Appel intersyndical de Seine Saint-Denis à la grève et à la manifestation du 9 avril contre l’austérité et la loi Macron.
Voir en PDF : Contre l’ Austérité!.pdf
Appel intersyndical de Seine Saint-Denis à la grève et à la manifestation du 9 avril contre l’austérité et la loi Macron.
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Le Parisien, 24 mars 2015 :
Malgré les gouttes de pluie, ils ont défilé ce mardi jusqu’au ministère de l’Education nationale. Parents d’élèves et enseignants sont venus réclamer à Paris des moyens supplémentaires pour les établissements de Seine-Saint-Denis.
Un appel à la grève avait été lancé par une intersyndicale, touchant particulièrement des collèges et lycées d’Aubervilliers, Bobigny et Dugny.
Le Figaro, 12 février 2015 :
Le centre d’appels pour l’hébergement d’urgence des sans-abri de la Seine-Saint-Denis connaît le premier mouvement social de son histoire ce jeudi. Le Samu social veut ainsi alerter sur le manque de moyens.
Au cœur de l’hiver, le 115 du 93 a décidé de se mettre en grève ce jeudi toute la journée jusqu’à 17 heures. Une action coup de poing qui vise à alerter les pouvoirs publics sur sa situation alarmante. Les 15 membres du centre d’appels de la Seine-Saint-Denis, ouvert sept jours sur sept et 24 heures sur 24, reçoivent en effet plus de 16.000 appels en moyenne par jour et ne peuvent en satisfaire moins de 500 au quotidien.
Le Parisien, 9 février 2015 :
C’est une grève historique. Pour la première fois les travailleurs sociaux du numéro d’urgence 115 qui répondent aux appels des sans-abri en Seine-Saint-Denis seront en grève jeudi, dans le cadre de la « Nuit solidaire pour le logement » qui donnera lieu à un rassemblement place de la République (Xe).
Démoralisés, ils dénoncent le manque de moyens et de chambres face à l’ampleur des demandes. Par exemple, le 2 février, le standard a reçu… 18 933 appels émanant de 760 numéros différents. La petite équipe n’a réussi qu’à prendre 485 appels. Pour ne pas pénaliser les sans-abri, la grève s’achèvera à 17 heures, au moment le plus critique. Objectif du mouvement : « Obtenir plus de moyens, pour pouvoir enfin répondre aux gens qui appellent que nous pouvons leur offrir un toit, pour un jour, deux jours, une semaine… » explique Philippe Martel, président de l’association Interlogement 93 qui gère le 115.
Le Parisien, 26 décembre 2014 :
Les salariés de RLD poursuivent le mouvement entamé à la veille de Noël. Avec la fermeture annoncée, 62 postes doivent être délocalisés à l’autre bout de l’Ile-de-France.
Les Lilas, mercredi. Les employés de la blanchisserie industrielle ont cessé le travail depuis deux jours, pour protester contre le plan de fermeture de leur usine, mais les négociations semblent être au point mort.
Publié dans France, Luttes des travailleurs et mouvement ouvrier
Tagué emploi, grève, Les Lilas, nettoyage, RLD, Seine Saint-Denis
Libération, 20 novembre 2014 :
Parents d’élèves et profs en grève de Seine-Saint-Denis ont défilé jeudi à Paris en dépit du plan exceptionnel annoncé la veille par la ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem.
Des centaines de parents d’élèves et de profs de Seine-Saint-Denis en grève ont défilé jeudi à Paris pour obtenir plus de moyens pour l’Éducation nationale dans ce département défavorisé, pas convaincus par les promesses annoncées la veille par le gouvernement. Parmi les manifestants réunis près du ministère de l’Economie, de nombreux syndicalistes mais également des parents d’élèves coiffés d’un bonnet d’âne, signe de ralliement des parents en colère de ce département de la banlieue nord de Paris.
Publié dans France, Luttes des travailleurs et mouvement ouvrier
Tagué éducation, emploi, grève, La Courneuve, manifestation, Paris, Saint-Denis, salaires, Seine Saint-Denis
Le Figaro, 20 novembre 2014 :
Les enseignants sont en grève ce jeudi dans les écoles, collèges et lycées de toute la Seine-Saint Denis. À la rentrée, 450 postes étaient vacants dans les écoles primaires du département. Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Éducation nationale, a annoncé neuf mesures spécifiques de recrutement pour le 93.
Les rentrées scolaires se suivent et se ressemblent désespérément en Seine-Saint-Denis. Il manquait encore cette année 450 enseignants dans les écoles primaires du département. «Résultat, la Seine-Saint-Denis a un nombre d’élèves par classe au-dessus de la moyenne nationale (24,11 élèves contre 23,69). Seulement 1 % des élèves de moins de trois ans ont accès à l’école. Aucun poste RASED – dispositif d’aides spécialisées aux élèves en difficulté, NDLR – n’ a été rétabli depuis la suppression de 190 d’entre eux entre 2007 et 2012 (soit la moitié du contingent départemental)», déplorent conjointement les syndicats d’enseignants SNUipp et FSU du 93, qui ont appelé à une journée de grève ce jeudi 20 novembre.
Publié dans France, Luttes des travailleurs et mouvement ouvrier
Tagué éducation, Bondy, conditions de travail, emploi, grève, Saint-Ouen, salaires, Seine Saint-Denis
Communiqué du SNUipp-FSU de Seine Saint-Denis, 19 novembre 2014 :
Le SNUipp-FSU 93 a pris connaissance des 9 mesures pour les écoles de Seine Saint-Denis annoncées ce mercredi 19 novembre par la Ministre de l’Education nationale.
Insuffisance de postes, enseignants non soutenus : nous maintenons notre appel à la grève le 20 novembre.
Des enseignants du primaire en Seine-Saint-Denis, qui n’ont toujours pas reçu leur salaire depuis la rentrée scolaire, sont contraints à demander des bons alimentaires.
itele.fr, 14 novembre
Travailler sans être payé. C’est ce qui est arrivé à 231 enseignants du primaire, stagiaires (qui commencent à enseigner juste après avoir réussi le concours) ou contractuels, en Seine-Saint-Denis. A la mi-octobre, ils n’avaient toujours pas été payés depuis la rentrée scolaire. Pour s’expliquer, la direction académique de Bobigny avait évoqué un problème technique. Lire la suite
L’Union, 8 novembre 2014 :
Sans salaire depuis la rentrée des classes, les enseignants stagiaires de Seine-Saint-Denis en sont réduits à demander des bons alimentaires pour subsister.
Depuis la rentrée de septembre, des enseignants de Seine-Saint-Denis (ceux qui ont réussi le concours et qui commencent à enseigner) ainsi que des contractuels du premier degré n’ont reçu aucun salaire. A la mi-octobre, ils étaient 231. La situation s’améliore progressivement. Certains enseignants ont reçu un acompte de 1000 euros mais, selon nos confrères du Parisien, il en reste encore une trentaine qui n’ont toujours pas touché un seul euro des 1600 € mensuels dûs par leur employeur.