Archives de Tag: Union Européenne

BourgeoisExit : Pour les Etats-Unis Socialistes d’Europe de Reykjavík à Ankara !

Article de Camille Boudjak publié par l’Initiative Communiste-Ouvrière :

La victoire du « Brexit » en Grande-Bretagne a fait couler beaucoup d’encre. Les milieux nationalistes de gauche, entre autre, y voient une « victoire contre l’austérité » quant ce n’est pas une « victoire face à la bourgeoisie ». Depuis plusieurs années déjà, tout un milieu dénonce régulièrement l’Union Européenne, l’Euro, les critères de Maastricht, etc. comme source de tous les maux et mène campagne pour le retrait de l’Union Européenne, jouant parfois y compris avec les sentiments chauvins les plus puants et les plus dangereux, à termes, pour l’unité de la classe ouvrière.

Retour sur le Brexit

Il convient tout d’abord, comme après 2005 où certains célébraient une « victoire du non de gauche » en France, de ne pas se bercer d’illusions. En 2005, bien malin celui qui pouvait différencier les bulletins « non de droite » des « non de gauche ». Une partie de la gauche et même de l’extrême-gauche a certes fait campagne pour le « non » mais on trouvait aussi des réactionnaires comme Le Pen, Pasqua ou Devillers. En Grande-Bretagne, si des groupes d’extrême-gauche ont fait campagne pour un « Leftxit » (un « Brexit » de gauche), comme le SWP ou le Parti Communiste Britannique, d’autres ont fait à l’inverse campagne pour le maintien dans l’Union Européenne (comme Workers Liberty, Left Unity ou Socialist Resistance), ces organisations n’ont eu qu’un poids minime dans le résultat du référendum. Les principales forces politiques qui ont fait campagne pour le Brexit sont l’UKIP (extrême-droite) et l’aile droite du parti conservateur. Laisser entendre qu’un vote pour lequel a milité le fan club de Margareth Tatcher pourrait être un « vote de classe » voir une « victoire de la classe ouvrière », c’est au mieux mettre des ornières, au pire se moquer du monde. D’ailleurs, avant même le Brexit, la Grande-Bretagne avait déjà négocié des exemptions sur plusieurs directives de l’Union Européenne, dont celle qui limite le temps de travail à 48 heures hebdomadaires.

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Des « esclaves d’État » nord-coréens en Europe

La Croix, 28 juillet 2016 :

Pyongyang aurait envoyé des milliers d’« ouvriers forcés » en plein cœur de l’Europe, a affirmé, mercredi 6 juillet, une ONG de défense des droits de l’homme.

Pour contrôler ces travailleurs, le régime menacerait leurs familles restées au pays.

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« Brexit » : Le repli nationaliste sans perspective

Communiqué de l’Initiative Communiste-Ouvrière :

Le référendum sur le « Brexit », a donné une majorité à la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne. En France comme ailleurs en Europe, des partis et politiciens nationalistes appellent à faire de même.

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Ce résultat n’est en rien une victoire pour les travailleuses et travailleurs. Le fait d’avoir, par exemple, maintenu la Livre au lieu d’intégrer l’Euro n’a en rien améliorer le niveau de vie de la classe ouvrière britannique. Que parmi les principales forces politiques qui ont milité pour le « Brexit » on trouve, outre l’extrême-droite, l’aile droite du Parti Conservateur, montre à quel point cette sortie de l’Union Européenne n’est en aucun cas une victoire pour les forces progressistes et le mouvement ouvrier. La sortie de l’Union Européenne n’offrira pas le moindre pound d’augmentation aux salarié-es, retraité-es et privé-es d’emploi qui depuis des décennies subissent, outre-Manche comme partout dans le monde, politiques d’austérité et attaques anti-ouvrières.

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L’UE se prépare à sous-traiter la « gestion des migrants » avec Omar El Bechir

Trois mois après un accord de la honte à propos des réfugiés avec le régime autoritaire d’Erdogan en Turquie, les Etats de l’Union Européenne s’apprêtent à aller encore plus et à sous-traiter la « question des migrants » avec des dictatures comme l’Érythrée, l’Ethiopie et même le Soudan.

Rappelons concernant le Soudan, que l’Etat est toujours dirigé par Omar El Bechir, dictateur poursuivi par la Cour Pénale Internationale pour :

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Opposée à la politique migratoire de l’UE, MSF refuse l’argent européen

Le Monde, 17 juin 2016 :

Depuis des mois, la colère des « French doctors » montait. Cette fois, la décision est prise. Le secrétaire général international de Médecins sans frontières (MSF), Jérôme Oberreit, l’annonce dans une conférence de presse organisée à Bruxelles : MSF ne veut plus recevoir d’argent européen. Par ce geste, l’ONG marque son « opposition à la politique de dissuasion menée par l’Europe. Une politique qui consiste à repousser les gens avec leurs souffrances, loin de côtes européennes », précise M. Oberreit dans un communiqué.

L’accord entre l’UE et la Turquie a joué un rôle important dans cette décision. « Ce deal a mis à mal le concept même de réfugié et a mis en danger l’idée de protection offerte par les Etats », rappelle le secrétaire général. « Trois mois après l’accord UE-Turquie, que les gouvernements européens revendiquent comme un succès, les gens qui ont besoin de protection sont les grands laissés-pour-compte », soulignent les humanitaires.

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Accord de la honte entre l’Union Européenne et le régime d’Erdogan

Communiqué de l’Initiative Communiste-Ouvrière :

Ce 18 mars, les 28 Etats de l’Union Européenne ont signé un accord avec le régime d’Erdogan pour expulser tous les réfugiés qui arrivent en Grèce, y compris celles et ceux qui fuient la guerre en Syrie, vers la Turquie.

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Depuis plusieurs mois, le régime d’Erdogan multiplie les atteintes aux droits humains, réprime les journalistes, les féministes, les syndicalistes, et plus largement toutes celles et tous ceux qui critiquent sa politique. Dans les zones majoritairement kurdes, ce même régime mène une véritable guerre contre la population civile, transformant des villes comme Cizre en champs de ruines.

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Deux Aylan par jour, ça continue

Libération, 19 février 2016 :

En moyenne, depuis septembre, deux enfants migrants meurent chaque jour dans l’est de la Méditerranée – en mer Egée – en tentant de rejoindre l’Europe. Rien n’a donc changé depuis que le monde s’est ému du sort du petit Aylan Kurdi, retrouvé noyé sur une plage turque début septembre. Ces chiffres, donnés ce vendredi par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Haut Commissariat aux réfugiés et l’Unicef, confirment ce que Libération avait déjà dénoncé le 5 novembre en titrant «Chaque jour, deux Aylan». Depuis Aylan, 340 enfants sont morts selon le comptage de ces agences, mais ils pourraient être plus nombreux, des corps disparus en mer échappant au décompte macabre.

Des gendarmes turcs ramassent le corps d’un enfant retrouvé sur une plage du district de Bademli le 30 janvier.

On estime que 36% des migrants en mer Egée sont des enfants, un pourcentage en hausse qui risque d’accroître le nombre de décès. «C’est une catastrophe humanitaire en cours, dénonce le directeur général de l’OIM, William Lacy Swing. Il ne suffit pas de compter les vies. Il faut agir. Ce problème ne concerne pas seulement la Méditerranée ou l’Europe. Il faut un engagement mondial.» Swing compare la situation en mer Egée au tremblement de terre en Haïti en 2010 ou au tsunami asiatique de 2004 : «Ces désastres ont provoqué un sursaut d’aide humanitaire. Il faut faire de même.»

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Macédoine : des réfugiés se cousent les lèvres

L’Info.re, 24 novembre 2015 :

Ils sont cinq migrants d’origine iranienne à se coudre les lèvres.

Ces migrants protestent contre les mesures de filtration à la frontière avec la Grèce qu’ont adoptées les autorités macédoniennes. Ils se sont cousu les lèvres (au sens propre).

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Communiqué du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran sur la situation dramatique des réfugiés en Europe

Communiqué du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran (PCOI), 2 septembre 2015 :

Les images comme les chiffres sont horribles et terrifiants. Une catastrophe en suit une autre. Chaque jour, nous sommes témoins de dizaines de morts dans la mer, le désert, sous les bombardements et dans des camions. C’est la situation de millions de gens qui tentent de fuir la guerre en Syrie, en Irak, en Libye, en Afghanistan et dans d’autres pays victimes de l’islamisme. On a l’impression qu’il n’y a pas de fin à leurs souffrances. Les victimes de cette situation sont des gens ordinaires qui ont tout perdu, et, avec leurs enfants et leurs familles ont pris la route à travers les déserts, les montagnes et les mers dans l’espoir de trouver un endroit pour vivre et un peu de paix pour un moment. Les « chanceux » qui ont survécu à cet enfer et trouvé un chemin vers un autre pays font face aux barbelés, à des gardes-côtes qui leur tirent dessus, et aux brutales forces de sécurité. Ces gens sont victimes d’une situation pour laquelle ils n’ont aucune responsabilité, ils n’ont pas combattu dans les guerres et n’ont pas d’autres choix que de fuir pour mettre fin à leurs souffrances. Cette situation horrible touche toute personne qui a un minimum de sentiment humain. Quelle est la cause de cette situation ? Qui est responsable ? Que faire ? Quelle est l’alternative ?

Cette situation tragique est d’abord et avant tout le produit de la guerre menée par les Etats islamistes et les bandes terroristes qui ont détruit les structures sociales en Irak, en Syrie et en Afghanistan, le produit de l’intervention de la République Islamique d’Iran et de la Russie dans ces pays, le produit des agressions militaires des Etats-Unis et de ses alliés. Les régimes réactionnaires d’Iran, de Turquie, d’Arabie Saoudite, du Qatar, et de Jordanie qui ont armé et laissé se développer les bandits terroristes islamistes au nom de leurs intérêts régionaux sont aussi responsables de la situation. Mettre fin à cette situation tragique implique chasser ces régimes et forces réactionnaires de la vie des peuples de la région.

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En ce moment au sud de la Macédoine.

L’État a proclamé l’etat d’urgence hier, pas pour aider quelques dizaines de milliers de réfugiés qui arrivent mais pour dépêcher sur place des milliers de flics et militaires et les arrêter pour continuer leur route vers l’Europe. Coups de matraque, bombe lacrymo, arrestations etc. contre les hommes, femmes, enfants et le tout avec soutien et financement de l’UE sous forme de l’aide financière non-remboursable pour la gestion de la crise des immigrés accordée à la Serbie, la Macédoine et la Grèce .

On voit bien comment ils gèrent tous ensemble la « crise ».