Archives de Tag: Véolia

Carcassonne : La grève se poursuit et s’étend chez Véolia

La Dépêche, 20 juillet 2016 :

Depuis lundi, 18 salariés sur 20 du groupe Véolia sont en grève à Carcassonne. Hier, le mouvement s’est propagé à Lézignan-Corbières, Narbonne et Port-la-Nouvelle. Si l’eau coule toujours au robinet, le dialogue social, lui, s’est tari. En cause : la modification des temps de travail des agents. Jusque-là, les salariés de Véolia bénéficiaient d’un jour de repos une semaine sur deux.

Depuis le 4 juillet, le temps de travail journalier a été lissé et est passé à 7 heures au lieu de huit. Inadmissible pour FO et la CGT. Les deux syndicats l’ont d’ailleurs fait savoir aux 130 maires du département où la compagnie fermière est titulaire de délégations de service public. Reste que pour Didier Bénard, directeur du centre régional Languedoc-Roussillon, il n’est pas question de faire marche arrière. «Sur les 500 personnes qui travaillent en région, 200 sont déjà à 7 heures sur 5 jours». Et de préciser que la société Véolia traverse une période difficile.

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Douze jours de grève chez OTUS-Véolia

Essonne Info, 29 février 2016 :

On n’en est pas encore aux cas de Marseille ou de Naples, mais si la situation n’évolue pas rapidement, les rues de certaines communes du Nord-Essonne pourraient se retrouver encombrées de déchets. Car cela fait maintenant douze jours qu’ils sont mobilisés devant leur entrepôt. Ces derniers, ce sont les salariés du groupe OTUS-Véolia de l’agence de Wissous, chargés de la collecte des déchets. Depuis le 18 février, la majeure partie d’entre eux a entamé une « grève à durée illimitée », affirment les représentants du personnel. Ainsi, près de 80% des salariés présents sur deux des antennes du groupe, à savoir celles de Wissous et de Châtillon dans les Hauts-de-Seine ont totalement stoppé leurs activités. « Les deux agences regroupent près de 300 salariés. Ça fait donc beaucoup », résume un éboueur gréviste. Un mouvement social qui a déjà des répercussions sur les communes des Hauts-de-Seine ou du Val-de-Marne, ainsi que sur les communes de Draveil, Verrières-le-Buisson, Chilly-Mazarin et donc Wissous.

Des conditions de travail jugées « exécrables »

Les raisons de ce mouvement social sont nombreuses. Pas ou peu d’augmentations de salaires, un pouvoir d’achat qui n’évolue pas, de mauvaises conditions de travail… Bref, la liste de ces doléances est longue. Pour autant, une d’entre elles revient en premier dans toutes les bouches, tel l’élément déclencheur de tout ceci. « Le gros problème, c’est le directeur de l’agence, lâche un gréviste. Il a créé depuis son arrivée un climat délétère au sein du groupe ». « C’est un manipulateur et un menteur, clame un autre. On ne peut plus travailler comme ça. Il y a eu une erreur de casting avec cette personne. Il n’est pas fait pour travailler dans à ce poste ». Ainsi, ces derniers font état de « pressions et de menaces » reçues par le directeur de l’agence, ainsi qu’un « favoritisme » à propos de l’attribution de primes. « Tout part de cette personne, reprend le délégué syndical. Toutefois, il n’est nullement question de demander son licenciement. Nous demandons juste son transfert dans un autre établissement du groupe ».

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Rungis : mouvement de grève chez les agents de propreté

Le Parisien, 25 février 2016 :

Attention si vous habitez Le Kremlin-Bicêtre et Villejuif. Le ramassage des poubelles sur ces deux communes pourrait être perturbé ce vendredi. Plusieurs salariés du centre de Veolia propreté, situé à Rungis, ont prévu de faire grève.

La plupart de ceux qui comptent cesser le travail, une vingtaine sur 88 selon le syndicat Unsa, s’occupent de ce secteur. L’Unsa appelle à la mobilisation pour dénoncer la dégradation des conditions de travail. Selon lui, la charge de travail a été augmentée car des bennes ont été enlevées et des rues rajoutées. Il reproche également à la direction de «mettre la pression» sur les salariés et demande un vrai dialogue social. Une grève a déja touché le centre la semaine dernière.

Sarcelles : fin de grève à l’usine d’incinération Saren

Le Parisien, 29 janvier 2016 :

La fumée a de nouveau commencé à s’échapper de la grande cheminée, rue des Tissonvilliers, dans la zone industrielle de Sarcelles.

La quinzaine de salariés en grève de l’usine d’incinération Saren, propriété de Véolia Environnement et Idex Environnement, ont décidé de mettre fin à leur mouvement entamé deux semaines plus tôt, le 13 janvier.

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Sarcelles : les salariés de l’usine Saren en grève

VO News 95, 19 janvier 2016 :

Une dizaine de salariés de l’usine Saren, située à Sarcelles, est en grève depuis le 13 janvier. Les travailleurs demandent un renforcement des mesures de sécurité ainsi qu’une hausse mensuelle de 150 euros sur les salaires.

Les grévistes de la Saren, filiale de Véolia et d’Idex, n’abandonnent pas. Il y a une semaine, 14 des 30 salariés de l’Unité de Valorisation Energétique de l’usine d’incinération de déchets ménagers et de boues, basée à Sarcelles, ont décidé d’entamer un mouvement social. Première revendication, l’amélioration de la sécurité des salariés travaillant sur le site. « Une priorité », insiste un représentant CGT de l’entreprise, qui rappelle qu’un accident mortel s’est produit il y quelques mois.

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Sarcelles : les salariés de l’usine d’incinération Saren en grève

Le Parisien, 14 janvier 2016 :

Pas de ballet des camions poubelle ni de fumée qui s’échappe de la cheminée ce mercredi matin, chez Saren, dans la zone industrielle de Sarcelles. L’usine d’incinération des ordures ménagères, filiale de Veolia environnement et Idex Environnement est en arrêt total depuis mardi soir minuit. Les salariés ont entamé une grève illimitée. Première revendication : une revalorisation salariale. « Depuis trois ans, on a perdu environ un tiers de notre prime d’intéressement, soit 400 € par an. On fait tout ce qu’il faut, on travaille dur, l’usine fonctionne bien et aurait même dépassé ses objectifs. Mais on n’a aucune reconnaissance », dénonce Zeljko, chef de quart. Ici, le salaire moyen s’élève à 1 800€. La vingtaine de salariés grévistes (sur 28 employés) demande une augmentation de 150 € mensuelle.

Autre demande, un renforcement des mesures de sécurité. Beaucoup sur le site, sont encore choqués de l’accident mortel survenu le 20 mai dernier. Le responsable de la maintenance est décédé après avoir été enseveli sous des cendres lors d’une intervention dans le silo. « On nous pousse trop, on nous met la pression, soupire Julien. Cet accident aurait pu arriver à n’importe qui ». « Le drame est survenu suite à un bourrage du silo. Des bourrages, il y en a une dizaine par an. Avec plus d’investissements, on pourrait les limiter, assure Mahmoud, délégué CGT. Les risques d’accidents sont élevés. On a le sentiment que la direction privilégie le fonctionnement par rapport à la sécurité des gens ».

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Les éboueurs du Grand Dijon sont en grève

France Bleue, 20 octobre 2015 :

Le mouvement entamé hier se poursuit ce mardi. Les syndicats veulent être reçus par Jean-Patrick Masson, l’élu en charge des questions environnementales au Grand Dijon.

Les poubelles risquent vite de déborder sur les trottoirs de l’agglomération dijonnaise. En attendant, c’est la coupe des syndicats de Divéo qui est bien pleine. Cette société, filiale de Véolia assure la collecte des ordures ménagères mais elle n’a pas été reconduite pour l’an prochain. Son contrat de délégation de service public n’a pas été renouvelé. Au premier janvier 2016, c’est le groupe Sita Suez qui prendra la suite, et c’est ce qui inquiète les syndicats de cette entreprise qui compte 127 salariés.

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Veolia Beaune : grève « illimitée »

Le Bien Public, 23 juin 2015 :

Dans le cadre d’un mouvement de grève national, les employés beaunois de Veolia eau manifestaient, ce lundi. Une trentaine d’employés se sont réunis devant les locaux de l’entreprise, route de Seurre. Selon Rodolphe Kalmar, délégué syndical Centre-Est CFDT, « deux tiers des effectifs de Bourgogne sont grévistes ». La direction de l’entreprise annonce quant à elle 50 % de mobilisation. Les syndicats évoquent un « mouvement illimité pour défendre notre intéressement. La direction veut nous le diviser de moitié ».

Les employés de l’entreprise, qui gagnaient jusqu’à 2 000 € par an grâce à ce dispositif, empocheraient, au mieux, 1 000 € par an. Un sacrifice « inacceptable pour les syndicats signataires, surtout après le plan social de l’année dernière. Les conditions de travail sont de plus en plus difficiles et dans le même temps les résultats de l’entreprise ont été excellents l’année dernière. Ils n’ont aucune raison de faire ça », appuie le délégué syndical. Des négociations devaient avoir lieu dans la nuit avec la direction nationale. Selon les résultats du rendez-vous, le mouvement « illimité » pourrait se terminer rapidement.

Luttes ouvrières dans le Pays de Montbéliard

L’Est Républicain, 22 juin 2015 :

Il y a bien entendu les extrémités. La fermeture annoncée du site d’Eiffage sur Technoland Étupes (une trentaine d’emplois) en est le parfait exemple. D’autant que la décision du groupe répond plus à une gestion par anticipation. S’ajoute à cela, sur la même zone, la disparition chez Gefco, là encore récemment officialisée, de 65 emplois sur un effectif d’un peu plus de deux cents personnes. En cause : la restructuration à l’œuvre au sein de l’ex-filiale logistique de PSA Peugeot-Citroën aujourd’hui détenue à 75 % par les Chemins de fer russes.

Autant de perspectives à même de mobiliser, bien entendu. Mais le climat social se mesure aussi à l’aune de ces mouvements qui se multiplient dans des sociétés où la menace sur l’emploi n’est pas aussi prégnante, voire absente au vu des résultats. C’est ainsi du côté de la CTPM, la société de transport de bus du pays de Montbéliard, filiale de Kéolis, que l’on embrayait les premiers au printemps dans un mouvement de grève. Lequel s’est terminé sur un accord de revalorisation des salaires de 1,16 % en 2015.

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Gabon : Les grévistes de la SEEG menacent de corser le mouvement

Gabonactu.com, 17 février 2015 :

Libreville : Le personnel de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) qui a entamé lundi un mouvement d’humeur pour exiger plus d’avantages pécuniaires et le retrait du nouveau logiciel de gestion de la clientèle menace de durcir le mouvement si la Direction s’amuse à ne pas apporter des réponses concrètes et immédiates à leurs revendications aussi vielles que la durée de la concession (19 ans).

L’entrée principale de la base technique enchaînée puis cadenassée

« C’est le moment de résoudre les problèmes du personnel », a urgé un agent rencontré devant le piqué de grève installé à la base technique de la SEEG au centre ville.

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