Article publié par l’Initiative Communiste-Ouvrière
A la mise en place de l’accord de la honte entre l’Union européenne (UE) et la Turquie sur la gestion des réfugié-es, il était évident qu’il n’y aucune volonté politique d’aider ces êtres humains en détresse mais seulement de fermer davantage des frontières pour l’UE, et marchander sa coopération avec la politique anti-migratoire des pays européens pour la Turquie.
Il était évident non seulement que cela ne ferait pas disparaître les raisons qui poussent des millions de gens à l’exile mais en plus que ça allait rendre cet exil encore plus dur et meurtrier pour celles et ceux qui fuient déjà la guerre, les dictatures, la misère et la répression.

Si, après la fermeture totale de la route des Balkans, le nombre de réfugié-es arrivé-es sur les territoires de l’UE a baissé à 200 000 (au lieu d’environ 400 000 l’année dernière pour la même période), le nombre de morts sur cette route d’exil n’arrête pas d’augmenter. Le bilan pour les six premiers mois de 2016 est extrêmement lourd : selon les chiffres officiels, minimalistes, du Haut Commissariat des Nations-unies pour les réfugiés (UNHCR), il y a eu au moins 2 500 êtres humains morts, pour la majorité victime des naufrages de leurs embarcations de fortune noyés dans la Méditerranée. Juste pour la semaine du 23 au 29 mai, plus de 880 personnes, dont des enfants, ont péri en essayant d’atteindre soit les îles grecques soit la Sicile, en partance de Turquie, Libye ou Égypte, entre autres.
Lire la suite →
WordPress:
J’aime chargement…