Quatrième série de photos du 1er Mai 2016, journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs, à travers le monde (voir ici pour la première série ,ici pour la seconde et à cette adresse pour la troisième). Sur tous les continents, nous ne formons qu’une seule classe ouvrière. Prolétaires de tous les pays, unissons-nous !
Partout dans le monde, travailleuses et travailleurs manifestent à l’occasion du 1er Mai, avec des revendications similaires contre les bas salaires, le chômage, l’exploitation et la misère, mais aussi pour les libertés contre la répression, pour l’égalité contre les discriminations, ou pour la paix contre le militarisme. Dans des langues différentes, à Alicante, Turin, Lausanne, Skopje, Paris ou Fort de France pour ces vidéos, on entend également le même refrain de l’Internationale. Enfin, que ce soit à Istanbul, Phnom Penh, Santiago, Seattle ou Turin, les travailleurs ont dû affronter les forces de répression lors de leurs manifestations.
Quelques vidéos de manifestations du 1er Mai 2014 à travers le monde :
La police a dispersé à coups de grenades lacrymogènes mardi à Abuja une marche conjointe du Syndicat du personnel enseignant des collèges polytechniques (ASUP) et du Syndicat du personnel enseignant des collèges d’enseignement (COEASU).
Les deux syndicats voulaient attirer l’attention sur leurs 11 mois de grève et remettre une lettre de protestations à l’Assemblée nationale.
Pour la troisième journée consécutive, le Nigeria restait paralysé mercredi par la grève générale sur le point de s’étendre au secteur clé du pétrole, avec des émeutes dans le centre du pays (…).
Les deux syndicats de travailleurs du pétrole du Nigeria, le premier producteur de brut d’Afrique, ont menacé pour la première fois depuis le début de ce mouvement social contre la hausse des prix du carburant, d’interrompre la production de brut.
Le président du syndicat PENGASSAN, dont les dirigeants sont réunis à Port Harcourt, la capitale pétrolière dans le sud du pays, a demandé « à toutes les plateformes de production de se mettre en alerte rouge en prévision d’un arrêt total de la production ».
Au moins cinq personnes ont été tuées lundi au Nigeria, dont quatre par balles, dans des affrontements entre policiers et manifestants lors de la grève générale contre la hausse des prix des carburants, a indiqué la Commission nationale des droits de l’homme.
Selon son secrétaire général, Chidi Odinkalu, trois personnes ont été abattues dans la capitale économique Lagos et une autre à Kano, la métropole du Nord.
Un enfant de 9 ans a également été tué à Kano, mais apparemment écrasé par la foule dans un mouvement de panique. « L’enfant semble avoir été piétiné dans ce qui parait être un mouvement de foule à Kano », a-t-il dit à l’AFP. « Quatre autres personnes ont été tuées par balles selon ces informations », a-t-il ajouté.
Les manifestations de rue pour protester contre la hausse du prix du carburant étaient à leur seconde journée consécutive mardi. Et la grogne pourrait prendre de l’ampleur si les principaux syndicats du pays mettent à exécution leurs menaces de grèves.
“Nous ne quitterons pas les rues tant que les prix de l’essence ne seront pas redescendus à 65 nairas“, a affirmé un manifestant. Mardi, environ 200 personnes ont marché à Lagos pour dénoncer la hausse du prix du carburant qui étaient jusque-là maintenus par des subventions du Gouvernement. En marge de cette manifestation, un petit groupe d’hommes a brulé des pneus sur une voie importante de la ville et saccagé une station service, provoquant l’intervention de la police qui a usé de grenades lacrymogènes et procédé à des arrestations. A Kano, plus importante ville du nord nigérian, les forces de l’ordre ont également empêché une manifestation, notamment en arrêtant neuf personnes, libérées quelques heures plus tard.
La police est intervenue lundi au Nigeria pour disperser des manifestants protestant à Abuja contre la brusque hausse prix de l’essence après la suppression de subventions par le gouvernement. Des images de chaines de télévision ont montré des policiers tirant des grenades lacrymogènes contre plusieurs centaines de manifestants dans la capitale fédérale. La police a expliqué avoir dispersé une manifestation qui bloquait un axe, mais n’a pas voulu dire si des gaz lacrymogènes avaient été utilisés.
« Un groupe de gens non identifiés bloquaient une autoroute, empêchant la circulation des véhicules. Ils ont été dispersés », a dit un porte-parole de la police, Yemi Ajayi.
Des manifestations ont eu lieu lundi au Nigeria, au lendemain de la suppression de subventions qui a provoqué le doublement du prix de l’essence, tandis que les syndicats menaçaient de paralyser le pays si le gouvernement ne revenait pas sur cette décision.
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