La répression ne mettra pas fin à nos protestations !

Communiqué de l’Initiative Communiste-Ouvrière :

Ce 31 mars, une fois encore, les forces de répression sont intervenues dans de nombreuses villes pour disperser avec violences des manifestations et rassemblements contre la loi El Khomri. A Toulouse, à Lille, à Rouen, à Saint-Brieuc et ailleurs, des rassemblements ont été violemment dispersé à coups de gaz lacrymogènes et de matraques. A Toulouse, y compris un journaliste qui couvrait la manifestation, avec un brassard de presse bien visible, a dû être hospitalisé après l’intervention des CRS. Ce vendredi matin, les CRS et la Brigade Anti-Criminalité sont intervenus pour expulser les étudiants à l’Université de Strasbourg.

Officiellement, ce sont au moins trente personnes qui ont été interpellées ce 31 mars lors des manifestations contre la loi travail. Le gouvernement, depuis le 9 mars, tente de faire taire la colère contre sa politique anti-ouvrière en réprimant. Depuis le début du mouvement, en plus des violences policières, bon nombre de manifestantes et manifestants sont poursuivis pour des motifs comme « entrave à la circulation » (Caen), « outrage à Premier Ministre » (Mulhouse), « introduction dans un lycée » (Besançon), etc, etc.

Solidaires dans les manifestations et les grèves pour le retrait de la loi travail, nous devons aussi être solidaires face à la répression !

Une pétition pour la relaxe de tous les manifestants et toutes les manifestantes poursuivis depuis le 9 mars peut être signée à cette adresse.

Au-delà de la pétition, nous devons témoigner de notre solidarité à chaque fois qu’un camarade passe en procès.