Le Figaro, 3 mars 2016 :
En réaction à la destruction de leur cabane dans le bidonville en cours de démantèlement, huit migrants iraniens se sont cousus les lèvres mercredi, suivis par un autre groupe jeudi matin.
Pour manifester de façon symbolique leur opposition au démantèlement de la jungle de Calais, huit migrants iraniens se sont cousus les lèvres avec des aiguilles et du fil mercredi. Jeudi matin, un autre groupe de la même origine reprenait la même démarche. Munis de pancartes «We are humans» («Nous sommes des humains») ou encore «Where is your democracy? Where is our freedom?» («Où est votre démocratie? Où est notre liberté?»), ils ont défilé brièvement dans une des allées de la jungle.