Plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont manifesté ce samedi 12 septembre à travers l’Europe contre la forteresse Europe, les violences aux frontières et pour l’accueil des réfugiés. Des manifestations ont également eu lieu en Amérique du Nord et en Australie contre les politiques xénophobes similaires à l’encontre des réfugiés.
Partout en Europe, des manifestations et actions ont été organisées contre la dette publique qui étrangle la population de Grèce et contre les politiques d’austérité.
Ce samedi 18 octobre, à l’appel des organisations syndicales, les travailleuses et les travailleurs de Grande-Bretagne sont descendus dans les rues pour réclamer des hausses de salaires. La principale manifestation, à Londres, a rassemblé des dizaines de milliers de personnes, « au moins 80.000 » selon France Infos à « plus de 100.000 » selon plusieurs titres de la presse anglaise.
Des attaques anti-ouvrières comme la fermeture des mines de Charbon au Pays de Galles à la Poll Tax, d’une guerre causant plus de mille morts pour conserver le contrôle des îles Malouines à l’intransigeance causant la mort de Bobby Sand (prisonnier politique nationaliste irlandais), Tatcher symbolisait toute la violence du monde capitaliste. Dès l’annonce de sa mort, des fêtes ont été organisées à travers toute la Grande-Bretagne.
Partout dans le monde, la sanglante répression des ouvriers de la Mine de Marikana par la police sud-africaine le 16 août a provoqué la consternation et la révolte des militant(e)s ouvriers.
C’est bien entendu en Afrique du Sud d’abord que cette colère s’est immédiatement manifestée. Sur le site de la mine de Marikana, ni la répression sanglante ni les menaces de licenciements des grévistes n’ont mis fin à la grève. Au contraire, deux autres mines de platine se sont aussi mises en grève dès le et le vendredi 17 août, lendemain du massacre, des centaines de femmes ont manifesté à Marikana contre les violences policières qui ont assassiné leurs maris et leurs fils. Les organisations anarchistes sud-africaines (Tokologo Anarchist Collective, Zabalaza Anarchist Communist Front et Inkululeko Wits Anarchist Collective) ont immédiatement condamné le massacre dans un communiqué « L’ANC se démasque, des travailleurs assassinés » ; Ayanda Kota, porte-parole du Mouvement des Chômeurs (Unemployed People’s Movement) à Grahamstown a dénoncé « une monumentale escalade de la guerre contre les pauvres » et au nom du mouvement Abahlali baseMjondolo, mouvement des mal-logés des bidonvilles, Bandile Mdlalose, a déclaré : « Maintenant que les grévistes de Marikana ont été tués, ils en parlent comme s’il s’agissait d’une catastrophe naturelle, alors qu’en fait c’est une catastrophe politique perpétrée par les capitalistes et les politiciens. Allons-nous rester les bras croisés et regarder chacun de nos mouvements se faire écraser un par un ? Combien d’entre nous doivent mourir avant que nous soyons reconnus et inclus dans la société ? Combien d’entre nous doivent mourir avant que la terre et la richesse soit équitablement partagées et que chacun ait son mot à dire dans toutes les décisions qui le concernent ? Quand les opprimés se lèveront-ils et parleront-ils d’une seule voix ?« . Le groupe d’obédience trotskiste Democratic Socialist Movment a lui publié une déclaration dès le 17 août appelant à la grève générale dans toutes les mines du nord-ouest du pays (voir le texte en anglais).
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Le communisme-ouvrier, c’est le mouvement de la classe ouvrière contre l’exploitation capitaliste et pour la libération de l’humanité de toute forme d’oppression. C’est une société sans classes, c’est l’abolition du salariat, la propriété commune des moyens de production, l’égalité et la liberté. C’est une société qui applique réellement le principe « de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ».
Le communisme, ce n’est ni l’indépendance nationale, ni l’étatisation de l’économie, ni la nostalgie de l’URSS, de la Chine ou de toute autre dictature soi-disant socialiste, ni le soutien à n’importe quel réactionnaire sous prétexte qu’il est anti-impérialiste.
Dans les luttes sociales, contre l’exploitation capitaliste, contre le sexisme, contre le racisme, contre le nationalisme, contre l’intégrisme, contre le totalitarisme, contre toute forme d’oppression et les discriminations, les communistes sont là, pour préparer la révolution et le véritable changement social.
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Droit d’asile et droit au séjour pour toutes les femmes victimes de violences
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