Archives quotidiennes : 19/04/2016

Répression policière à Lille le 31 mars

L’Echo de la Lys, 18 avril 2016 :

Une plaie de cinq centimètres traverse le haut du crâne de Rodrigue Dumouchel.

Le jeune homme vient de se relever, sonné, le sang coule sur la face. Épaule contre épaule, ses camarades l’extraient de la charge des CRS. Une entaille marque son index gauche. Sans doute quand, par réflexe, il porta la main devant le tonfa qui s’abattait sur lui. Se protéger. Cette matraque, dotée d’une poignée, s’avère une arme pour le moins efficace.

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Loi Travail : les manifestations le 20 avril en Normandie

Trois manifestations contre la « Loi Travail  » sont prévues demain 20 avril en Normandie avant la journée nationale de mobilisation le 28 avril :

À Caen (Calvados), à 15h, rendez-vous sur l’esplanade de l’Université (le Phénix)

À Alençon (Orne), à 11h30, place de la Magdelaine.

À Rouen (Seine-Maritime), l’UNEF appelle à un rassemblement « contre la répression policière » et pour « exiger le retrait de la loi El Khomri », à 17h, au Théâtre des arts.

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XPO Logistic : grève sur le site de Monteux

France 3 Provence-Alpes, 19 février 2016 :

Comme annoncé ce lundi par l’intersyndicale, la grève générale a été déclenchée sur tous les sites de XPO Logistics de France. Les salariés luttent pour la préservation de leur emploi, et l’obtention d’une prime.

Une intersyndicale CGT-CFDT-FO a appelé lundi à entamer dès le lendemain matin une grève générale sur tous les sites XPO Logistics France (ex-Norbert Dentressangle), afin de préserver les emplois et réclamer une prime.

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Trappes : Nouvelle grève à la plateforme logistique

78 Actu, 19 avril 2016 :

A Trappes, une partie des salariés du site de XPO logistics sont en grève. Ils réclament une prime exceptionnelle de 800 euros.

L’entrepôt de XPO logistics (ex-Norbert Dentressangle) à Trappes tourne au ralenti depuis ce matin. A l’appel de l’intersyndicale (CGT-CFDT-FO), une grande partie des 135 salariés s’est mis en grève illimitée. Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre d’une grève nationale concernant les sites de la branche logistique du groupe.

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Grève au centre courriers de Villers-Bocage

La Voix – Le Bocage, 19 avril 2016 :

À Villers-Bocage, 16 des 24 employés du centre courriers présents ce mardi 19 avril 2016 tenaient un piquet de grève devant les locaux de La Poste, soit 51 % de l’effectif. Une partie des 27 tournées n’a pas pu être assurée.

Dès 7 h 30, ils étaient là. À Villers-Bocage (Calvados), 16 des 24 employés du centre courriers présents ce mardi 19 avril 2016 tenaient un piquet de grève devant les locaux de La Poste, soit 51 % de l’effectif. Une partie des 27 tournées n’a pas pu être assurée.

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Loi Travail : l’amphi de Tocqueville à nouveau occupé à Caen

Des militants contre la loi Travail occupent l’amphi Tocqueville, sur le campus 1, depuis 19 h environ, ce lundi 18 avril 2016.

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(Image d’archive – Université de Caen)

« Nous avons attendu que les partiels, prévus ce lundi dans l’amphi Tocqueville, se terminent pour entrer », déclare Clément, militant contre la loi Travail, membre de l’Assemblée générale de luttes.

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Marmande : en grève, les salariés de Lisi-Creuzet réclament une augmentation de salaire

Sud Ouest, 19 avril 2016 :

Entre 100 et 150 employés font grève, depuis ce mardi matin, sur le site de l’usine. Ils espèrent profiter de la bonne santé financière de l’entreprise, qui a atteint ses objectifs

Depuis 4 heures ce mardi matin, environ 150 employés de la chaîne de production du Creuzet à Marmande, qui compte 750 employés, se sont mis en grève « illimitée », devant le portail du site, pour réclamer une augmentation de salaire.

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Fin de la grève d’un mois à l’hôtel Campanile Tour Eiffel

Le Monde, 19 avril 2016 :

Les femmes de chambre de l’hôtel Campanile Tour Eiffel, dans le 15e arrondissement de Paris, ont repris le travail lundi 18 avril. 13 des 14 employés de cet établissement de 75 chambres avaient entamé une grève « illimitée » le 18 mars pour des revendications salariales et de statut. Les grévistes, parmi lesquels six salariés d’une entreprise de sous-traitance, STN, avaient prévenu qu’ils étaient prêts à poursuivre leur mouvement « jusqu’à l’Euro de foot s’il le faut », qui a lieu en juin. L’une de leurs principales revendications a été satisfaite : les salariées de STN sont embauchées par l’hôtel, qui reprend leur ancienneté.

L’accord de sortie de grève entre l’exploitant de l’hôtel, Gestion Saint Charles, filiale du Louvre Hôtels Group détenu par le Chinois Jingjiang International, et la CGT Hôtels de prestige et économiques (HPE) prévoit aussi le ralentissement des cadences « indicatives » du nombre de chambres à nettoyer par heure (le paiement à la chambre étant illégal). Ce rythme passe de 4 à 3 chambres. Est aussi acquise la mensualisation des femmes de chambre, le versement de 75 % d’un 13e mois, etc.

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Besançon : Rassemblement le 20 avril contre la loi travail et les violences policières

Appel du Comité de mobilisation de l’Université de Franche-Comté :

Ni chair à patron, ni chair à matraque !

Le mois de mars 2016 a vu émerger un mouvement social d’une ampleur sans précédent depuis le début du quinquennat de François Hollande. Parti des réseaux sociaux, ce mouvement s’est rapidement emparé de la rue pour exiger le retrait de la loi Travail présentée par le gouvernement.

chairamatraque

L’expression de cette colère légitime semble faire trembler le gouvernement qui, depuis le début du mouvement, a décidé d’envoyer l’ensemble de son arsenal répressif à nos manifestations et rassemblements. Partout en France, la police, la BAC ou encore les CRS, tentent de casser la mobilisation en criminalisant le mouvement social. Partout, les opposant-e-s à la loi Travail sont gazé-e-s, matraqué-e-s, frappé-e-s, interpellé-e-s… En un mois et demi de mobilisation, on dénombre déjà plusieurs centaines de manifestant-e-s blessé-e-s par les assauts de la police, placé-e-s en garde-à-vue voire poursuivi-e-s devant les tribunaux. Dans toutes les villes de France on assiste aux mêmes scènes de violences policières à l’encontre des lycéen-ne-s, étudiant-e-s, salarié-e-s, chômeur-se-s qui se battent pour le respect de leurs conditions de vie et de travail.

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(Leur société) Loi Travail : la lutte des classes, la classe en lutte mettent Gattaz en colère

Pour le patron des patrons, les discussions sur la Loi Travail ne vont pas assez vite. En plus il y a trois points qui seraient problématique pour le patronat :  le mandatement syndical obligatoire pour les petites entreprises sans représentants du personnel, c’est-à-dire la négociation des accords d’entreprise avec des salariés mandatés par un syndicat, le compte personnel d’activité (CPA) et la surtaxation des CDD (qui ne fait d’ailleurs même pas -encore? – partie du projet de loi).

Ce qui, disons-le clairement, ne représente absolument rien par rapport à TOUS les points dont le monde du travail exige tout simplement le retrait.

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Et toujours le même refrain sur  » nous voulons créer des emplois », « il nous faut tout ça pour créer des emplois »… bref le même refrain comme avant chaque mesure ou loi anti-ouvrière suivi par, non les emplois, mais encore plus de licenciments. Ca répond en partie à la question de MEDEF : comment revenir à plein-emploi.

Le commentaire du représentant des patrons par rapport au mouvement de protestation est très intéressant. Pour Gattaz,
l’attitude de « lutte des classes » et de « détestation de l’entreprise et de l’économie de marché » adoptée, selon lui, par la CGT et FO (entendre : « travailleuses et travailleur ») est « déplorable » et qu’ il faut surtout sortir de « logique absurde de donnant-donnant ».

Ca tombe bien, les travailleuses et travailleurs en lutte contre la « Loi Travail » ne comptent pas négocier, non plus.

Concernant les menaces de Gattaz de quitter la table des négociations UNEDIC et par la même occasion laisser le gouvernement décider des suites, on voit  très mal en quoi ca le dérangerait vraiment de laisser place aux ministres profondément « anti-chomeurs » prêts à aller encore plus loin dans la casse d’allocation-chômage que ses propres négociateurs.

Ci-dessous, l’article paru dans le monde :

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