Des dizaines et de dizaines de millions de travailleuses et de travailleurs étaient en grève ce 2 septembre pour les salaires, contre les privatisations et contre la politique anti-ouvrière du gouvernement.
Plus de 150 millions de travailleurs étaient appelés à la grève ce 2 septembre en Inde pour demander le doublement du salaire minimum. Lors des négociations de ces derniers jours, le gouvernement central l’a augmenté à 5 euros par jour de travail. Encore trop peu, selon les syndicats, qui réclament près de 10 euros par jour, surtout que ce tarif peut encore varier selon les Etats.
Naved Hussein travaille depuis vingt-et-un ans comme serveur dans un restaurant de Connaught Place, un centre touristique haut de gamme de New Delhi, la capitale indienne. Mais il est payé à peine plus que le salaire minimum : 11 600 roupies, soit 155 euros par mois.
Plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires de la ville de New Delhi sont en grève depuis une semaine, dont une grande partie des éboueurs de cette cité de 12 millions d’habitants. Ils réclament tout simplement leur salaire, car ils n’ont pas été payés depuis trois mois. Les docteurs et enseignants des établissements publics viennent également de rejoindre le mouvement, alors que dans les rues, les déchets s’accumulent. Reportage.
En face du beau centre commercial de V3S, dans l’est de New Delhi, sont étalés des kilos de déchets. Les voitures doivent freiner pour les éviter et les passants supporter l’odeur des végétaux en décomposition : « Cela sent vraiment mauvais, et doit être insupportable pour ceux qui habitent ici. En plus, cela peut entrainer la propagation de maladies ».
Depuis le début du mois, des centaines de personnes se regroupent en Inde pour s’embrasser. En agissant ainsi, elles défient la répression morale qui condamne tout geste d’affection en public dans la société indienne.
Des manifestations réunissant des centaines de personnes qui s’embrassent (sur les lèvres ou sur les joues) aux 4 coins du pays, un débat qui agite toute la société indienne, une page Facebook comptabilisant plus de 140 000 likes… Depuis quelques semaines, le mouvement Kiss of Love (« Baisers d’amour ») provoque un phénomène sans précédent en Inde. Son objectif : dénoncer la répression menée par des groupes conservateurs contre tout signe public d’affection.
Des victimes de la catastrophe de l’usine de Bhopal (nord) en Inde, d’où s’était échappé un nuage de gaz toxique en 1984, ont entamé une grève de la faim lundi pour obtenir une meilleure indemnisation, près de trente ans après la tragédie.
Une centaine de femmes et d’enfants, brandissant des panneaux «justice pour Bhopal», se sont rassemblés pour manifester leur colère à New Delhi.
Partout dans le monde, travailleuses et travailleurs manifestent à l’occasion du 1er Mai, avec des revendications similaires contre les bas salaires, le chômage, l’exploitation et la misère, mais aussi pour les libertés contre la répression, pour l’égalité contre les discriminations, ou pour la paix contre le militarisme. Dans des langues différentes, à Alicante, Turin, Lausanne, Skopje, Paris ou Fort de France pour ces vidéos, on entend également le même refrain de l’Internationale. Enfin, que ce soit à Istanbul, Phnom Penh, Santiago, Seattle ou Turin, les travailleurs ont dû affronter les forces de répression lors de leurs manifestations.
Quelques vidéos de manifestations du 1er Mai 2014 à travers le monde :
Les ouvriers de deux usines Toyota de l’Etat du Karnataka, dans le sud de l’Inde, ont repris le travail, mardi 22 avril, après un mois de grève.
Plus de 4 200 d’entre eux, sur les 6 400 que comptent les sites, avaient cessé le travail pour réclamer une augmentation mensuelle de 4 000 roupies (48 euros), alors que la direction ne leur proposait que 3 050 roupies (36,5 euros).
Les deux parties ont accepté de porter leurs différends devant un tribunal. Syndicats et direction doivent poursuivre les négociations sur la réintégration des ouvriers licenciés pendant le conflit.
Athènes (Grèce) : Manifestation du 8 mars sous le signe de la lutte contre l’austérité.
Bagdad (Irak) : Plusieurs dizaines de femmes se sont rassemblées à l’occasion du 8 mars pour dénoncer la nouvelle loi réactionnaire du statut personnel que veut imposer le gouvernement.
Le 12 décembre, 200.000 travailleurs et travailleuses se sont rassemblés à Delhi pour exiger, entre autres choses, la ratification des Conventions 87 et 98 de l’OIT.
La marche, qui relié Ramlila Maidan au Parlement, était organisée par les onze centrales syndicales.
Les manifestants revendiquaient l’arrêt des politiques néolibérales du gouvernement, qui se sont traduites par une croissance du chômage, une production agricole en berne, des réductions de salaire et une perte de revenus en termes réels. Ils ont appelé les travailleurs à mener un rôle crucial pour sortir de cette zone de turbulences par le biais d’actions collectives.
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