Précarité, temps partiels, bas salaires : dans le cadre d’une grève nationale hier suivie à plus de 70 % à Niort, les psychologues hospitaliers ont vidé leur sac.
A la pause méridienne, les psychologues niortais ont fait publiquement connaître leur mécontentement dans le hall de l’hôpital.
Deux voire trois temps partiels pour remplacer un collègue qui part à la retraite, 66 % de contractuels sur l’hôpital de Niort qui ne profitent évidemment pas des avantages de la fonction publique, pas de stabilité d’emploi, pas d’avancements d’échelons et d’évolutions de carrières. Après les sages-femmes, les psychologues hospitaliers qui ne sont ni médecins ni paramédicaux, ont exprimé leur mal-être hier, dans le cadre d’un mouvement de grève national à l’appel d’une intersyndicale CGT, CFTC, Sud et SNP (Syndicat national des psychologues). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la liste de leurs revendications est longue.
Seulement une vingtaine de titulaires
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