Article publié par l’Initiative Communiste-Ouvrière :
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Les propos de Macron sur la dure vie, tellement plus dure que celles du commun des mortels, salariés, employés, ouvriers ou chômeurs, que subissent les entrepreneurs (ce mot qui sert à désigner ce que l’on appelait patrons depuis que le CNPF s’est rebaptisé MEDEF) devrait nous interroger sur la condition patronale. C’est vrai quoi, nous les travailleuses et les travailleurs, nous avons trop souvent l’esprit borné, nous parlons de nos conditions de travail qui se dégradent, de nos salaires qui fondent comme neige au soleil, ou de nos emplois qui sont menacés, mais c’est bien trop rarement que nous nous penchons sur la vie pleine de souffrances de nos patrons.

Tentons d’imaginer la précarité de leurs vies par rapport aux nôtres, au combien plus faciles et plus douces ! Nous, nous avons déjà bien du mal à gérer un SMIC… chaque mois c’est la même chose, on n’y arrive pas ! Chaque mois, c’est le même scénario… nos comptes en banque sont encore plus rouges que les drapeaux que nous déployons lors des manifestations. Alors, pour nous qui n’arrivons pas à gérer un seul SMIC, essayons de nous mettre à la place de ce pauvre Serge Dassault dont la fortune est égale à 1.283.744 années de SMIC, de cet infortuné Gérard Mulliez qui dispose de 1.687.207 années de SMIC dans ses coffres, de cette misérable Liliane de Bettencourt et ses 2.266.725 années de SMIC sur son compte… Non nous ne pouvons pas imaginer comme doit être dure d’avoir plus d’un million d’années de SMIC à notre disposition !
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