Archives de Tag: Franche-Comté

Bourgogne / Franche Comté : Le PS ouvre les portes des lycées aux racistes du FN

Communiqué de l’Initiative Communiste-Ouvrière :

Au deuxième tour, le PS, à quelques voix près, est arrivé en tête en Bourgogne-Franche Comté. Toute sa campagne se basait sur l’argument du barrage au Front National. Et pourtant, des voix d’élus PS se sont mêlés à celles du FN pour permettre au parti d’extrême-droite raciste et xénophobe, d’être présent dans les conseils d’administration des lycées gérés par la collectivité.

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C’est ainsi que le FN, dont l’idéologie est fondée sur l’inégalité en fonction des nationalités, des origines, des religions, des couleurs de peau ou des sexes, va siéger dans les conseils d’administration des lycées où il bénéficiera d’une tribune pour propager ses idées répugnantes.

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Les cheminots de Franche-Comté reconduisent la grève

Lors de l’assemblée générale de ce 13 juin, les cheminots de Besançon ont décidé de reconduire la grève et d’amplifier le mouvement contre la privatisation et la casse du service public ferroviaire.

Contrairement à ce que tentent de faire croire la direction et les médias, la grève est massive en Franche-Comté. Ainsi depuis le 1er jour de grève, on compte 75% de grévistes en traction, 65% de grévistes chez les contrôleurs le premier jour, 70% le deuxième, et environ 50% de grévistes à l’équipement.

Pour amplifier le mouvement, cheminots et intermittents manifesteront ensemble le mardi 17 juin à 11 heures devant le local du PS à Besançon.

Besançon : Un toit pour la famille Apimanovic

La famille Apimanovic, qui a fuit la guerre et les nationalismes qui ont ensanglanté la Bosnie-Hezégovine, vit depuis cinq ans dans le quartier de Planoise à Besançon, quartier où sont scolarisés les enfants. En avril, la famille, dont cinq enfants, était sous le coup d’une expulsion et a donc perdu le logement qui lui était attribué en tant que demandeurs d’asile. Depuis, Madame Apimanovic a été régularisée. Pourtant, depuis quatre mois, le couple et ses cinq enfants vivent dans deux camionnettes devant le 20 rue de Cologne à Planoise.

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L’exemple de cette famille n’est malheureusement pas un cas isolé : selon les statistiques officielles, 141 500 personnes, dont 30 000 enfants, sont actuellement à la rue en France, un des pays les plus riche du monde, un pays où les 500 plus grosses fortunes se sont enrichies de 25% en un an. Rien qu’à Besançon, selon la Préfecture, le dispositif d’hébergement d’urgence est saturé, et une centaine de personnes sont sur liste d’attente.

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Besançon : une camionnette pour domicile

France 3 Franche-Comté, 8 août 2013 :

L’indignation est à son comble, rue de Cologne à Besançon où circule une pétition déjà bien fournie. Toute une famille vit en effet depuis plusieurs semaines dehors, sous les fenêtres des riverains, dans deux camionnettes qui leur ont été prêtées.

La famille Hokic est arrivée rue de Cologne il y a quatre mois. Quatre mois qu’un parking est devenu leur salle de séjour, leur cuisine, leur salle de bains et leurs toilettes. Pour ce qui est des chambres, il faut se rapprocher des camionnettes. Deux utilitaires en bout de course prêtées par un voisin charitable, qui accueillent un couple, ses enfants et les grands-parents.

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Un logement pour tous : rassemblement à Besançon

Malgré la période estivale qui n’est jamais favorable à la mobilisation, une quinzaine de personnes se sont rassemblées ce 11 juillet esplanade des droits de l’homme devant la mairie de Besançon.

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Il s’agissait de dénoncer le fait que depuis plus d’un mois plusieurs familles Rroms vivent à la rue, que le 115 (service pour l’hébergement d’urgence) ne cesse de répondre qu’il n’y a aucune solution sur l’ensemble du département et que le SAS (Service d’Accompagnement Social du CCAS de Besançon) refuse toute aide à ces familles. A ce jour, non seulement la mairie n’a donné aucune réponse à ses familles ni aucune explication, mais en plus une famille s’est vu confisqué sa tente et toutes ses affaires personnelles la nuit dernière.

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A Saint-Lupicin, près de 200 salariés de l’entreprise Bourbon sont en grève

La Voix du Jura, 2 juillet 2013 :

Le mouvement a débuté lundi 1er juillet pour une durée illimitée.

« On ne demande pas d’argent, on veut seulement garder nos acquis et continuer de travailler ici dans cette entreprise qui est la seule du groupe à l’équilibre « , témoignait ce salarié qui travaille sur le site de Saint-Lupicin depuis 35 ans et qui a entamé la grève depuis lundi 1er juillet à 16 h 30 tout comme près de 180 employés à l’appel d’une intersyndicale CGT-CFDT. Un mouvement de grève qui a été lancé suite à l’annonce par la direction à compter du 1er juillet du gel des salaires et des primes, de la suppression de la 40e heure et du passage de 10 à 1,7 journées de RTT.

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Saint Lupicin : 160 salariés de Bourbon Automotive Plastics en grève

Plein Air, 2 juillet 2013 :

Depuis hier après midi, 160 salariés de la société Bourbon Automotive Plastics, implantée à Saint Lupicin (39), sont en grève illimitée. Le conflit porte sur les négociations salariales annuelles et sur le gel des salaires et des primes.

Les grévistes ont exprimé leur mécontentement dans la cour de l’établissement. Ils ont également décidé de bloquer les camions et l’arrivée de nouveaux intérimaires pour les remplacer.

Poligny : Suites de l’agression néo-nazie

France 3 Franche-Comté, 1 juillet 2013 :

A Poligny, les auditions se poursuivent dans le bureau de la gendarmerie pour déterminer les circonstances d’une confrontation nocturne entre des militants d’extrême gauche et d’extrême droite. Trois jeunes Polinois ont été entendus. La procureure de la République de Lons le Saunier s’est attelée durant tout le week-end à essayer de comprendre l’enchaînement des faits pour déterminer d’éventuelles qualifications pénales. Elle ne souhaite pas s’exprimer pour l’instant sur cette affaire en l’état actuel des investigations.

C’est à 1h du matin, dans la nuit du 28 au 29 juin, que trois coups de feu auraient été tirés par des jeunes nationalistes contre des militants anti-fascistes. Ces derniers étaient en train d’apposer dans la ville, des autocollants « Toufik de Planoise », connu pour son activisme anti-fa sur internet quand ils auraient été repérés. Une altercation aurait éclaté entre les deux camps, suivie de coups de feu tirés par un activisme d’extrême droite. L’enquête est toujours en cours. « Toufik » a porté plainte. Interrogé ce matin, le maire de Poligny Dominique Bonnet (UMP) évoque la présence « d’un groupe de jeunes désoeuvrés » dans sa ville.

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Agression et coups de feu au centre-ville de Poligny.

 » Je pense que l’article de MaCommune.info résume le mieux la chose, et je ne me sens pas trop d’humeur à écrire un communiqué…  » :

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Hier soir, vers 1h du matin, le blogueur bisontin Toufik de Planoise aurait été pris à partie, en plein centre-ville de Poligny par trois individus armés d’un fusil à pompe, alors qu’il placardait des affiches antiracistes.

Il était accompagné d’amis. Arrivés sur la place centrale pour poser leurs affiches, ils auraient alors été apostrophés par trois individus dont une personne connue de Toufik. « Il se réclame clairement du néo-nazisme et m’en veut personnellement pour l’article que j’ai publié sur lui. » Ne souhaitant pas provoquer la bagarre, le blogueur et ses amis décident de s’éloigner.

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Une centaine de grévistes le 21 juin au Conseil régional de Franche-Comté

Ma Commune, 21 juin 2013 :

A l’appel des organisations syndicales (CFDT, UNSA, CGT, FO et FSU), une centaine de salariés du Conseil régional de Franche-Comté a fait grève ce vendredi 21 juin 2013, jour de l’assemblée plénière des élus, aux motifs de l’austérité et de la parodie de dialogue social. La menace qui selon eux pèse sur les EMOP (équipes mobiles d’ouvriers professionnels), employés notamment dans les lycées, est à l’origine de cette manifestation.

La centaine d’agents grévistes s’est rassemblée ce vendredi 21 juin à 9h devant l’hôtel de Région à Besançon puis a investi la tribune publique de la salle Edgar-Faure, perturbant ainsi la séance plénière. La présidente Marie-Guite Dufay,et ses vice-présidents Denis Sommer et Patrick Bontemps, sont alors sortis pour rencontrer les manifestants. Il a été convenu que syndicats et employés vont être prochainement reçus par la présidente.

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