Procédure d’alarme sociale à la RATP

Ouest France, 22 février 2016 :

La CGT, premier syndicat à la RATP, a déclenché lundi une procédure d’alarme sociale, préalable à tout dépôt de préavis de grève, en vue des négociations salariales annuelles.

Aucun préavis de grève n’a encore été déposé, a précisé de son côté la RATP, interrogée sur une information des Echos.

Il s’agit de revendications salariales après une « année blanche en 2015 et alors qu’on se dirige vers un gel » en 2016, a expliqué M. Eliez, en opposant cette « austérité salariale » à un « résultat net après intéressement de l’entreprise de 311 millions d’euros » selon lui.

Vers un préavis de grève ?

Le responsable CGT veut aussi poser la « question de l’emploi ». L’entreprise « supprime environ 700 postes par an alors que le trafic a augmenté de 28% », a-t-il souligné, en évoquant « un service public qui se dégrade pour les usagers ».

Le syndicat dit avoir « identifié de longue date » le rendez-vous des négociations salariales annuelles (NAO) pour porter ses revendications, dont la date a été fixée récemment au 9 mars.

Après le déclenchement d’une procédure d’alarme sociale, la direction a cinq jours pour voir le ou les organisations syndicales qui en sont à l’origine et essayer de trouver un accord. Faute d’accord, la procédure peut – mais ce n’est pas systématique – déboucher sur un préavis de grève.

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