Archives quotidiennes : 16/06/2016

Toulouse : Suicide d’un infirmier du CHU sur son poste de travail, trop c’est trop

Tract SUD et CGT CHU Toulouse, 16 juin 2016 :

Suicide d’un infirmier du CHU sur son poste de travail, trop c’est trop – Rassemblement lundi 20 juin – 17h – Hôtel Dieu

Nous avons appris le suicide d’un de nos collègues à Rangueil sur son poste de travail. Nous avons été tous choqués par la violence de cet acte et nous avons une pensée pour sa famille, ses proches et ses collègues. La délégation de nos syndicats au CHSCT a débuté une enquête concernant les circonstances professionnelles de ce geste qui par le fait d’être sur le lieu de travail interroge tout le fonctionnement actuel du CHU.

Un suicide au travail, qu’est ce que ça veut dire ?

Il faut savoir que le phénomène des suicides au travail est très récent, Christophe Dejours, un psychiatre reconnu y a consacré un livre ou il indique : « à partir des années 1980, le privilège accordé à la gestion au détriment du travail s’est traduit par un ensemble de logiques d’action : les centres de profit, la gestion par objectifs, la mise à l’écart des gens de métier, la primauté de l’organisation, la flexibilité et la sous-traitance… La production de valeur est recherchée dans la rentabilité et dans l’organisation du travail plutôt que dans le travail lui-même, les résultats priment sur les moyens. Cette évolution a eu pour effet de disqualifier les métiers, avec des conséquences «dramatiques» sur la santé mentale des salariés et sur le climat social de l’entreprise. En deuxième lieu, l’introduction de l’évaluation individualisée des performances, censée rendre compte de façon objective de la production de travail, s’est révélée contre-productive. » Tout est là chez nous.

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[Leur société] La Société Générale – les paradis fiscaux pour les uns, l’enfer des plans sociaux pour les autres

Des nouveaux licenciements chez la Société Générale ! L’entreprise annonce cette fois la suppression de 240 postes à Caen et à Rouen.

La Société Générale avait déjà annoncé fin 2015 le lancement de ce plan de suppression de 420 postes jusqu’en 2017 en France. Neanmoins le bilan s’alourdit et il s’agirait plutôt de 550 emplois supprimés. Et tout ça afin d’accroître la « compétitivité »  et réaliser 850 millions d’euros d’économies. En 2012, un autre plan d’économies avait déjà couté 880 suppressions d’emplois en France, et 1 500 dans le monde.

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Pourtant les profits sont là. En 2014, les bénéfices ont augmenté de 30 %, soit 2,69 milliards d’euros. Pour 2015 une nouvelle hausse de 25 % a été annoncée. Le résultat net en 2015 serait de l’ordre de 4 milliards d’euros.

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Nouveau succès de rue à Tours, contre la loi Travail

La Nouvelle République, 15 juin 2016 :

A Tours, ville d’équilibre et de mesure, on sait compter les manifestants de chaque côté d’un défilé. Hier, le cortège atteignait 1.400 personnes selon la police et 2.200, selon les manifestants. Pour contenter tout le monde, on dira qu’ils étaient 1.800 à défiler dans cette nouvelle mobilisation contre la loi Travail. Une participation très satisfaisante pour les syndicats et les jeunes anti-loi El Khomri qui avaient appelé à manifester. D’autant qu’il faut ajouter les 700 Tourangeaux – de source syndicale – qui avaient pris le départ le matin, en bus ou en voiture, pour aller défiler à Paris.

Arrêt devant les grilles du Medef

Partis de la place de la Liberté, le cortège s’étirait avenue de Grammont et rue Nationale avant de s’engager dans la rue de la Scellerie, jusqu’à la place de la Préfecture.

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Les casseurs des hôpitaux sont connus !

Communiqué de l’Initiative Communiste-Ouvrière :

A entendre les politiciens ne parler, depuis ce 14 juin, que des vitres de l’hôpital Necker à Paris, on pourrait penser qu’ils se préoccupent de l’hôpital.

Casser les vitres d’un centre de soin n’a bien évidemment rien à voir avec les méthodes de lutte de la classe ouvrière… mais la casse de l’hôpital ne se limite malheureusement pas à quelques vitres d’isolation thermique.

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Grève : la filiale de SFR ne répond plus

Le Parisien, 16 juin 2016 :

Qui vote pour poursuivre la grève ? » Dans un amphithéâtre plein à craquer, les mains se lèvent une à une, déterminées. Depuis hier matin, près de 300 salariés sur les 450 que compte l’entreprise SFR Business Solutions sont en grève. Implantée aux Ulis, la société gère le réseau de 800 employés de grandes entreprises. Mais depuis leur rachat par le groupe SFR-Numéricable en octobre 2014, « les conditions de travail ne cessent de se dégrader », avance Arnaud Waterkeyn, délégué syndicat CFDT.

Opposés à la baisse annoncée de leurs revenus

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase : « L’annonce de la baisse de la prime d’intéressement de 9 à moins de 3 %, dans le cadre d’un accord groupe. » « Ils veulent harmoniser les coûts. Mais en fait, ils souhaitent surtout les réduire en s’attaquant aux salaires, dénonce le délégué. Cela équivaut à une perte de 1 850 € par an pour un salarié moyen. Certains ont déjà des difficultés à boucler les fins de mois, ce n’est pas possible. »

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Intermittents : grève des salariés du « in » d’Avignon

Le Monde, 15 juin 2016 :

Sur le front artistique, rien n’est plus inquiétant pour le gouvernement que la menace de turbulences sociales et de grèves pendant les festivals d’été. Le Collectif du festival « in » d’Avignon le sait bien : déjà mobilisé il y a deux ans lors de la précédente crise des intermittents, il vient d’annoncer, mercredi 15 juin, vers 20 heures, sa décision de faire grève jeudi 16 juin, alors que les partenaires sociaux doivent tenir leur dernière réunion – théoriquement – sur les annexes 8 (techniciens) et 10 (artistes) de l’Unédic.

Actuellement, 210 personnes travaillent à la préparation du festival d’Avignon, lequel aura lieu du 6 au 24 juillet : outre les 28 salariés permanents, figurent aussi des intermittents (artistes ou techniciens) qui sont en répétition, ou montent les décors. Et ce chiffre va croître progressivement au fur et à mesure que l’échéance approche.

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