Archives de Tag: Siliana

Siliana: Les ouvriers du complexe agricole de Rmila bloquent la route

Mosaïque FM, 7 avril 2014 :

Le correspondant de Mosaïque FM, au gouvernorat de Siliana a indiqué que les ouvriers du complexe agricole de Rmila, dans la région et qui mènent une grève ouverte, ont décidé aujourd’hui 7 avril 2014, de bloquer la route menant au gouvernorat de Kairouan.

Cette décision a été prise pour protester contre le manque de sérieux des autorités régionales et de l’Union Régionale du Travail dans le traitement de leurs revendications professionnelles et syndicales.

Tunisie : La rue gronde contre les islamistes d’ennahdha

El Watan, 28 novembre 2013 :

La tension est montée, hier, de plusieurs crans dans les villes de Gafsa et Gabès. A l’origine de cette colère, les décisions d’affectation de cinq facultés (trois de médecine, une de pharmacie et une de chirurgie dentaire) dans les régions intérieures (Médenine, Sidi Bouzid, Kasserine, Le Kef et Jendouba). Les citoyens de Gafsa et Gabès ont vu dans cette décision une continuité de la politique de marginalisation à l’égard de leurs villes. Les unions régionales du travail ont appelé à une grève générale régionale pour protester contre ces décisions. A Gafsa, la manifestation organisée, hier, a dérapé et s’est transformée en une marche contre le gouvernement et le parti au pouvoir. Plusieurs centaines de manifestants se sont ainsi attaqués au siège du parti islamiste au pouvoir, Ennahdha. Ils l’ont vidé de son contenu (dossiers et meubles) qu’ils ont incendié dans la rue. Les manifestants se sont également pris au siège du gouvernorat et ont essayé de l’occuper, avant d’en être chassés par les forces de l’ordre qui ont usé de gaz lacrymogènes.

A Gabès, il y avait également grève générale, hier. Après une marche qui a fait le tour de la ville, les citoyens se sont rassemblés près d’un lopin de terre de quatre hectares, octroyé par la municipalité afin d’y construire une faculté de médecine. Il y avait des représentants de l’Union régionale du travail, des partis politiques (opposition et troïka au pouvoir) ainsi que de la société civile. Des milliers de citoyens ont scandé l’hymne national et il a été procédé à la pose de la première pierre de cette faculté de médecine que les Gabésiens ont décidé de s’octroyer. Un geste symbolique soutenu par tout Gabès pour dire l’attachement à cet objectif.

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Importante manifestation à Gafsa

AFP, 27 novembre 2013 :

Plusieurs milliers de personnes manifestaient mercredi à l’occasion d’une grève générale à Gafsa, dans le centre de la Tunisie, et de brefs heurts ont opposé quelques dizaines d’entre eux à la police, selon un journaliste de l’AFP sur place.

Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes sur quelques dizaines de manifestants qui ont tenté de forcer l’enceinte du bureau du gouverneur régional.

Peu avant 11H00 GMT, la situation était néanmoins calme et des milliers de personnes continuaient de manifester devant le bâtiment sous le regard des policiers.

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Une grogne sociale croissante en Tunisie

Huffington Post, 26 novembre 2013 :

La grogne sociale enfle en Tunisie. Administrations, entreprises et régions entières enchaînent depuis la fin de l’été les grèves, réclamant des hausses des salaires, des embauches, des travaux publics ou encore des centres hospitaliers.

En novembre, la situation paraît encore plus tendue. Pour la seule journée de mercredi, des organisations syndicales et de la société civile prévoient trois grèves générales dans les régions de Siliana, Gabès et Gafsa.

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Avis de grève générale à Gafsa, Gabès et Siliana pour le 27 novembre

Tunisie Numérique, 26 novembre 2013 :

L’UGTT, première centrale syndicale du pays, a appelé à une grève générale dans les gouvernorats de Gafsa, Gabès et Siliana pour le mercredi 27 novembre.

A Gafsa, poumon de la production de phosphate en Tunisie, la grève compte dénoncer « la politique d’exclusion continue qui ont fait de Gafsa le dernier de tous les gouvernorats ».

Depuis le déclenchement de la révolution de 2011, Gafsa, théâtre de l’insurrection du bassin minier connaît plusieurs protestations.

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Témoignage sur les violences policières à Siliana.

France 24, 5 janvier 2013 :

Aimen Bolhi est Tunisien. Blessé à l’œil par des chevrotines lors des manifestations violemment réprimées en novembre à Siliana, en Tunisie, il a été opéré à Paris. Amer, il revient sur ces évènements qui resteront gravés dans son esprit.

L’œil droit d’Aimen Bolhi est masqué par une épaisse gaze, protégée par une coque de plastique. L’homme de 31 ans ne sourit que rarement. Son visage est grave. Il porte encore les stigmates des nombreuses décharges de chevrotine qui l’ont touché au visage le 28 novembre dernier à Siliana, en Tunisie, lors d’une manifestation. À la fin de l’automne, cette ville déshéritée de 25 000 habitants, située à 140 kilomètres au sud-ouest de Tunis, a été le théâtre de violents affrontements entre une jeunesse en quête d’avenir et les forces de l’ordre.

« Il s’agissait d’une manifestation pacifique, un appel au développement de la région de Siliana », raconte Aimen à FRANCE 24. Dans la ville, l’homme possède un restaurant, une boutique de vêtements et gère le marché hebdomadaire. Environ 70 personnes travaillent pour lui. « Cette région est très pauvre, et le gouvernement ne s’en préoccupe absolument pas », poursuit-il. « Nous avons décrété une grève générale, mais dès le premier jour de notre manifestation, nous avons été accueillis à coups de gaz lacrymogène. Les policiers ont frappé tout le monde. Enfants, vieillards… Ils n’ont épargné personne. Nous, on voulait juste que Siliana ne soit pas oubliée par les pouvoirs publics », ajoute l’homme, animé par une colère sourde.

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Nouvelle manifestation à Siliana en Tunisie.

SILIANA, Tunisie (Reuters) – Des heurts ont à nouveau opposé plusieurs milliers de manifestants antigouvernementaux aux forces de l’ordre samedi à Siliana, ville de Tunisie théâtre de violences depuis cinq jours.

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Des unités de la garde nationale, qui dépend du ministère de l’Intérieur, ont effectué des tirs de sommation à balles réelles et fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les protestataires dont le nombre était estimé à 3.000 environ.

« Siliana, tu seras le cimetière du parti Ennahda (ndlr, la formation islamiste au pouvoir) », scandaient les manifestants qui ont lancé des pierres en direction des forces de l’ordre.

Cette flambée de violence traduit la colère grandissante d’une partie de la jeunesse tunisienne qui reproche au gouvernement soutenu par les islamistes modérés d’Ennahda de ne pas avoir réussi à relancer l’économie du pays deux ans après la première révolution du « Printemps arabe ».

A Tunis, plusieurs centaines de militants laïcs se sont réunis samedi devant le ministère de l’Intérieur pour exiger la fin des violences à Siliana et la démission du ministre de l’Intérieur, Ali Larayedh.

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La mobilisation continue à Siliana

L’Orient le Jour, 1 décembre 2012 :

Des affrontements opposaient policiers tunisiens et manifestants hier pour le quatrième jour consécutif à Siliana, dont les habitants réclament notamment des aides du gouvernement qui peine à stabiliser le pays deux ans après sa révolution.

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Une vaste manifestation avait rassemblé dans le calme dans la matinée des milliers de personnes pour une marche « symbolique » de cinq kilomètres en direction de Tunis.

En début de soirée, la police, renforcée par des blindés de la Garde nationale, procédait à des tirs de sommation et de gaz lacrymogènes. Des centaines de jeunes, qui avaient ouvert les hostilités en lançant des pierres sur un important poste de police, jetaient des cocktails Molotov et bâtissaient dans le centre-ville des barricades dont certaines étaient en feu. « Si on nous y autorise, je n’hésiterai pas à tirer avec des balles réelles », a déclaré un policier, sous couvert de l’anonymat. Aucun bilan n’a été fourni par les autorités. L’hôpital n’a pour sa part fait état que de quelques blessés légers.

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Siliana : Le degré de répression de l’ère Ben Ali dépassé

Sipa, 28 novembre 2012 :

Les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont repris ce mercredi avec plus d’acuité dans la ville de Siliana, chef-lieu d’une région déshéritée du centre de la Tunisie faisant 177 blessés, a-t-on appris de sources concordantes.

Parmi les blessés, 22 personnes ont dû être évacuées vers la capitale pour recevoir des soins, ont précisé des sources hospitalières.

Un journaliste blessé

Un journaliste français de France 24 et son chauffeur ont également été blessés. Le reporter a déclaré avoir été blessé par des tirs de chevrotine et a été hospitalisé. «Nous nous trouvions dans les manifestations avec des centaines de jeunes (…) et nous avons reçu une dizaine de plombs dans les jambes», raconte-t-il sur sa chaîne.

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Tunisie : Affrontements musclés entre manifestants et forces de l’ordre à Siliana

Business News, 28 novembre 2012 :

Une manifestation réunissant quelques milliers d’habitants de la ville de Siliana ainsi que des syndicalistes et représentants de partis politiques, organisée mardi, devant le siège du gouvernorat, a dégénéré en affrontements violents avec les forces de l’ordre qui ont essayé de disperser les manifestants à coups de matraques et de gaz lacrymogène.

La ville, qui vit au rythme des contestations depuis le 22 novembre, observe aujourd’hui une grève générale, décrétée il y a quelques jours par l’UGTT, réclamant « le limogeage du gouverneur de Siliana » et « la mise en place d’une réelle stratégie de développement de la ville ».

Lors de cette manifestation, au départ pacifique, les manifestants ont scandé des slogans appelant au départ du gouverneur, dont la présence est vivement contestée, la libération de nombreux prisonniers arrêtés lors des événements du 26 avril dernier, ainsi que le développement de la région, notamment, en matière d’investissement et de création d’emplois. Les manifestants, qui ont été violemment dispersés, par les agents des forces de l’ordre, au moyen de matraques et de gaz lacrymogène, ont riposté par des jets de pierre.

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