Pour le patron des patrons, les discussions sur la Loi Travail ne vont pas assez vite. En plus il y a trois points qui seraient problématique pour le patronat : le mandatement syndical obligatoire pour les petites entreprises sans représentants du personnel, c’est-à-dire la négociation des accords d’entreprise avec des salariés mandatés par un syndicat, le compte personnel d’activité (CPA) et la surtaxation des CDD (qui ne fait d’ailleurs même pas -encore? – partie du projet de loi).
Ce qui, disons-le clairement, ne représente absolument rien par rapport à TOUS les points dont le monde du travail exige tout simplement le retrait.

Et toujours le même refrain sur » nous voulons créer des emplois », « il nous faut tout ça pour créer des emplois »… bref le même refrain comme avant chaque mesure ou loi anti-ouvrière suivi par, non les emplois, mais encore plus de licenciments. Ca répond en partie à la question de MEDEF : comment revenir à plein-emploi.
Le commentaire du représentant des patrons par rapport au mouvement de protestation est très intéressant. Pour Gattaz,
l’attitude de « lutte des classes » et de « détestation de l’entreprise et de l’économie de marché » adoptée, selon lui, par la CGT et FO (entendre : « travailleuses et travailleur ») est « déplorable » et qu’ il faut surtout sortir de « logique absurde de donnant-donnant ».
Ca tombe bien, les travailleuses et travailleurs en lutte contre la « Loi Travail » ne comptent pas négocier, non plus.
Concernant les menaces de Gattaz de quitter la table des négociations UNEDIC et par la même occasion laisser le gouvernement décider des suites, on voit très mal en quoi ca le dérangerait vraiment de laisser place aux ministres profondément « anti-chomeurs » prêts à aller encore plus loin dans la casse d’allocation-chômage que ses propres négociateurs.
Ci-dessous, l’article paru dans le monde :
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