Ce samedi 6 février, les racistes de Pegida voulaient faire des marches dans plusieurs pays d’Europe pour appeler à la haine contre les réfugiés, les immigrés, leurs enfants et petits-enfants.
A Dresde (Allemagne), ils étaient entre 6.000 et 8.000 selon des camarades allemands et 1500 à Prague (Tchéquie). A Dresde, après une cérémonie à la synagogue, 3500 antifascistes ont manifesté contre l’extrême-droite tandis que des groupes de manifestants plus petits ont tenté de bloquer la marche raciste. Une vingtaine d’antifascistes ont été arrêtés. En France, ils étaient 35 néo-nazis à se rassembler à Saint-Brieuc face à 300 antifascistes. A Graz (Autriche) aussi, comme à Birmingham, les antifascistes étaient plus nombreux que les racistes. A Amsterdam, des affrontements ont opposé racistes et antifascistes. Dans d’autres villes, comme à Barcelone (Espagne), à Ceuta (possession espagnole au Maroc) ou à Idemi (Grèce), des manifestations ont été organisées contre l’Europe des barbelées. 400 personnes ont également manifesté devant l’ambassade d’Espagne à Rabat pour réclamer l’ouverture des frontières à Ceuta et Melilla.