Archives quotidiennes : 02/09/2016

Rassemblement contre les expulsions à Besançon

Une centaine de personnes se sont encore mobilisées ce 2 septembre devant la Préfecture de Besançon contre les expulsions. En trois jours, ce sont trois familles qui ont été expulsées deux vers le Kosovo et une, géorgienne, vers la République Tchèque. Fin juillet déjà, une famille a été expulsée vers le Kosovo. Parmi les enfants expulsés, certains sont nés en France. Il est à noter, concernant la famille Feraj, que le père et les enfants ont été expulsés alors que la maman était hospitalisée. La Préfecture avait même assuré au collectif de soutien, quelques heures avant l’expulsion, que tant que la mère était à l’hôpital la famille ne serait pas expulsée. C’était un mensonge et la mère s’est retrouvée sortante de l’hôpital sans aucune affaire et sans la moindre information officielle concernant sa famille. Concernant la famille géorgienne, la fille, âgée de 12 ans, est atteinte d’une maladie génétique, soignée par l’hôpital de Besançon, et expulsée vers la République Tchèque. Si les lois concernant le séjour des étrangers en France sont déjà barbare et inhumaine, la Préfecture du Doubs (déjà championne de France dans la réclusion d’enfants étrangers) montre un zèle particulier dans l’application de ces lois. D’autres mobilisations et manifestations sont à prévoir dans les prochains jours et deux camarades se sont mis il y a trois jours en grève de la faim pour revendiquer le retour des expulsés.

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Inde: 150 millions de grévistes contre des projets de privatisations

L’express

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Des millions d’Indiens manifestent contre des projets de réformes et de privatisations du gouvernement nationaliste hindou, le vendredi 2 septembre 2016 à Bombay. REUTERS/Danish Siddiqui

Ils se sont mis en grève pour montrer leur opposition aux projets de réformes et de privatisations d’entreprises publiques, conduits par le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi.

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Savigny-sur-Orge : les profs du lycée Corot en grève le jour de la rentrée

Le Parisien, 1 septembre 2016 :

La centaine d’élève rassemblée devant les grilles du lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny oscille entre amusement et étonnement. Des profs en colère le jour même de la rentrée, Samia, 17 ans, en reste perplexe. « C’est abusé quand même. Je fais ma première année dans ce lycée. Elle commence fort », sourit cette élève de 1re dont le premier jour de cours a été perturbé par le mouvement de protestation des enseignants de l’établissement ce jeudi midi.

Sous des banderoles, une cinquantaine de professeurs a crié durant une bonne demi-heure leur mécontentement face aux classes surchargées. « On a cinq classes de 36 élèves pour la section STMG (économie et gestion). Quatre en 1re et l’autre en terminale. C’est impossible à gérer, d’autant que cette filière s’adresse déjà aux élèves les plus fragiles, s’emporte cette enseignante en économie. Les deux dernières années étaient déjà difficiles à Corot sur le plan du nombre d’élèves par classes. Là, ça devient inacceptable. »

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Gabon : la France appelle au calme après 50 ans de soutien au régime Bongo

Communiqué de Survie, 1 septembre 2016 :

Le vote de l’élection présidentielle au Gabon a eu lieu ce Samedi 27 août. Alors qu’Ali Bongo semble avoir perdu l’élection, d’après les résultats produits par l’opposition à la sortie des urnes, celui-ci a décidé, comme en 2009, de s’imposer par la force. Depuis mercredi soir, différentes manifestations sont violemment réprimées par les forces militaires et policières. Si le nombre de mort est impossible à déterminer pour l’instant du fait des restrictions de déplacement couplés à la coupure d’internet, il est avéré qu’Ali Bongo ne se limite pas au gaz lacrymogène mais fait bien tirer sur sa population à balles réelles, ainsi qu’à l’arme lourde et via des hélicoptères.

Le gouvernement français appelle aujourd’hui à la fin des violences, ainsi qu’à la publication des résultats bureau par bureau, adoptant une posture de soutien à la démocratie. Survie rappelle que la France n’a pourtant fait que soutenir, depuis 50 ans et jusqu’à aujourd’hui, le régime du clan Bongo. En 2009 déjà, Ali Bongo n’aurait jamais pu réussir son passage en force sans l’intervention zélée de différents acteurs français [1]. La France a continué à soutenir le régime, lui octroyant de nombreuses marques de reconnaissance diplomatique (réceptions à l’Elysée, déplacements de ministres français). Ce soutien s’exerce notamment via la coopération militaire et sécuritaire auprès de l’armée et la police gabonaise, celles-là même qui tuent actuellement les civils gabonais. En 2014, le gouvernement français se vantait d’avoir formé prêt de 4000 militaires gabonais, qui utilisent notamment du matériel français.

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