Archives quotidiennes : 13/04/2016

1200 à 1500 lycéens jeudi à Montpellier : blocus général dès 7h

Infos H 24, 13 avril 2016 :

Le blocus sera général dès 7 heures ce jeudi à Montpellier, où entre 1200 et 1500 lycéens et étudiants manifesteront, d’abord devant tous les établissements, dont certains du privé -La Merci et Rabelais-, avant de converger vers la place de la Comédie, où le grand rassemblement est prévu vers midi.

Les lycéens et les étudiants -ceux de l’université Paul Valéry les rejoindront sur la Comédie à midi- dénoncent la loi du travail de la ministre Myriam El Khomri. Depuis vendredi, avec des containers et des palettes en travers des artères, ils bloquent notamment les accès aux lycées Georges Clémenceau (secteur Clémenceau), Jules Ferry (La Chamberte), Jean Mermoz (Antigone-Les Aubes), Mendès-France (Odysseum), Jules Guesde (avenue de Lodève), Jean Monnet (Alco-Malbosc), Léonard de Vinci (Mosson), Champollion (Lattes-Boirargues).

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Panama Papers : l’urgence du contrôle ouvrier

Article publié par l’Initiative Communiste-Ouvrière :

L’affaire Panama Papers n’en finit pas de faire couler de l’encre dans la presse mondiale. Plus de 500 banques sont touchées par l’affaire, dont la Société Générale pour la France ou même la Banque Mondiale. Des patrons, des actionnaires mais aussi des politiciens et chefs d’Etat du monde entier sont éclaboussés, en France on y trouve tant l’ancien ministre PS Cahuzac, Balkany, député de Les Républicain, que Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du Front National. A l’échelle internationale, se côtoient dans cette liste de riches spécialistes de l’évasion fiscale tant le ministre algérien de l’industrie que le président argentin, le premier ministre de l’Islande que l’ancien directeur des service secret péruviens, le roi d’Arabie Saoudite et un des principaux actionnaires de Cochonou, un haut-fonctionnaire de Corée du Nord que le fils de Magareth Tatcher, un ancien conseiller d’Ariel Sharon que des proches de Mahmoud Abbas, l’actuel président d’Ukraine que des amis de Poutine, des responsables du PCC Chinois, des proches de Chavez, de Bachar Al-Assad comme des hommes d’affaires du monde entier, du PDG de la Société Générale à l’ancien patron de Belgacom, des héritiers de la société Schlumberger au PDG du Groupe Alma, en passant par des patrons de presse ou des trafiquants de drogue internationaux.

Bref, tout ce que la société capitaliste produit de privilégiés friqués, de toute origine, de tout secteur d’activité, de toute obédience politique et de toute confession religieuse, monarques ou républicains, dictateurs ou démocrates, ministres de l’intérieur et maffieux, ont placé leurs fortunes au Panama. Les mêmes qui saoulent leurs peuples de fumées dans leurs guerres et discours nationalistes se retrouvent côte à côte pour placer leur pognon dans une union sacrée des riches et des exploiteurs pour défendre leurs coffres-forts.

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A Mayotte, déjà 15 jours de grève générale

France Culture, 13 avril 2016 :

Depuis deux semaines, l’île de Mayotte est en grève générale. Dans ce territoire d’Outre-Mer, devenu en 2011 le 101è département français, les syndicats réclament « l’égalité réelle » avec la métropole.

Depuis le 30 mars, une intersyndicale (FSU, FO, CGT, Solidaires, SNuipp, CFDT, SAEM) réclame « l’égalité réelle » avec la métropole. Les protestations ont débuté par des manifestations. Et depuis lundi, des grévistes ont installé des barrages , bloquant les principaux axes de l’île. Du coup, Mamoudzou, le chef-lieu du département, tourne au ralenti. Travailleurs et bus scolaires ne peuvent pas y accéder.

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Les salariés d’Exameca en grève depuis 8 jours pour les salaires

La République des Pyrénées, 13 avril 2016 :

Les salariés du sous-traitant aéronautique Exameca (groupe ADI) de Serres-Castet mènent une grève, de 3/4 d’heure chaque jour depuis le 4 avril, pour faire aboutir leurs revendications salariales.

Depuis le 4 avril, plus de la moitié des salariés de la production d’Exameca débrayent chaque jour un quart d’heure à 8 h 45, 11 h et 15 h (3/4 d’heures au total) pour appuyer leurs revendications dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO).

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Marseille : Intervention ce matin au Pôle emploi de la Belle-de-Mai

Mars Actu, 13 avril 2016 :

Ce n’est pas une occupation mais une « intervention ». Une vingtaine de représentants des syndicats CGT des chômeurs, intermittents et intérimaires sont rassemblés ce matin au Pôle emploi de la Belle-de-Mai (3e). Ils souhaitent interpeller la direction sur plusieurs cas de saisie immédiate de « trop perçus » sur les indemnités de chômeurs marseillais. En effet, depuis octobre 2015 et une décision de conseil d’Etat, Pôle emploi ne peut plus procéder à une retenue sur les allocations à payer le mois suivant. Si cette annulation de la convention Unedic de 2014 devait prendre effet le 1er mars de cette année, d’après les manifestants, Pôle emploi continuerait ces saisies.

« C’est une opération illégale menée par Pôle emploi, estime Christian Leblanc du syndicat CGT des intermittents. Ils ont obligation de vérifier auprès du chômeur si celui est en mesure de rembourser et de vérifier avec lui les modalités de ce remboursement. » Pôle emploi s’était engagé à cesser ces ponctions dès le mois de novembre 2015. L’intervention de la CGT a aussi un caractère préventif car « la loi El Khomri prévoit de remettre en place ce mode de saisie immédiate ».

L’Allemagne a perdu la trace de près de 6.000 réfugiés mineurs

Plus de 5 800 réfugiés ont « disparu » du pays, n’ayant pas renouvelé leur enregistrement auprès de l’administration allemande. Selon le ministère allemand de l’Intérieur, il n’y a, à ce stade, « pas de preuve concrète que ces mineurs soient tombés entre des mains criminelles ». Lire la suite

Elle refuse de changer son prénom. Son patron la vire !

L’un des arguments phare du patronat et du gouvernement à son service, lors de chaque attaque anti-ouvrière, est la « quasi-impossibilité de licencier » et le manque de « flexibilité » qui mettraient les entreprises en puéril. Et pourtant, les exemples de licenciements abusifs selon la volonté et le libre arbitre de ces juges et bourreaux, bref les patrons, ne manquent pas.

Le dernier cas de figure  frôlerait le ridicule s’il n’était pas aussi grave pour cette salariée licenciée parce que… elle s’appelle Marion !

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En effet, la Direction d’une PME de la région de Toulouse a d’abord sommé à plusieurs reprises cette travailleuse à changer son prénom de Marion en Marie, et ensuite l’a licenciée lorsque celle là a refusé cette demande.

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En 2016, obtenir la pilule du lendemain peut être un parcours de la combattante

Un pharmacien de Gironde avait déjà été suspendu par l’Ordre des pharmaciens (pour une semaine) en mars dernier car il refuse de vendre des contraceptifs. Mais son cas n’est malheureusement pas isolé : l’obtention de la «pilule du lendemain» reste souvent un parcours de la combattante. Certains pharmaciens refusent de la délivrer gratuitement -alors que la gratuité est obligatoire pour les mineures depuis 2002 – et d’autres jouent les épouvantails en prédisant stérilité et embolies pulmonaires à la jeune cliente. Lire la suite

Vaulx-en-Velin : Communiqué intersyndical CGT / CNT du lycée Robert Doisneau

Communiqué des sections CGT et CNT du lycée Robert Doisneau de Vaulx-en-Velin (69) :

Les sections syndicales CNT et CGT du lycée Robert Doisneau soutiennent les lycéen-ne-s qui se sont légitimement mobilisé-e-s de diverses manières (blocages, participation à la manifestation nationale du mardi 4, rencontre avec d’autres lycéens en lutte, tentatives de manifestation et déambulation dans la ville) contre la Loi El Khomri au cours de la semaine du 4 au 8 avril 2016.

Ces jeunes sont de futurs travailleurs et travailleuses. Cette loi, si elle est adoptée, modifiera profondément et en leur défaveur les relations entre salarié-e-s et patronat et aggravera la précarité qui touchent déjà, en priorité, les jeunes.

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Protection de l’enfance (31) : le dialogue de sourds finit avec l’intervention des CRS

La Dépêche, 13 avril 2016 :

«On est scandalisé, on ne s’attendait pas à être reçu comme cela»… Le rassemblement prévu hier, en début d’après-midi, dans la cour du conseil départemental de la Haute-Garonne par les travailleurs sociaux mobilisés contre les mesures en matière de protection de l’enfance, s’est transformé en face-à-face tendu entre manifestants et CRS.

«Quand nous sommes arrivés les grilles avaient été fermées pour nous empêcher d’entrer et on a dû en forcer une pour pénétrer sur l’esplanade», explique Marina Lergenmuller la représentante du syndicat Sud. Un passage en force, qui a déclenché l’intervention des CRS dont l’arrivée a fait grimper la tension. D’autant que lycéens et étudiants se sont ensuite joints au mouvement.

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