Libération, 25 mars 2016 :
Après vingt-quatre jours de grève de la faim, ces réfugiés satisfaits de la décision du gouvernement «d’abandonner le projet de démantèlement de la zone nord de la jungle», affirment avoir arrêté leur mouvement par respect pour ceux qui les soutiennent.
Après vingt-quatre jours bouche cousue, neuf Iraniens de la «jungle» de Calais viennent de mettre fin à leur grève de la faim. Mokhtar, enseignant, Esmaïl, cadre dans la pétrochimie, Mohammad, mécanicien dans l’aéronautique, Hamed, vendeur de voitures, Davoud, agent immobilier et tatoueur, Sassan et Hossein, étudiants, Réza, prof de body-building, et Mohammad Réza, joaillier, installés dans l’ancienne cabane des No Border réclamaient, entre autres, «l’arrêt de la démolition de la jungle», mais aussi «la sécurité», «un représentant des Nations unies pour parler avec nous».