Communiqué de l’Initiative Communiste-Ouvrière :
Comme après les attentats de novembre à Paris, les victimes du carnage de Nice ne sont pas encore enterrées que l’on entend les charognards racistes chercher à attiser les haines. Quel que soit le contexte, le racisme est toujours une honte pour l’humanité. Cette propagande de charognards xénophobes est particulièrement répugnante après le carnage, où parmi les victimes, on trouve des personnes de différentes confessions, origines et nationalités. Parmi les victimes du massacre commis à Nice, on trouve des habitants de l’agglomération de Nice et des touristes, des personnes originaires de la région, de Paris, d’Allemagne, de Saône-et-Loire, de Russie, de Grenoble, de Belgique, d’Ukraine ou du Maghreb, des musulmans, des chrétiens, des juifs et des athées, bref des femmes, des hommes et des enfants qui, simplement, revenaient d’un feu d’artifice du 14 juillet, et qui ont été tués parce que le but était de tuer un maximum de personnes en un minimum de temps.
Les charognards de l’extrême-droite raciste ne valent pas mieux que les fanatiques obscurantistes. Ils partagent la même vision d’un apartheid mondial, d’une division des êtres humains selon leurs couleurs de peau, origines, croyances ou nationalités. Les uns comme les autres se sont déjà rendus coupables ces dernières années, au nom de leurs idéologies réactionnaires étriqués, de massacres que ce soit à Paris, à Utoya, à Bagdad à Charleston ou ailleurs.
Face à la barbarie des différents courants d’extrême-droite, obscurantiste religieux ou nationaliste raciste, nous devons plus que jamais revendiquer que notre identité n’est ni nationale ni religieuse mais humaine.
N’hésitons pas à l’répéter
L’heure est grave l’état d’urgence est décrété
Non pas question d’garder le silence
Cette voix revient comme un cauchemar diaboliser nos différences
Ici ça pue j’ai la nausée
Une profonde indignation comment rester les bras croisés
Cette voix c’est le poison qui tourne en rond dans son bocal
Mon identité ne sera jamais nationale
Jamais nationale jamais jamais nationale
Mon identité ne sera jamais nationale
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