Jeune Afrique, 27 juillet 2016 :
La séquestration de plusieurs cadres et le débrayage du personnel de deux champs pétroliers maritimes, exploités par Canadian Natural Resources (CNR), ont mis un coup de frein à la production ivoirienne.
Le personnel travaillant sur les champs pétroliers et gaziers Baobab et Espoir exploités par CNR et situés respectivement sur les blocs CI-40 et CI-26 à plusieurs dizaines de kilomètres au large des côtes ivoiriennes, a débrayé le mardi 26 juillet occasionnant l’arrêt momentanément de la production.
Selon nos informations, tout serait parti des revendications sociales des employés d’un sous-traitant de CNR qui ont séquestré pendant quelques heures leurs responsables.
Joint au téléphone par Jeune Afrique, Emmanuel Koffi, le directeur général de CNR International Côte d’Ivoire, a assuré que tout était rentré dans l’ordre. « Tout se passe bien sur les champs Baobab et Espoir », a-t-il insisté.
« La production n’a pas encore repris sur le champ Baobab et ne reprendra pas avant plusieurs jours », a toutefois confié à Jeune Afrique une source proche de la Société nationale des opérations pétrolières (Petroci).
Interrogée sur l’impact de cette grève sur l’activité de ces deux sites – CNR est le principal producteur de pétrole en Côte d’Ivoire – notre source explique qu »il est trop tôt pour avancer un chiffre, mais la grève inattendue sur les champs baobab et Espoir a réduit la production ivoirienne ».