Appel à la grève le 8 juin au restaurant KFC de Châteaufarine (Besançon)

Appel d’employé(e)s du restaurant KFC de Châteaufarine (Besançon) à la grève ce 8 juin dans le cadre de la prochaine journée de mobilisation contre la loi travail :

Mercredi 8 juin, K.F.C. en grève !

Dans le cadre de l’opposition à la « loi Travail »,  un nouvel appel à la grève et à la mobilisation générale a été lancé demain mercredi 8 juin toute la journée. Les salariés de K.F.C. Besançon et au-delà comptent bien l’entendre une nouvelle fois, et surtout saisir et amplifier cette occasion pour mener la lutte au cœur de nos problèmes, fermement et durablement.

kfc

En effet si le contexte est en soit une raison légitime pour mener collectivement la fronde, la dictature du Capital étant globalement toujours poussée au plus loin contre nous, il n’a échappé à personne qu’au plus près de notre quotidien, nos conditions de taf, déjà médiocres, se sont fortement dégradées ces derniers mois, avec un avenir qui tend à se poursuivre en ce sens.

Dysfonctionnements récurrents du matériel, ressources humaines surexploitées, certaines heures supp’ non payées voir trafiquées, dialogue social inexistant avec une hiérarchie qui reste bornée sur ses certitudes, salaires au plus bas alors que les bénéfices rentrent au point d’ouvrir une nouvelle franchise dans la région, sont autant d’exemples connus et subis par tous.

Après des mouvements épisodiques mais précurseurs au sein de notre boite, nous avons la possibilité, pour toutes ces raisons, de dire assez de promesses et de sacrifices ! ainsi, au moins 50% de collègues prévus à cette date ont d’hors-et-déjà décidé de rejoindre cette synergie, mais nous espérons être beaucoup plus nombreux et avons besoin du soutien de chacun dans cet objectif.

S’il en coute aux mobilisés et que la question du changement concret se pose, il ne faut pour autant pas se voiler la face : c’est en prenant un peu sur soit pour l’intérêt commun en établissant un rapport de force féroce que les choses bougent ; l’entreprise, ça n’est pas quelques chiffres, des machines, ou une bureaucratie, mais des travailleurs à qui il appartient de choisir leurs destins !

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