Communiqué de l’Initiative Communiste-Ouvrière :
Le 13 juin, à Magnanville, un officier de police et une secrétaire administrative du commissariat ont été sauvagement assassinés devant leur fils de 3 ans.
Le meurtre a été revendiqué par Daesh et l’assassin prêtant allégeance à l’EI a assuré agir suite à son appel à « s’attaquer à des mécréants partout ».
Qu’il ait été commandité par l’extrême-droite islamiste ou non, rien ne saurait justifier un tel assassinat barbare. Si les communistes dénoncent régulièrement les violences policières et la répression, les communistes ont aussi toujours dénoncé la peine de mort et le terrorisme individuel. Le meurtre barbare comme ce 13 juin se doit d’être clairement dénoncé, et toutes nos condoléances vont aux proches de ce couple.
La barbarie de cet assassinat rend d’autant plus ignoble la campagne menée ces dernières semaines par le MEDEF et ses serviteurs politiques, campagne relayée par la majeure partie de la presse, qui vise à assimiler le mouvement social en cours contre la loi travail avec le terrorisme. Non, une grève, y compris dans les transports, ne saurait être comparée à une « prise d’otages ». Non, les actions de blocages ne sauraient être comparée à du « terrorisme ». Continuer à comparer les luttes ouvrières aux actions terroristes des réactionnaires obscurantistes ce n’est pas seulement attaquer celles et ceux qui luttent pour défendre leurs droits, c’est aussi une insulte à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme.