L’Economiste, 25 février 2016 :
Le mouvement de grève décrété par les quatre centrales syndicales a été plus ou moins respecté dans les régions, particulièrement au niveau du secteur public et du transport. Si à Fès, les services communaux de la mairie de Driss Azami ont tous travaillé, dans d’autres villes les guichets sont restés fermés. Tour d’horizon des principaux chefs-lieux.

■ Oujda: Forte mobilisation dans le public
Forte mobilisation pour «réussir» le mouvement de grève au niveau des administrations publiques et semi-publiques: services municipaux, communes, arrondissements, banques, établissements scolaires, dispensaires de santé (à part ceux qui assurent la garde), justice, différentes délégations ministérielles et surtout le transport urbain (les salariés des deux sociétés de bus). Le taux de participation a frôlé les 75%, selon Hassan Benaini, responsable local de la FDT. Des commissions communes, constituées de syndicalistes, ont sillonné certaines administrations pour juger sur le terrain le taux de participation et sensibiliser les hésitants. Plusieurs grévistes reprochent aux syndicats qui appellent à la grève de se contenter de communiqués au lieu de descendre sur le terrain. Toutefois une faible mobilisation a été enregistrée dans le privé. À part quelques bureaux d’architectes et avocats, les pharmaciens et les médecins n’ont pas rejoint le mouvement de grève. De leurs côtés les taxieurs et les diplômés chômeurs ont tenu un sit-in devant la municipalité pour sensibiliser à leurs causes.
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