Des organisations syndicales et communautaires de base ont organisé une série d’activités à Ouanaminthe (commune du département du Nord-Est, frontalière avec Dajabon), à l’occasion de la fête de l’agriculture et du travail, le dimanche 1er mai 2016, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Des syndicats d’ouvriers de la sous-traitance, dont Batay ouvriye et Sendika ouvriye Kodevi Wanament (Sokowa) ont marché, dans les rues du centre-ville de Ouanaminthe, pour réclamer de meilleures conditions de travail et un ajustement du salaire minimum à 500 gourdes.
Quatrième série de photos du 1er Mai 2016, journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs, à travers le monde (voir ici pour la première série ,ici pour la seconde et à cette adresse pour la troisième). Sur tous les continents, nous ne formons qu’une seule classe ouvrière. Prolétaires de tous les pays, unissons-nous !
Une situation de tension a régné hier mercredi au niveau du parc industriel de la SONAPI (Port-au-prince).
A la base : des ouvriers mécontents réclamaient leur salaire de l’état Haïtien.
Selon les explications fournies par ces derniers, après la fermeture de la compagnie DKDR sans prévenir, le ministère des affaires sociales et du travail avait pris sur lui la responsabilité d’indemniser les 1500 employés des 4 usines dont disposait la compagnie.
Après avoir marché sur l’avenue Máximo Gómez, de nombreux « cañeros » (travailleurs de la canne à sucre) se sont rassemblés une fois de plus, devant l’Ambassade d’Haïti à Santo Domingo en République Dominicaine, pour exiger que le gouvernement d’Haïti leur livre des documents d’identité (payés) dont ils ont besoin pour régulariser leur statut d’immigration sur le territoire dominicain.
Le syndicaliste Jésus Nunez Porte-parole des Cañeros et Coordinateur de l’Union des travailleurs de la canne à sucre dans les bateyes a remis une lettre à la chargée d’affaires Magalie Jeanty Magloire qui assure l’intérim à l’Ambassade d’Haïti à Santo Domingo en l’absence d’un ambassadeur.
La Plateforme des Syndicats des Usines textiles (PLASIT) a annoncé l’organisation de deux marches pacifiques, à Port-au-Prince et à Ouanaminthe, à l’occasion de la célébration de la journée du travail, le 1er mai. Les syndicalistes entendent, par ce mouvement, pousser les autorités à fixer le salaire des ouvriers du secteur textile à 500 gourdes et de forcer les patrons à créer de meilleures conditions de travail dans les usines.
« Le premier mai n’est pas un jour de célébration, mais plutôt la commémoration de la bataille de la classe ouvrière pour réduire la durée de la journée de travail à 8 heures », a indiqué porte-parole de Plasit, Télémaque Pierre, déplorant le fait que le jour du travail en Haïti est accaparé par les bourgeois et l’Etat haïtien qui les supporte.
Les organisateurs de la grève générale de deux jours en Haiti pour obtenir une baisse de 100 gourdes sur les prix du carburant ont mis fin dans l’après-midi de ce 10 février à ce mouvement considéré comme une « réussite ».
Lors d’une rencontre avec la presse, la Plateforme nationale des syndicats des transporteurs, une des instances a l’origine de l’initiative, a salué le courage des chauffeurs qui ont respecté le mot d’ordre de grève.
La plateforme nationale des syndicats des transporteurs, une des instances ayant appelé à la grève générale de deux jours (9 et 10 février) indique que le mouvement se poursuit, après avoir dressé un bilan satisfaisant en début d’après-midi.
Cette plateforme, regroupant une vingtaine de syndicats, maintient le mouvement de grève qui paralyse la capitale et plusieurs villes de province en vue d’obliger le gouvernement à baisser les prix du carburant.
Le porte-parole de cette plateforme, Pyram Sonel, affirme que le gouvernement n’a entamé aucune négociation avec les syndicats.
Plusieurs manifestantes et manifestants, dont deux étudiants, ont été victimes de coups et blessures de la part de la Police nationale d’Haïti (Pnh), au Champ de Mars (principale place publique de Port-au-Prince, non loin des ruines du palais présidentiel), au terme d’une manifestation ouvrière, le jeudi 1er mai 2014, journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs.
Cette manifestation a été organisée à l’occasion du 1er mai, fête du travail et de l’agriculture en Haïti.
Partout dans le monde, travailleuses et travailleurs manifestent à l’occasion du 1er Mai, avec des revendications similaires contre les bas salaires, le chômage, l’exploitation et la misère, mais aussi pour les libertés contre la répression, pour l’égalité contre les discriminations, ou pour la paix contre le militarisme. Dans des langues différentes, à Alicante, Turin, Lausanne, Skopje, Paris ou Fort de France pour ces vidéos, on entend également le même refrain de l’Internationale. Enfin, que ce soit à Istanbul, Phnom Penh, Santiago, Seattle ou Turin, les travailleurs ont dû affronter les forces de répression lors de leurs manifestations.
Quelques vidéos de manifestations du 1er Mai 2014 à travers le monde :
Plusieurs organisations syndicales projettent d’organiser une marche pacifique à Port-au-Prince ce jeudi 1er mai à l’occasion de la fête du travail, pour dénoncer la décision du gouvernement de fixer à 225 gourdes le salaire minimum dans les industries de sous-traitance.
Elles affirment vouloir aussi dénoncer le plan de hauts autorités de l’Etat de s’accaparer des portions de terre des paysans pour l’implémentation de projets dits de développement touristique et pour la création de zones franches.
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Le communisme, ce n’est ni l’indépendance nationale, ni l’étatisation de l’économie, ni la nostalgie de l’URSS, de la Chine ou de toute autre dictature soi-disant socialiste, ni le soutien à n’importe quel réactionnaire sous prétexte qu’il est anti-impérialiste.
Dans les luttes sociales, contre l’exploitation capitaliste, contre le sexisme, contre le racisme, contre le nationalisme, contre l’intégrisme, contre le totalitarisme, contre toute forme d’oppression et les discriminations, les communistes sont là, pour préparer la révolution et le véritable changement social.
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