Le capitalisme n’arrache pas les chemises, lui il arrache les vies. Les capitalistes ont encore tué cette nuit.
Au moins 4 ouvriers sont morts, et au moins deux gravement blessés, cette nuit dans une mine en Bosnie.
Le capitalisme n’arrache pas les chemises, lui il arrache les vies. Les capitalistes ont encore tué cette nuit.
Au moins 4 ouvriers sont morts, et au moins deux gravement blessés, cette nuit dans une mine en Bosnie.
Des milliers de travailleurs ont manifesté le 30 juillet devant le parlement à Sarajevo contre une réforme anti-ouvrière du Code du Travail. Protégés par les forces de répression, les députés ont finalement voté la loi contre l’avis de la classe ouvrière de Bosnie-Herzégovine.
Quatrième série de photos de manifestations du 1er Mai 2015, journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs (voir la première série de photos, la deuxième série la troisième série et la quatrième série de photos ; première et deuxième et troisième série de vidéos) :
Aarhus (Danemark) :
Accra (Ghana) :
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Le Courrier des Balkans, 29 décembre 2014 :
Des centaines de travailleurs des entreprises en faillite du canton de Tuzla ont effectué une longue marche jusqu’aux frontières, pour demander l’asile en Croatie. Dimanche, sous la neige, ils ont été refoulés au poste frontière d’Orašje.
Quelque 120 ouvriers de Tuzla ont tenté dimanche de quitter collectivement la Bosnie-Herzégovine, en signe de protestation contre l’inaction de la classe politique. Les travailleurs, qui appartiennent tous aux entreprises en faillites Aida, Dita, Konjuh et Livnica, avaient manifesté durant des mois pour demander au gouvernement du Canton de trouver une solution à cette situation difficile, mais les promesses des politiciens n’ont jamais été tenues.
Quelques vidéos de luttes des travailleuses et des travailleurs à travers le monde en cette fin décembre 2014. Malgré des contextes différents, ce sont partout des mêmes revendications pour une vie meilleure, contre la précarité et les licenciements, pour des hausses de salaires, des embauches et l’amélioration des conditions de travail, revendications similaires qui montrent que les travailleurs n’ont pas de patrie. Prolétaires de tous les pays, unissons-nous !
– Bosnie-Herzégovine :
200 travailleurs de plusieurs usines de Tuzla manifestent et traversent la frontière avec la Croatie pour dénoncer la fermeture de leurs usines et une année sans salaires versés. (voir l’article)
Grève fin décembre des travailleurs de Cosmos à Banja Luka, qui ne sont plus payés depuis des mois.
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Tuzla, Bosnie, aujourd’hui 1er décembre 2014: le rassemblement des ouvrier-e-s de plusieurs usines et… une forte présence policière.
Les paroles de l’ouvrière face aux flics venus en force protéger le bâtiment du gouvernement local : « Vous ne m’arrêterez pas ! Je suis prête à mourir ici aujourd’hui, pour que mon enfant ait de quoi manger demain. »
Les revendications concernent : l’arrêt de fermeture et privatisation d’usines, le paiement de salaires en retard (pour certaines entreprises jusqu’à 18 mois de retard), meilleurs conditions de travail, etc.
Les ouvriers de l’usine Gredelj, à Doboshnica (Bosnie-Herzégovine), protestent depuis des mois, et après de nombreuses manifestations, pétitions, grève de la faim, ils se sont attachés devant l’ambassade de Croatie à Sarajevo depuis 3 jours.
Leur patron, qui se trouve en Croatie, après avoir « racheté » l’entreprise de l’Etat dans le cadre des plans de privatisations des entreprises publiques yougoslaves ne leur paye pas de salaires depuis 32 mois. Un appel à la solidarité a été lancé, notamment de la nourriture pour les manifestants qui dorment actuellement dans les locaux de l’union des syndicats indépendants à Sarajevo.
Le Courrier des Balkans, 31 juillet 2014 :
Plusieurs centaines de citoyens sont à nouveau descendus mercredi dans les rues de Tuzla, réclamant que les « promesses de février » soient tenues. C’est dans cette ville que la révolte populaire de l’hiver avait commencé, et celle-ci n’a pas encore perdu sa vigueur : de nouvelles manifestations sont prévues à Sarajevo.
« Notre première requête est l’amnistie pour tous les participants aux manifestations de février dernier. Beaucoup de jeunes, mais aussi de travailleurs, ont été arrêtés par la police », explique Sakib Kopić, un des fondateurs du syndicat indépendant Solidarnost, et organisateur de la manifestation à Tuzla.
Le Courrier des Balkans, 6 juillet 2014 :
Cela devait être « la privatisation la plus réussie » de la Bosnie-Herzégovine d’après-guerre. Au contraire, la justice bosnienne a prononcé, le 6 juin dernier, la faillite légale de l’hôtel Holiday Inn, symbole des JO de 1984 et du siège de Sarajevo. Derrière ses façades jaune et ocre se cachent les méfaits d’une décennie de gestion criminelle, orchestrée par la banque Hypo Alpe Adria.
Hajro a l’air désespéré, alors qu’il termine son café dans la hall de l’hôtel presque désert. Il vient d’interrompre son long récit sur l’histoire de l’interminable crise de l’Holiday Inn. « J’espère que ça ira mieux », soupire-t-il, « mais honnêtement, je n’ai aucune illusion. Et pourtant, nous avons tout pour redevenir l’un des meilleurs hôtels de Bosnie-Herzégovine. Quand on a ouvert, on était à l’avant-garde, les meilleurs de toute l’ancienne Yougoslavie. Maintenant, on a tout perdu ». Construit à la veille des Jeux Olympiques d’hiver de 1984, l’hôtel Holiday Inn était destiné à l’élite de la société yougoslave. Au fil des trente dernières années, comme le rappelle un récent article d’Hélène Despić-Popović dans ’Libération’, il est aussi devenu l’un des symboles les plus connus de Sarajevo : durant la guerre, il a d’abord été le quartier-général de Radovan Karadžić et des nationalistes du Parti démocratique serbe (SDS), avant de devenir celui de la presse internationale tout au long du siège.
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La lutte continue en Bosnie-Herzégovine. Vendredi 9 mai plusieurs centaines de personnes, avec des délégations d’une vingtaine de villes du pays, ont manifesté à Sarajevo pour demander des emplois pour les chômeurs, des hausses des salaires, pensions de retraites et d’invalidité, du pain pour tous et la démission du gouvernement et des élus qui se sont enrichis sur le dos de la population grâce aux privatisations. Les manifestants ont également réaffirmé leur refus des nationalismes.