Archives quotidiennes : 25/02/2016

Lamballe : Les salariés de la Cooperl en grève

Le Télégramme, 25 février 2016 :

A l’appel des syndicats CFDT, CGT et FO de la Cooperl, plusieurs centaines de salariés ont débrayés ce jeudi sur le deux sites du groupe. Ils ont notamment bloqué le site lamballais et l’une des entrées de la ville. Un nouveau débrayage est prévu ce vendredi dès 5 h.

Vers 18 h, le blocage du rond-point a été levé. Un nouveau débrayage est prévu ce vendredi à 5 h, quelques heures avant la nouvelle réunion prévue entre le directeur de la Cooperl, Emmanuel Commault et les organisations syndicales sur les négociations annuelles obligatoires.

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Images de la grève générale à Casablanca

Quelques images du 24 février à Casablanca, jour de grève générale au Maroc pour les salaires et les retraites et contre la vie chère.

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Maroc : Echos de la grève générale du 24 février dans les régions

L’Economiste, 25 février 2016 :

Le mouvement de grève décrété par les quatre centrales syndicales a été plus ou moins respecté dans les régions, particulièrement au niveau du secteur public et du transport. Si à Fès, les services communaux de la mairie de Driss Azami ont tous travaillé, dans d’autres villes les guichets sont restés fermés. Tour d’horizon des principaux chefs-lieux.

Oujda: Forte mobilisation dans le public

Forte mobilisation pour «réussir» le mouvement de grève au niveau des administrations publiques et semi-publiques: services municipaux, communes, arrondissements, banques, établissements scolaires, dispensaires de santé (à part ceux qui assurent la garde), justice, différentes délégations ministérielles et surtout le transport urbain (les salariés des deux sociétés de bus). Le taux de participation a frôlé les 75%, selon Hassan Benaini, responsable local de la FDT. Des commissions communes, constituées de syndicalistes, ont sillonné certaines administrations pour juger sur le terrain le taux de participation et sensibiliser les hésitants. Plusieurs grévistes reprochent aux syndicats qui appellent à la grève de se contenter de communiqués au lieu de descendre sur le terrain. Toutefois une faible mobilisation a été enregistrée dans le privé. À part quelques bureaux d’architectes et avocats, les pharmaciens et les médecins n’ont pas rejoint le mouvement de grève. De leurs côtés les taxieurs et les diplômés chômeurs ont tenu un sit-in devant la municipalité pour sensibiliser à leurs causes.

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Echos de la grève générale du 24 février au Maroc

L’Economiste, 25 février 2016 :

Pendant 24 heures, le Maroc a tourné au ralenti. La grève générale lancée par le front syndical constitué par la CDT, la FDT, l’UGTM et l’UMT a été bel et bien suivie en particulier dans le secteur public. Ces organisations revendiquent un taux de participation de 84,8%. Un chiffre annoncé dès la fin de la matinée. Mais, à l’heure où nous mettions sous presse, le gouvernement n’avait publié aucune estimation. Dans certaines administrations le taux de participation a même frôlé les 100% alors que dans d’autres activités les salariés se sont limités au port du brassard. Conservation foncière, impôts (quelques perceptions recevaient le public), établissements scolaires, Caisse nationale de sécurité sociale, poste, collectivités locales, Marsa Maroc… ont adhéré au mouvement. Pareil pour le personnel de certains délégataires de services publics.

Dans les hôpitaux, seules les urgences étaient opérationnelles assurant ainsi le service minimum. En revanche, les cabinets privés et les cliniques ont travaillé normalement.

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Rungis : mouvement de grève chez les agents de propreté

Le Parisien, 25 février 2016 :

Attention si vous habitez Le Kremlin-Bicêtre et Villejuif. Le ramassage des poubelles sur ces deux communes pourrait être perturbé ce vendredi. Plusieurs salariés du centre de Veolia propreté, situé à Rungis, ont prévu de faire grève.

La plupart de ceux qui comptent cesser le travail, une vingtaine sur 88 selon le syndicat Unsa, s’occupent de ce secteur. L’Unsa appelle à la mobilisation pour dénoncer la dégradation des conditions de travail. Selon lui, la charge de travail a été augmentée car des bennes ont été enlevées et des rues rajoutées. Il reproche également à la direction de «mettre la pression» sur les salariés et demande un vrai dialogue social. Une grève a déja touché le centre la semaine dernière.

Grève à Gennevilliers, pas de bennes à Paris

Le Parisien, 25 février 2016 :

La grève illimitée a débuté ce jeudi, à 5h30 du matin. Les salariés de la société EPES (Entreprise parisienne d’enlèvement et de services) transportent les bennes qui servent à la collecte des encombrants et des déchets de marchés du sud de la ville de Paris et d’Issy-les-Moulineaux.

«Nous nous occupons des caissons d’encombrants des Halles, Faber, Issy-les-Moulineaux… et des compacteurs des marchés de Bastille, Belleville, Aligre, Crozatier, Réunion, Popincourt et Charonne», détaillent les grévistes, qui n’ont pas déposé les bennes destinées à recueillir les déchets des trois marchés de ce jeudi matin. «Les déchets vont rapidement s’accumuler sur la voie publique et ça va vite poser problème», prédisent les grévistes.

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Troisième jour de grève illimitée à l’usine FAP de Priboj (Serbie)

Mardi dernier, les ouvrières et ouvriers de l’usine FAP à Priboj (Serbie) ont voté une grève illimitée . Au départ 300, deux jours plus tard ce sont près de 500 grévistes  (sur 650 salariés) qui occupent l’usine et depuis aujourd’hui, la place devant la préfecture. Des manifestations sont annoncées à partir de demain pendant que le soutien des habitantes et habitants de Priboj, des chômeurs et retraités ainsi que des messages d’autres boites, commencent à arriver.
Un enchaînement qui rappelle curieusement celui de Tuzla fin janvier 2014.

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Toulouse : La lutte continue à la Ligue de l’Enseignement

La Dépêche, 25 février 2016 :

Les salariés de la Ligue de l’enseignement (Fédération de Haute-Garonne), en redressement judiciaire depuis le 20 octobre 2015, ne lâchent rien. Le mouvement de grève, qui dure depuis quinze jours pour dénoncer le licenciement de 37 salariés, enfle et une nouvelle manifestation est annoncée, aujourd’hui, au siège de la Ligue, 23 rue des Amidonniers. Les salariés en grève illimitée, qui espèrent que la Ligue de l’enseignement 31 conservera la gestion des accueils de loisirs et des centres de loisirs associés à l’école (CLAE), annoncent la couleur : une assemblée générale à partir de 14 h 30, suivie «d’une opération coup de poing».

«La Ligue de l’enseignement 31 gère pour le compte de la mairie de Toulouse douze centres de loisirs associés à l’école, indique la direction. Nous avons appris que la mairie a relancé les appels d’offres régissant ces prestations réalisées par la Ligue 31. La perte de ces marchés d’accueils de loisirs ne remet pas en cause le plan de redressement en cours de constitution». Du côté de la municipalité, la porte semble pourtant ouverte. «Faute de garanties de la part de la direction de la Ligue de l’enseignement, nous sommes obligés de consulter d’autres acteurs. Mais si la Ligue souhaite continuer et nous apporte des garanties, nous pouvons à tout moment stopper la consultation», a récemment expliqué Marion Lalane de Laubadère, adjointe en charge de l’Éducation.

Eti : En grève pour leur prime annuelle

Ouest France, 24 février 2016 :

« Trois jours avant les vacances, on a appris que notre prime était supprimée. » Depuis l’été, les salariés de l’entreprise d’électricité Eti n’ont pas eu d’explication. Ils ont suivi un mouvement de grève hier, et ont obtenu en partie satisfaction. 70 % de la prime leur sera versée. Eti emploie 42 personnes.

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L’entreprise a été reprise cet été par le groupe FJA, installé à Mayenne. Jusque-là, les salariés d’Eti touchaient une prime annuelle en deux fois. L’une, juste avant les vacances d’été, la seconde, à Noël. Cette prime était équivalente à un treizième mois.

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Quatre-vingts salariés de Smurfit Kappa, la cartonnerie de Saint-Marcel, en grève

Paris Normandie, 24 février 2016 :

Près de la moitié des salariés de l’entreprise de Saint-Marcel spécialiste du papier ondulé occupe l’entrée de l’usine depuis hier matin.

Quatre-vingts salariés de l’entreprise Smurfit Kappa, située rue de l’Industrie à Saint-Marcel, ont entamé une grève hier matin. En cause : la troisième réunion de négociations nationales qui a débuté dans le même temps à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Le site de Saint-Marcel, spécialisé dans la transformation de papier en carton ondulé, compte 165 employés.

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