué des témoins.

Manifestation à Jahra

Quelque 500 protestataires se sont rassemblés à Jahra, à l’ouest de la ville de Koweït, après la prière du vendredi, en dépit d’une ferme mise en garde du ministère de l’Intérieur la veille.

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Salarié(e)s des crèches en grève

Dépêche AFP, 11 mars 2011 :

Des centaines de professionnels de la petite enfance ont fait grève et ont manifesté vendredi en France, pour réclamer un « accueil de qualité » pour les tout-petits, une mobilisation qui a conduit à de nombreuses fermetures de crèches, notamment à Paris.

Aix-en-Provence, 11 mars 2011

A Paris, « entre 2.000 et 2.500 personnes » selon les organisateurs, 1.200 selon la police, ont participé à la manifestation parisienne, en scandant « Pas de bébés à la consigne, les bébés ne sont pas des sardines! », certaines brandissant des poupons en plastiques.

Une banderole disait « Non au gardiennage, oui à un accueil de qualité ».

Sept membres de la délégation ont été reçus au ministère. « Nous avons exposé notre plan d’urgence pour la petite enfance », qui porte des revendications comme le retrait d’un décret assouplissant les règles d’accueil et demandant davantage de personnels formés, a indiqué à l’AFP Pierre Suesser, au nom du collectif « Pas de bébés à la consigne ».

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Véolia, Easy Take : Lutte des classes à Avignon

La Provence, 11 mars 2011

Des salariés de Véolia ont retenu un temps leur hiérarchie. Et le ton se durcit entre les grévistes d’Easy Take et la direction

Travailleurs de Véolia en grève

Véolia : 70 salariés réclament notamment des revalorisations salariales

Au sens propre comme au figuré, les grévistes et la direction de l’agence Veolia Pays Provençal ont eu du mal à s’entendre, hier. Alors que les négociations étaient menées dans un bureau à l’étage, une bonne moitié des 70 grévistes (sur 110 salariés répartis entre Avignon et les antennes de Tarascon, des Saintes-Maries-de-la-Mer, de Sault, Morières et Jonquières) avait investi le hall d’entrée du siège de la route de Montfavet pour y jouer du tambour, faire cracher les baffles et péter des pétards. « Une façon de montrer notre détermination » justifiaient les manifestants.

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Marseille : Flics, GIPN et CRS contre les ouvriers de la SNCM

Lors de la lutte pour la défense de la retraite à 60 ans, on a déjà vu que l’Etat, même « démocratique », est prêt à utiliser tous les moyens répressifs, comme des réquisitions datant de la guerre et des menaces de prison contre des grévistes, pour faire taire les travailleurs. Dans le public comme dans le privé, les sanctions, interpellations, condamnations de militants ouvriers ne cessent pas. Hier, 10 mars, c’est une véritable armée de forces répressives, GIPN et hélicoptères inclus, qui ont été envoyés contre les ouvriers de la SNCM à Marseille.

20 Minutes, 11 mars 2011 :

Près de 800 policiers et CRS, des commandos du GIPN et des hélicoptères ont été déployés hier à l’aube sur ordre du préfet pour débloquer les accès du port, occupés depuis mercredi par les employés de la SNCM.

Les forces répressives de l'Etat bourgeois, 10 mars

Quinze marins de la compagnie, qui assure la desserte de la Corse, ont été interpellés sur des chaloupes, utilisées pour bloquer les passes nord et sud du port. Ils ont été remis en liberté dans l’après-midi. « L’intervention n’a pas fait de blessé », a indiqué le préfet de police, mais des heurts légers ont opposés grévistes et forces de l’ordre. Après l’intervention, l’ensemble des professions portuaires (agents, dockers, douanes…) a décidé de stopper le travail pour 24 heures en signe de solidarité. Le trafic a été interrompu dans tous les bassins du port. En fin d’après-midi, un rassemblement a été organisé à l’appel de la CGT devant la préfecture, où une délégation de grévistes a été reçue par le préfet. Les marins, en grève depuis presque six semaines, dénoncent des réductions de rotations entre le continent et la Corse et soupçonnent la direction de préparer un plan social et le « démantèlement » progressif de l’entreprise. Ils demandent l’intervention de l’Etat, actionnaire à hauteur de 25 % de la compagnie. Une option refusée jusqu’alors par le secrétaire d’Etat aux transports,Thierry Mariani.

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Bordeaux : Grève aux entrées des parkings Parcub

Sud-Ouest, 11 mars 2011 :

Hier matin, une longue file de voiture s’est formée dans la rue du Révérend Père Dieuzaide, qui conduit à l’une des entrées du parking public du centre commercial de Mériadeck. Plusieurs conducteurs klaxonnaient pour manifester leur impatience. En cause, un barrage filtrant qui ralentissait considérablement le rythme des voitures. Une partie du personnel de la régie communautaire Parcub était en effet en grève, à l’appel des syndicats CGT, FO, CFTC et CFE-CGC, dans le cadre des négociations annuelles sur les salaires de 2011.

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Grève pour les salaires à JC Decaux Toulouse

La Dépêche, 11 mars 2011 :

«Ici, à Toulouse, 100 % des personnels de terrains sont en grève. Nous demandons une hausse des salaires de 100 € brut par salarié. » Patrick Mir, délégué syndical CGT à l’agence toulousaine de JC Decaux exprime son souhait de poursuivre un mouvement de grève débuté mardi dernier. Mercredi, des discussions avec la direction ont permis quelques avancées parmi lesquelles une augmentation générale de 1,6 % sur les salaires et 0,5 % sur l’intéressement collectif.