L’Est Républicain, 16 octobre 2015 :
ILS SAVENT QUE, le 31 décembre prochain, ce sera la fin définitive de leur service. Même si leurs appels au rassemblement de soutien ne mobilisent souvent qu’eux-mêmes et les délégués de l’ADDSEA (association de sauvegarde de l’enfant à l’adulte), la structure dont ils dépendent, les correspondants de nuit n’entendent pas être « bradés » en silence. Ils se sont retrouvés hier matin juste avant les discussions entre la direction de l’association, les élus du comité d’entreprise et les délégués du personnel des correspondants. « Pour l’instant, il y a de petites avancées mais rien n’est encore acté. Il pourrait y avoir des efforts sur la prime de licenciement et sur la prime de déménagement », indiquait Pascal Descamps délégué CGT de l’ADDSEA au sortir de la réunion. On le sait, les correspondants soutenus par la CGT, FO et la CFDT demandent 20.000 € de prime extra-légale de licenciement pour chacun et 5.000 € de prime de déménagement.

Avec la suppression du service, sur les quatorze postes, sept à huit salariés peuvent être l’objet de licenciements économiques secs. « On demande des reclassements en interne pour chacun. Pour l’instant, une personne est reclassée à la Ville, une autre à la SAIEMB. Mais il peut y avoir des départs en retraite à l’ADDSEA, 31 salariés ont plus de 60 ans et si on retire les postes les plus qualifiés, il reste 21 personnes dont certaines peuvent être intéressées par un départ », précise Pascal Descamps.
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