Ce samedi 19 septembre un rassemblement était organisé Place Aotea à Auckland (Nouvelle Zélande) pour l’ouverture des frontières et l’accueil des réfugiés.
Ce samedi 19 septembre un rassemblement était organisé Place Aotea à Auckland (Nouvelle Zélande) pour l’ouverture des frontières et l’accueil des réfugiés.
Alors qu’aux Etats-Unis des manifestations étaient organisées pour un salaire minimum de 15$ de l’heure (voir les vidéos des Etats-Unis), dans d’autres pays, les travailleuses et travailleurs de Mac Donald et d’autres entreprises de restauration rapide en ont profité pour manifester pour leurs salaires et conditions de travail.
– Brésil (Sao Paulo) :
Ce 15 mai les travailleurs des fast-food se sont mobilisés dans 150 villes à travers les Etats-Unis pour réclamer un salaire minimum de 15 $ de l’heure et pour la liberté sydicale. Ils ont été rejoint par des grèves, des rassemblements et des manifestations de travailleurs de fast-food dans plus de 30 autres pays à travers le monde, tant les travailleurs, que ce soit dans la restauration comme ailleurs, ont un même intérêt et une même lutte à mener par delà les frontières.
Images et vidéos du mouvement aux Etats-Unis et ailleurs
– Etats-Unis :
Boston
Charlotte
Publié dans Etats-Unis, Inde, Japon, Luttes des travailleurs et mouvement ouvrier, Nouvelle Zélande, Suisse
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Partout dans le monde, la sanglante répression des ouvriers de la Mine de Marikana par la police sud-africaine le 16 août a provoqué la consternation et la révolte des militant(e)s ouvriers.
C’est bien entendu en Afrique du Sud d’abord que cette colère s’est immédiatement manifestée. Sur le site de la mine de Marikana, ni la répression sanglante ni les menaces de licenciements des grévistes n’ont mis fin à la grève. Au contraire, deux autres mines de platine se sont aussi mises en grève dès le et le vendredi 17 août, lendemain du massacre, des centaines de femmes ont manifesté à Marikana contre les violences policières qui ont assassiné leurs maris et leurs fils. Les organisations anarchistes sud-africaines (Tokologo Anarchist Collective, Zabalaza Anarchist Communist Front et Inkululeko Wits Anarchist Collective) ont immédiatement condamné le massacre dans un communiqué « L’ANC se démasque, des travailleurs assassinés » ; Ayanda Kota, porte-parole du Mouvement des Chômeurs (Unemployed People’s Movement) à Grahamstown a dénoncé « une monumentale escalade de la guerre contre les pauvres » et au nom du mouvement Abahlali baseMjondolo, mouvement des mal-logés des bidonvilles, Bandile Mdlalose, a déclaré : « Maintenant que les grévistes de Marikana ont été tués, ils en parlent comme s’il s’agissait d’une catastrophe naturelle, alors qu’en fait c’est une catastrophe politique perpétrée par les capitalistes et les politiciens. Allons-nous rester les bras croisés et regarder chacun de nos mouvements se faire écraser un par un ? Combien d’entre nous doivent mourir avant que nous soyons reconnus et inclus dans la société ? Combien d’entre nous doivent mourir avant que la terre et la richesse soit équitablement partagées et que chacun ait son mot à dire dans toutes les décisions qui le concernent ? Quand les opprimés se lèveront-ils et parleront-ils d’une seule voix ?« . Le groupe d’obédience trotskiste Democratic Socialist Movment a lui publié une déclaration dès le 17 août appelant à la grève générale dans toutes les mines du nord-ouest du pays (voir le texte en anglais).
Publié dans Afrique du Sud, Allemagne, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Droits humains et lutte face à la répression, Espagne, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Iran, Irlande, Israël, Luttes des travailleurs et mouvement ouvrier, Namibie, Nouvelle Zélande, Suède, Tunisie
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La Fédération Internationale des Ouvriers du Transport nous écrit « Les nouvelles d’Auckland aujourd’hui sont positives, le lock-out aux ports d’Auckland est levé de telle sorte que les dockers peuvent retourner au travail sur leurs quais habituels ».
« Suite à une audience devant un tribunal industriel, la direction a mis un terme à ses projets de sous-traitance qui ont entraîné le licenciement de 300 travailleurs. Elle est prête à retourner à la table de négociation avec l’Union Maritime de la Nouvelle-Zélande (MUNZ) ».
Campagne Labourstart en partenariat avec la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport, une fédération syndicale internationale de 690 syndicats représentant plus de 4,5 millions de travailleurs des transports dans 153 pays.
300 dockers d’Auckland vont être licenciés pour permettre aux autorités portuaires (POAL) de sous-traiter leur travail d’acconage. Les ouvriers et leurs familles se battent pour la sécurité de leurs emplois et leurs droits syndicaux.