Archives quotidiennes : 12/07/2016

Haut-Mauco (40) : les salariés d’Atemax-Soleval en grève contre un licenciement jugé excessif

Sud Ouest, 12 juillet 2016 :

Depuis ce lundi matin, la majorité des salariés de l’entreprise Atemax-Soleval à Haut-Mauco, près de Mont-de-Marsan, observe un mouvement de grève, par solidarité avec un de leurs collègues, licencié pour faute grave. « Il a été licencié parce qu’il n’avait pas refermé les volets au-dessus de la benne de son camion, alors qu’il transportait des déchets de volailles, explique un délégué du personnel. Ce qui est certes une erreur, mais en aucun cas ne met l’entreprise en danger. Les déchets venaient d’un abattoir, d’animaux non porteurs du virus aviaire. Il n’y avait donc, selon nous, pas de risque de diffusion de la maladie. »

Les délégués syndicaux CFDT s’insurgent contre cette décision de licencier, qu’ils jugent disproportionnée par rapport à la faute. Ils affirment même que le matériel de collecte n’est pas adapté et qu’ils avaient demandé, pour faire face aux conséquences de la crise née du virus de l’influenza aviaire, que tout le matériel soit revu et adapté.

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Saulieu : nouveau débrayage à la maroquinerie

Le Bien Public, 12 juillet 2016 :

Pour faire suite à la grève de vendredi, qui a rassemblé 80 employés de la maroquinerie de Saulieu, la CGT a été reçue, mardi, par la direction. Cette dernière leur a proposé une augmentation de 12 centimes sur les horaires de travail. Après concertation, la CGT a refusé cette proposition, réclamant une augmentation de 20 centimes. La CGT et 110 employés sur les 170 ont donc décidé de débrayer, mardi, de 13 h 15 à 14 h 15. Ce débrayage s’est fait à l’extérieur des locaux. Une nouvelle journée de grève sera certainement prévue le 29 juillet.

A Madrid, les femmes de ménage disent « basta » à la précarité

Le Monde, 9 juillet 2016 :

C’est la face cachée du tourisme en Espagne. L’envers du « Sol et playa ». Contrats précaires, heures supplémentaires non payées, baisse des salaires, dégradation des conditions de travail, les femmes de chambre des hôtels ont décidé de dire « basta ». Depuis quelques mois, « Las Kellys » comme elles se font appeler (pour « Las que limpian », celles qui nettoient) multiplient les rassemblements aux portes d’établissements hôteliers pour dénoncer « l’exploitation » dont elles se disent victimes.

Tout a commencé en 2014 par des témoignages sur Internet. Sous couvert d’anonymat, plusieurs femmes de chambre dénoncent les contrats abusifs qu’elles acceptent pour ne pas pointer au chômage, dans un pays où 21 % des actifs sont sans emploi. Peu à peu elles se regroupent, parfois masquées pour ne pas risquer d’être licenciées. Aujourd’hui, leur association compte plus de 500 membres.

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Plan d’économie à Grenoble, le conseil municipal interrompu par des opposants

France 3 Alpes, 11 juillet 2016 :

A Grenoble, environ 150 personnes ont fait irruption lors du conseil municipal. La séance a du être reportée à la semaine prochaine.

Ce ne devait être qu’une manifestation devant la mairie mais ce lundi 11 juillet, les agents municipaux et représentants d’Unions de quartier se sont finalement « invités » au conseil municipal pour dénoncer le plan de sauvegarde des services publics engagé par la ville. Un plan qui suscite beaucoup de colère et d’inquiétude.

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Opération péage gratuit sur l’A1, à Fresnes-lès-Montauban, contre la loi travail

La Voix du Nord, 12 juillet 2016 :

Les syndicats avaient prévenu : ils resteront mobilisés tout l’été contre la loi travail. Ce mardi matin, une intersyndicale mène une opération péage gratuit sur l’autoroute A1, au péage de Fresnes-lès-Montauban.

La lutte contre la loi travail continue cet été. Ce mardi matin, une quarantaine de syndicalistes sont mobilisés depuis 7h30 au péage de Fresnes-lès-Montauban, sur l’A1. Distribution de tracts, levée des barrières : ils manifestent contre la loi travail par une opération péage gratuit, dans le sens Paris vers Lille.

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Canada : Grève de la faim de détenus de l’immigration

La Presse Canadienne, 12 juillet 2016 :

Une cinquantaine de «détenus de l’immigration» en Ontario auraient amorcé lundi une grève de la faim, selon des militants.

Centre de détention de l’immigration de Laval, août 2013

Les détenus de l’immigration sont des personnes arrivées au Canada et mises en détention provisoire jusqu’à ce que les autorités canadiennes déterminent leur statut. Ces détenus, déférés dans des prisons provinciales, sont parfois mêlés à des criminels.

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Mauritanie : la police disperse une manifestation de militants anti-esclavagistes

VOA, 11 juillet 2016 :

La police a dispersé lundi à Nouakchott une manifestation de militants anti-esclavagistes qui protestaient contre de récentes arrestations dans leurs rangs.

Des policiers ont fait usage de bombes lacrymogènes et de matraques pour disperser le rassemblement de militants de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), une ONG anti-esclavagiste.

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Saint-Etienne : Solidarité face à la répression

Le 13 juillet 2016, Martin, 24 ans, Nina, 24 ans, Jules, 25 ans, et Yvan 29 ans, sont convoqués devant le Tribunal de Saint-Étienne pour y être jugés. Ils sont accusés de dégradations, de rébellion et de violences sur policiers suite à la manifestation du 12 mai au cours de laquelle un millier de personnes est allé interpeller les deux députés de Saint-Étienne sur la loi travail et le 49-3. Ces accusations graves – dont les conséquences peuvent être lourdes pour la vie de jeunes qui sont : étudiant en sociologie et surveillant, employée, assistant de vie scolaire, musicien -, sont mensongères. Il s’agit d’un procès politique pour frapper des opposants à la « loi travail », et faire déraper un mouvement social qui ne faiblit pas malgré toutes sortes de manœuvres.

Le 12 mai, un millier de personnes a interpellé les deux députés de Saint-Etienne. Une banderole a été déployée depuis le balcon de la permanence de JL Gagnaire, absent au rendez-vous. Il reconnaît lui-même « ni vol ni vandalisme » dans sa permanence. Mais le 13 mai le ministre de l’intérieur Cazeneuve de passage à St-Etienne a appelé à « punir les casseurs » et « professionnels de la haine ». Arrêtés chez eux avec perquisitions de leurs logements et de celui de certains de leurs parents le jeudi 2 juin à 6 heures du matin, dans une opération qui a mobilisé une centaine de policiers, puis gardés à vue 36 heures, Martin, Nina, Jules et Yvan ont été traités comme des « terroristes ».

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