Archives de Tag: Unilever

Les ex-Fralib lancent leur production

Mardi, c’est tisane !

Le Monde | 24.05.2015

C’est le retour des Fralib. Mardi 26 mai, la coopérative ouvrière SCOP-TI (Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions), qui a repris l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône), lancera sa propre marque de thés et infusions.

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Sur les 182 employés que comptait le site à sa fermeture, en 2012, 58 ont choisi de tenter l’aventure en devenant coopérateurs. Ils ont investi leurs indemnités de licenciement dans la SCOP et seront progressivement réintégrés dans l’effectif au fur et à mesure de la montée en charge de l’activité. Lire la suite

Fralib : quand la lutte paie !

Info Lutte n°11 (FERC-CGT), 11 juin 2014 :

Après 3 ans et demi de face à face entre les 182 salarié-e-s de l’usine à thés et tisanes « Eléphants » Fralib et la multinationale anglo-néerlandaise Unilever, un protocole d’accord vient d’être signé qui ouvre de réelles perspectives de construction d’une Scop, selon les représentants CGT, et constitue une victoire de grande portée. Après quelque 1 336 jours de grève, les salarié-e-s en lutte de Fralib vont en effet toucher un total de 19,1 millions d’euros pour monter leur Scop TI (Thés et Infusions) et bénéficieront du soutien d’Unilever pour la recherche de débouchés commerciaux.

Sans jamais baisser la tête, malgré le chantage et les menaces, les salarié-e-s en lutte ont refusé les offres de primes de licenciement que leur faisait Unilever (proposition individuelle de 90 000 € à 76 salarié-es). A l’issue du conflit, Gérard aura cette réponse : « On ne s’est jamais battu pour l’argent mais pour l’emploi. Ce qu’on a obtenu en fin de compte c’est juste notre dû. On l’a obtenu non pas en allant signer seul en catimini un papier au coin d’un bureau, mais par la lutte collective en toute dignité ».

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Fralib : Unilever va verser près de 20 millions d’euros

Les Fralib ont obtenu presque 20 millions d’euros contre la signature d’un accord de sortie de crise avec Unilever. C’est la fin d’une « lutte exemplaire qui marquera l’histoire du mouvement ouvrier », estime leur avocat.

/ ANNE-CHRISTINE POUJOULAT /AFP

/ ANNE-CHRISTINE POUJOULAT /AFP

Après 1.336 jours de résistance, les salariés de Fralib ont finalement obtenu d’Unilever la signature d’un accord de sortie de conflit à leur avantage : les 76 encore en lutte vont toucher un total de 19,1 millions d’euros pour monter leur projet de Scop TI (Thé et Infusion) et le soutien du groupe pour la recherche de débouchés commerciaux. Lire la suite

Les salariés de l’usine Fralib bloquent la plateforme de Fauverney

France 3 Bourgogne, 5 juillet 2013 :

300 salariés de l’usine basée à Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, sont montés en Bourgogne. Depuis 4h du matin ce vendredi 5 juillet 2013, ils bloquent la plate forme où transitent les thés Éléphant et Lipton.

Les thés Lipton et Elephant conditionnés en Europe de l’Est

Cela fait plus de 1000 jours que les salariés de Fralib sont entrés en résistance. Leur lutte a débuté le 28 septembre 2010, quand le groupe Unilever a annoncé sa décision de fermer l’usine des Bouches-du-Rhône.

Plus d’un million et demi de sachets de thé étaient fabriqués dans l’usine chaque année. Mais, il y a trois ans, le géant de l’agroalimentaire a décidé de délocaliser la production en Pologne.

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Fralib : le troisième plan social annulé

AFP, 28 février 2013 :

La cour d’appel d’Aix-en-Provence a annulé jeudi le troisième plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) présenté par le groupe Unilever dans le cadre de la fermeture de l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône), dont deux premières moutures, contestées par les salariés, avaient déjà été invalidées.

La cour d’appel a constaté la nullité de la procédure et ordonné à la société Fralib de « reprendre à son début ladite procédure et de présenter au comité d’entreprise un plan de sauvegarde de l’emploi concernant l’ensemble des salariés du site de Gémenos ».

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Unilever se prépare au « retour de la pauvreté » en Europe

Le Nouvel Observateur, 27 août 2012 :

Le géant anglo-néerlandais de l’agroalimentaire veut adapter en conséquence sa stratégie en vendant plus de produits bon marché.

Le responsable pour l’Europe du géant anglo-néerlandais de l’agroalimentaire et des cosmétiques, Unilever, affirme, dans un entretien paru lundi 27 août, voir « la pauvreté revenir » sur le continent, et veut adapter en conséquence sa stratégie.

« La pauvreté revient en Europe », a dit Jan Zijderveld au quotidien allemand « Financial Times Deutschland ». Il ajoute : « Si un Espagnol ne dépense plus en moyenne que 17 euros quand il fait les courses, je ne vais pas lui proposer un paquet de lessive qui coûte la moitié de son budget ».

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Les Fralib ne lâchent pas leur usine

Ouest-France, 20 août 2012 :

Depuis septembre 2010, une centaine des 182 salariés s’opposent à la fermeture de cette fabrique de thé (Lipton) et d’infusions (l’Elephant). Dont Unilever a délocalisé la production en Pologne et Belgique.

Une forêt de drapeaux rouges et tricolores, des banderoles, un portrait de Che Guevara et une poignée d’ouvriers veillent au portail. On n’entre pas chez Fralib comme dans un moulin. Près des quais de marchandises, un terrain de volley et une table de ping-pong pourraient bien rappeler les vacances. Tout comme la douce odeur de thé qui flotte encore dans l’usine déserte et silencieuse depuis presque deux ans.

Mais sous le soleil d’août, la fabrique des infusions de l’Éléphant et des thés Lipton, propriété d’Unilever, n’est pas la grosse bête assoupie qu’on imagine.

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Grève à l’usine Amora-Maille en Bourgogne

Le Bien Public, 30 mars 2012 :

Chevigny-Saint-Sauveur (21) : Une grève est en cours sur le site d’Amora-Maille. Lancée hier soir à 20h50, elle aurait été suivie par 100% des 244 salariés selon William Gilquin, délégué syndical de Force ouvrière qui ajoute que les trois autres syndicats sont solidaires. Elle devrait pour l’instant s’étendre jusquà samedi 22h20. Seuls deux ou trois collaborateurs auraient repris le travail ce matin. Toutes les chaînes de productions seraient ainsi bloquées.

Protestation des ouvriers d'Amora-Maille en juillet 2009 contre les licenciements

Des négociations sont actuellement en cours portant sur la propositions apportées dans le cadre de la NAO (négociation obligatoire annuelle) du 22 mars dernier jugée inacceptable par les salariés et le mode de calcul de l’intéressement. « Le groupe Unilever nous fait du chantage en nous proposant un intéressement de 1,9% ou 2,1% contre signature de leur proposition, c’est même pas le taux de l’inflation. Avec ce nouveau mode de calcul, nous perdons tous nos acquis  » a expliqué le délégué syndical.

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Lutte des ouvriers britanniques d’Unilever pour défendre leurs retraites

Reuters, 16 janvier 2012 :

Les salariés britanniques d’Unilever prévoient d’entamer mercredi une nouvelles série d’arrêts de travail pour protester contre la volonté du groupe d’abandonner le système de calculs des retraites basé sur le dernier salaire.

Piquet de grève des ouvriers d'Unilever, décembre 2011

Environ un tiers des 7.000 personnes employées en Grande-Bretagne par le géant des produits de consommation courante sont syndiqués et ont participé en décembre à la première grève organisée à l’échelle du groupe depuis sa création il y a 82 ans.

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Les prud’hommes donnent raison aux travailleurs de Fralib

Les Prud’hommes ont donné raison jeudi 15 décembre matin aux travailleurs de Fralib. Le Groupe UNILEVER est condamné à payer les salaires et congés payés confisqués sous astreinte de 50 € par jour de retard.

Communiqué des syndicats CGT et CFE-CGC de Fralib Génemos, 15 décembre 2011 :

LE GROUPE UNILEVER ET LA SOCIETE FRALIB UNE NOUVELLE FOIS DESAVOUES PAR LA JUSTICE DANS LEUR TENTATIVE D’AFFAIBLISSEMENT DE LA MOBILISATION DES SALARIES

Après l’annulation du PSE et des licenciements par la Cour d’Appel d’AIX EN PROVENCE dans son arrêt rendu le 17 novembre 2011, le Groupe UNILEVER et la Société FRALIB ont persisté à procéder à des retenues sur les salaires du personnel pour certains déjà licenciés, en avançant un motif fallacieux selon lequel ils étaient en grève.

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