Article publié par l’Initiative Communiste-Ouvrière :
Les violences, physiques et psychologiques, contre les femmes sont le leitmotiv de la société, en France, en Europe comme partout dans le monde et tout au long de l’année. Il est utile de préciser que l’écrasante majorité de ces violences est le fait de l’entourage immédiat des victimes, des proches. A Cologne par exemple, cette ville allemande d’environ un million d’habitant-es, il y a en moyenne plus de 800 plaintes pour les agressions sexuelles enregistrées chaque année. A plus de 90% des cas la victime connaissait l’agresseur. En France, et selon les chiffres minimalistes, 84 000 femmes sont victimes de viols, tentatives de viols et autres agressions sexuelles, 223 000 femmes subissent des violences de leurs actuels ou anciens partenaires, et tous les trois jours une femme succombe à ces violences. En général, on retrouve ces actes sexistes dans la rubrique « fait divers » qualifiés simplement de « drames conjugaux » ou de « crimes passionnels » ou autres termes. Le caractère sexiste de ces violences n’est jamais reconnu.

Et quand il ne s’agit pas des « conflits conjugaux » alors c’est tout simplement « l’alcool » ou « une fête qui dérape ». Le caractère massif de ces violences pendant les festivités et soirée n’est donc pas isolé, non plus. Juste pour l’Allemagne, les organisations féministes dénoncent depuis des années maintenant des actes sexistes et misogynes et des viols, par exemple pendant Oktoberfest à Munich. Récentes violences sexistes à Cologne ont mis également en lumière un nombre important des agressions sexuelles lors des éditions 2014 et 2015 d’un festival pour les adolescents en Suède. En Grande Bretagne c’est un véritable fléau depuis des années et un bon nombre d’initiatives a vu le jour pour mettre un terme aux agressions mais aussi au silence complice des organisateurs, comme par exemple la campagne de « White Ribbon Music Project » ou de #ThisDoesn’tMeanYes.
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