La Dépêche, 26 avril 2016 :
Un épisode de plus dans la joute qui oppose l’intersyndicale au gouvernement. Une nouvelle journée de manifestation est prévue le 28 avril, à Carcassonne, square André-Chénier (14 h 30), et à Narbonne devant la Bourse du Travail à 10 h 30. Les syndicalistes demandent le retrait pur et simple de la loi de «régression sociale» qui va impacter «le privé et la fonction publique». La mobilisation interprofessionnelle dénonce l’aggravation des conditions de licenciement. Des aménagements, notamment sur les heures supplémentaires, étaient déjà possibles pour sauver une entreprise. Avec la loi travail, ces agencements pourront s’effectuer pour gagner des nouveaux marchés, selon Marc Adivèze (FO). Ces détails de la loi lui ont été expliqués par un inspecteur du travail. On est donc loin du fantasme politique.

«Les jeunes sont de plus en plus inquiets»
Un autre point est soulevé par les syndicats. Il s’agit du référendum au sein des entreprises mis en place par la loi El Khomri. «C’est la fin de la représentativité syndicale», lance Anne Amigue (FSU). Le référendum fait en effet l’économie des syndicats «qui permettent de défendre l’employé dans une relation d’égal à égal et pas sous la pression d’un licenciement ou du refus d’un avancement», ajoute-t-elle. Pour les syndicalistes, le référendum est un faux prétexte de démocratie et une remise en cause de la démocratie sociale.
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