Grève dans l’éducation en Guinée-Bissau

AFP, 18 février 2013 :

Des enseignants des secteurs primaire et secondaire publics de Guinée-Bissau ont entamé lundi une grève de plus d’un mois pour réclamer notamment le paiement d’arriérés de salaires, a-t-on appris auprès de leurs syndicats.

« Nous lançons un mot d’ordre de grève jusqu’au 29 mars », soit quarante jours d’arrêt de travail, a déclaré à l’AFP Luis Nancassa, un responsable du syndicat national des enseignants (Sinaprof).

Le Sinaprof et le syndicat démocratique des professeurs (Syndeprof), les principaux syndicats d’enseignants, ont déclenché la grève pour réclamer le paiement de quatre mois d’arriérés de salaires des professeurs en attente d’intégration, le paiement des salaires de ceux récemment embauchés, et une nouvelle grille salariale tenant compte de l’ancienneté et des diplômes.

« Nous avons posé ces problèmes au gouvernement lors des négociations de novembre et décembre. Il avait promis de les (régler) mais n’a rien fait », a indiqué M. Nancassa.

Les écoles publiques de Bissau étaient fermées lundi, a constaté un journaliste de l’AFP.

C’est la deuxième grève des enseignants depuis le début de l’année, pour la satisfaction de ces mêmes revendications.

La Guinée-Bissau, pays frappé par une instabilité politique et militaire chronique, est un des derniers pays au monde dans le classement établi selon l’indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

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